• Des objets étranges venus de l’espace.

    Etranges pluies !

    Nous connaissons bien le phénomène des pluies de météorites. Mais, bien d’autres objets étranges venant de l’espace, tombent sur la Terre et notamment des pluies d'animaux qui continuent toujours actuellement.
    Les témoignages sur ces phénomènes surprenants s’accumulent. Le ciel et l’espace recèlent de nombreux mystères et anomalies que nous ne sommes pas toujours en mesure d’expliquer.

     De la grêle sucrée

    En 1893, des averses s’abattirent sur la ville de Peshawar (Pakistan actuel). Ces précipitations étaient courantes pendant la période de la mousson. Cependant, cette pluie était dans ce cas accompagnée d’étranges chutes de grêle.
    La coutume dans les pays chauds veut que l’on ramasse les grêlons pour les sucer. C’est ce que firent les habitants. Ils eurent alors la surprise de constater qu’ils étaient sucrés.
    On ignore toujours ce qui a provoqué cette saveur particulière.

    Photographie prise avec des filtres polarisants qui montre, vue en coupe, la structure du plus gros grêlon américain connu. Un morceau de glace de 761 grammes qui tomba en 1970

     De la neige verte

    En 1953, une neige verte phosphorescente tomba près de Dana, en Californie. Certains habitants, curieux, la goûtèrent et lui trouvèrent un goût de kaki pas mûr. Parmi ceux qui la touchèrent, beaucoup eurent des éruptions cutanées et de fortes démangeaisons.
    On supposa que peut-être des essais nucléaires dans le Nevada en étaient responsables. Seulement, le vent ce jour là ne soufflait pas dans le bon sens. L’origine de cette neige verte est donc restée une énigme.

     Les fils de la Vierge

    Le 8 octobre 1969, de longs filaments qui ressemblaient à des fils de la Vierge s’abattirent sur Saint Louis (Etats-Unis). La population paniqua, pensant qu’un OVNI se trouvait dans les parages.
    Plus de deux siècles auparavant, en 1741, les habitants de la région de Selborne, en Angleterre, avaient trouvé à leur réveil, les champs décorés de ce qui ressemblait à des toiles d’araignées.
    En 1892, à Gainesville (Floride), de grandes nappes blanches qui ressemblaient à d’immenses toiles d’araignées dont certaines mesuraient plus de 50 mètres, descendirent doucement du ciel.

    On pense que les araignées sont effectivement à l’origine du phénomène. En effet, certaines espèces utilisent les courants ascendants pour se déplacer.
    Elles émettent une goutte de soie liquide qui peut s’étirer sur plusieurs mètres. Quand la brise emporte le fils, l’araignée qui est au bout décolle et peut être transportée sur plusieurs kilomètres. 
    Lorsqu’elle revient au sol, elle lâche le fil. Ce dernier est à nouveau emporté par le vent et l’air en est parfois saturé lors des grandes migrations.

     Une pluie de viande

    En 1876, des morceaux de viande rouge, fraîche, tombèrent du ciel au Kentucky sur une surface d’un demi-hectare.
    Des hommes en goûtèrent et dirent que c’était du mouton ou du gibier.
    Un examen approfondi révéla qu’il s’agissait de muscles, de poumons et de tissus conjonctif.
    Les habitants en conclurent que des buses gavées avaient, selon leur habitude, régurgités leur nourriture.

     Une pluie de grenouilles

    Un peu partout dans le monde, on signale des pluies de crapauds, têtards et grenouilles. Il y est d’ailleurs fait allusion dans la Bible à propos d’une des plaies d’Egypte.
    La Grèce connaît régulièrement ce phénomène, une pluie importante de crapauds est tombée en 1979. La couche de batraciens était si épaisse sur les routes qu’il a fallu arrêter la circulation.

    Spécimen d'une pluie de poissons recueilli à Londres en 1984

    Bien que cela n’ait pas encore été prouvé, ces pluies de batraciens comme celles de poissons pourraient être attribuées à des trombes d’air et d’eau qui arrachent les animaux et les transportent ailleurs.

     Des bêtes de cauchemar

    Une pluie de crapauds surprend mais ne fait pas peur. Par contre, quand il s’agit de serpents ou de fourmis, le phénomène devient beaucoup moins agréable.
    En 1872, à Bucarest, les Roumains virent avec dégoût une pluie de vers noirs de la taille d’une mouche leur tomber dessus.
    En Angleterre, les rues furent recouvertes d’un épais tapis de méduses au 19e siècle.

    En 1989, au Texas, c’est une pluie de chauves-souris malades et agonisantes qui s’abattit sur la ville de Fort Worth.

    On peut également citer des souris à Bergen (Norvège) en 1578, des milliers de serpents à Memphis (Etats-Unis) en 1877, des varans dans l'Utah en 1870 ou des pluies d'oiseaux morts dans différentes parties du monde.

    Ce puffin fuligineux mort est l'un de ceux qui jonchèrent les rues de Capitola (Californie) en 1961

    Concernant les oiseaux, le fait le plus marquant s'est déroulé en 1969 dans le Maryland. Un grand vol de canards a été frappé de mort subite au-dessus de St-Mary's City. Ils donnaient l'impression d'avoir été touchés par une explosion invisible et silencieuse. D'après le journal local qui a relaté les faits, les oiseaux souffraient tous de fractures et d'hémorragies avant de toucher le sol.

     Des maladies venues de l’espace ?

    Une petite minorité des scientifiques croient que certaines de nos maladies peuvent venir de l’espace.
    Ils ont avancé l’hypothèse que des organismes vecteurs de maladies sont régulièrement lâchés dans l’atmosphère par des comètes et qu’une forme de vie rudimentaire a pu ainsi arriver sur Terre.
    Par exemple, certains pensent que le rhume et la grippe sont des maladies de l’espace. Ils attribuent les épidémies de grippe de 1957 et 1968 aux débris flottant dans le sillage de la comète de Halley, dont la période de révolution est de 76 ans.

    Cette théorie n’a pour l’instant pas été prouvée.

     Théories pour expliquer ces phénomènes

    La première explication est que ces pluies d'animaux résulteraient de phénomènes météorologiques. En effet, un orage ou une tempête précèdent souvent le phénomène.

    Cependant, cette explication reste un peu simpliste et ne peut s'appliquer à tous les cas. Une tornade ou des trombes sont incapables de trier les espèces et de déposer à un même endroit très délimité des milliers d'animaux dont certaines espèces vivent en solitaire ou en eau profonde.

    L'état des animaux pose également problème. Ils sont souvent vivants et très frais ce qui signifie dans le cas de poissons que le transfert a été très rapide.

    Encore plus difficile d'expliquer les cas de poissons séchés, parfois décapités ou comment ces phénomènes surviennent alors que le ciel est calme.

    Notre seule certitude est que ce phénomène est bien réel.

    Source :http://www.dinosoria.com/objet_espace.htm