• Failles de la théorie de Darwin

    Les archives fossiles réfutent l'évolution

    Selon la théorie de l'évolution, chaque espèce vivante provient d'un prédécesseur. Une espèce qui existait auparavant s'est transformée en une autre au cours d'un certain laps de temps. Toutes les espèces sont venues à l'existence de cette manière. Selon cette théorie, cette transformation se fait progressivement pendant des millions d'années.

    Si cela était le cas, quelques espèces mi-poisson/mi-reptile auraient acquis des traits de reptiles en plus de ceux des poissons qu'ils avaient déjà. De plus, il aurait pu exister des hybrides reptile-oiseau qui auraient acquis les traits d'oiseaux en plus des caractéristiques de reptiles. Les évolutionnistes qualifient ces créatures imaginaires, qu'ils croient avoir vécu dans le passé, des "formes transitionnelles".

    Si de tels animaux avaient vraiment existé, leur nombre et leur variété se compteraient par millions voire par milliards. De plus, les restes de ces étranges créatures doivent apparaître parmi les fossiles. Le nombre de ces formes transitionnelles devrait être supérieur à celui des espèces présentes et leurs restes devraient pouvoir être trouvés partout dans le monde. Dans L'origine des espèces, Darwin explique:

    "Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui serait le point commun entre toutes les espèces du même groupe, aurait sûrement dû exister. Par conséquent, la preuve de leur existence peut être trouvée seulement parmi les fossiles." 23

    Darwin lui-même était conscient que ces formes transitionnelles n'existaient pas. Il espérait qu'elles seraient découvertes dans le futur. En dépit de cet espoir, Darwin s'est rendu compte que le plus gros point faible de sa théorie était le fait que les formes transitionnelles lui faisaient défaut. Aussi, a-t-il écrit dans son livre L'origine des espèces, dans le chapitre consacré aux "Difficultés de la théorie":

    ".Pourquoi, si les espèces descendent à partir d'autres espèces par graduations de qualité, ne trouve-t-on pas partout des formes transitionnelles? Pourquoi, la nature ne baigne-t-elle pas dans la confusion au lieu d'avoir, comme tel est le cas, des espèces bien définies? ...Cependant, comme cette théorie nous indique l'existence certaine d'innombrables formes transitionnelles, pourquoi ne les trouve-t-on pas dans la croûte terrestre? ...Pourquoi dans les régions intermédiaires, ayant des conditions de vie intermédiaires, ne trouve-t-on pas des variétés intermédiaires très proches? C'est là toute la difficulté qui m'a longtemps obsédé." 24

    La seule explication que Darwin pouvait apporter pour faire face à cette objection était l'argument que l'ensemble des fossiles découverts jusqu'alors n'étaient pas adéquats. Il affirmait ainsi que si l'on étudiait cet ensemble de plus près, on trouverait les liens manquants.

    Croyant à la prophétie de Darwin, les évolutionnistes ont longtemps cherché partout dans le monde des fossiles et des liens manquants dès le début du 19ème siècle. Malgré leurs efforts considérables, ils n'ont pas trouvé de trace des formes transitionnelles. Tous les fossiles découverts ont démontré le contraire de ce que les évolutionnistes croyaient. La vie est apparue sur cette terre de manière soudaine et complète. En essayant de prouver leur théorie, les évolutionnistes ont plutôt provoqué la faillite de celle-ci.

    Un célèbre paléontologue anglais, Derek V. Ager, admet cette vérité malgré sa croyance en la théorie de l'évolution:

    "Si l'on examine les fossiles en détail, soit sur le plan de l'ordre ou celui des espèces, nous ne cessons de trouver - non pas l'évolution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre." 25

    Un autre paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, affirme ce qui suit:

    "Une difficulté majeure face à la tentative de prouver la théorie demeure la question des fossiles; les empreintes des espèces disparues, préservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces archives n'ont jamais révélé des traces de l'hypothèse formulée par Darwin, en l'occurrence les variantes intermédiaires - au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent de manière soudaine, et cette anomalie va plutôt dans le sens de l'argument créationniste qui clame que chaque espèce a été créée par Dieu." 26

    Ces failles dans les archives fossiles ne peuvent pas être justifiées en prétextant qu'on n'a pas trouvé suffisamment de fossiles à ce jour mais que cela arrivera à un moment donné. Le paléontologue américain R. Wesson écrit dans son livre intitulé Beyond Natural Selection, publié en 1991, que "les failles dans les archives fossiles sont réelles et conséquentes".

    DES FOSSILES VIVANTS

    La théorie de l'évolution prétend que les espèces évoluent constamment en d'autres espèces. Mais, lorsqu'on compare les vivants avec leurs fossiles, nous remarquons qu'ils sont restés inchangés pendant des millions d'années. Ce fait réfute clairement la théorie de l'évolution.

    L'abeille vivante ne diffère absolument pas de son homologue fossile, qui est supposé être vieux de plusieurs millions d'années.

    La libellule, vieille de 135 millions d'années ne diffère absolument pas des libellules modernes.

    En comparant un fossile de fourmi de 100 millions d'années avec une fourmi d'aujourd'hui, on voit clairement que les fourmis n'ont aucun historique évolutif.

    Les failles dans les archives fossiles sont réelles. Toutefois, l'absence d'archives d'une quelconque arborescence importante est conséquente. Les espèces sont généralement statiques ou presque, pendant de très longues périodes. Les espèces -très rarement- et les genres n'évoluent jamais en d'autres espèces ou genres, mais se remplacent les uns les autres. De plus, les changements sont relativement soudains.27

    La vie est apparue sur terre de manière soudaine

    ET SOUS UNE FORME COMPLEXE

    Quand on examine les strates terrestres et les archives fossiles, nous constatons que tous les organismes vivants sont apparus de manière simultanée. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle nous avons découvert des fossiles de créatures vivantes est celle du Cambrien dont l'âge est estimé à 500-550 millions d'années.

    Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à la période cambrienne sont apparues soudainement dans les archives fossiles - il n'existe aucun ancêtre. Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants composée de tellement de créatures complexes, est apparue de manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'explosion cambrienne" dans les livres de géologie.

    La majorité des formes de vie trouvées dans cette strate ont des systèmes complexes comme les yeux, les ouïes, un système circulatoire et des structures physiologiques très avancées et très proches de leurs homologues modernes. A titre d'exemple, la structure de l'oil des trilobites est une merveille. David Raup, professeur de géologie aux Universités de Harvard, Rochester et Chicago pense que "les trilobites utilisaient une conception optimale dont la mise au point exigerait de nos jours un ingénieur en optique bien formé et doté d'une grande imagination".28


    L'archive fossile est la preuve que les formes transitionnelles n'ont jamais existé. Aucun processus d'évolution n'a jamais eu lieu et toutes les espèces ont été créées séparément dans une forme parfaite et de manière fonctionnelle.

    Ces invertébrés complexes sont apparus tout d'un coup de manière complète sans avoir le moindre lien ou la moindre forme transitionnelle avec les organismes unicellulaires, qui étaient les seules formes de vie qui existaient préalablement.

    Richard Monastersky, l'éditeur de Earth Sciences, l'un des fleurons des publications populaires évolutionnistes, commente "l'explosion cambrienne" qui fut une surprise totale pour les évolutionnistes:

    "Un demi milliard d'années auparavant, les formes remarquablement complexes des animaux que nous connaissons aujourd'hui sont apparues de manière soudaine. Ce moment, exactement au début de la période cambrienne de la Terre, 550 millions d'années auparavant, marque l'explosion évolutionniste qui remplit les mers des premières créatures complexes de ce monde. Les larges phylums d'animaux actuels étaient déjà présents au tout début de la période cambrienne et ils étaient aussi différents les uns des autres qu'ils le sont aujourd'hui." 29

    Des recherches plus approfondies sur l'explosion cambrienne démontrent que celle-ci représente un grand dilemme pour la théorie de l'évolution. Les découvertes récentes indiquent que presque tous les phylums, la division animale la plus élémentaire, sont apparus de manière soudaine au cours de la période cambrienne. Un article publié dans Science magazine en 2001 écrit: "Le début de l'époque cambrienne, quelques 545 millions d'années auparavant, a vu l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les principaux genres d'animaux (phylums) qui dominent la biote de nos jours." 30 Ce même article affirme que pour pouvoir expliquer l'existence de groupes vivants aussi complexes et divers selon la théorie de l'évolution, on aurait du trouver d'importants niveaux fossilifères démontrant un processus progressif de développement. Or, cette hypothèse n'a pas encore été avérée:

    "Cette évolution différentielle et cette dispersion ont dû nécessiter une histoire préalable du groupe dont nous n'avons pas d'archives fossiles. De plus, les analyses cladistiques de la phylogénie arthropode ont révélé que les trilobites, à l'instar des urocordés, sont des "brindilles" très développées dans l'arbre arthropode. Toutefois, les fossiles de ces supposés arthropodes ancestraux font défaut. Même si les preuves d'une origine préalable sont découvertes, il n'en demeure pas moins difficile d'expliquer pourquoi autant d'animaux ont vu leur taille augmenter et ont développé des coquilles en si peu de temps." 31

    Comment la terre a-t-elle pu, tout d'un coup, regorger d'un si grand nombre de groupes vivants et comment ces créatures différentes, qui ne descendent pas des mêmes ancêtres, ont-elles pu apparaître demeure un mystère que les évolutionnistes n'arrivent pas à déceler. Le zoologiste d'Oxford, Richard Dawkins, l'un des défenseurs les plus acharnés de la pensée évolutionniste dans le monde, commente cet état de fait qui réfute la base même de tous les arguments qu'il défendait:


    Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartenaient à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, des méduses, des oursins et d'autres invertébrés complexes. Cette large mosaïque d'organismes vivants composée de tellement de créatures complexes, est apparue de manière tellement soudaine que cet événement miraculeux est qualifié d'"explosion cambrienne" dans les livres de géologie.

     

    "Par exemple, les strates rocheuses cambriennes, vielles d'environ 600 millions d'années, sont les plus anciennes où l'on trouve la plupart des groupes invertébrés. Et l'on trouve plusieurs d'entre eux déjà dans un état avancé de d'évolution, dès le premier instant de leur apparition. C'est comme s'ils étaient tout simplement plantés là-bas, sans la moindre histoire évolutionniste. Il va sans dire que cette apparition soudaine a ravi ceux qui croient à la théorie de la création." 32

    Comme Dawkins est contraint de reconnaître, l'explosion cambrienne est une preuve irréfutable de la création. Car, celle-ci est le seul moyen capable d'expliquer l'apparition de la vie sur terre sous une forme complète. Douglas Futuyma, un biologiste évolutionniste de renommée admet cette réalité et déclare: "Les organismes apparaissent sur terre sous une forme complète ou pas. Si la réponse est négative, ces organismes ont sûrement dû se développer, via un processus de modification, à partir d'espèces déjà existantes. S'ils sont apparus sous une forme complète, ils ont sûrement été créés par une intelligence omnipotente quelconque." 33 Darwin lui-même a reconnu cette éventualité lorsqu'il a écrit: "Si de nombreuses espèces, appartenant aux mêmes genres ou familles, sont apparues tout d'un coup dans la vie, ce fait serait un coup fatal à la théorie de l'origine avec une lente modification à travers la sélection naturelle." 34 L'époque cambrienne n'est ni plus ni moins que le "coup fatal" de Darwin. C'est pour cette raison que le paléontologue évolutionniste suisse, Stefan Bengston, avoue l'absence de liens transitionnels tout en décrivant la période cambrienne. Il déclare: "Tout en étant déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous étonne toujours." 35

    L'OIL DU TRILOBITE

    Les trilobites qui sont apparus de manière soudaine à l'époque cambrienne ont une structure extrêmement complexe au niveau de l'oil. Celle-ci est composée de millions de particules infimes et un système de doubles lentilles. "La conception d'un tel oil exigerait de nos jours un ingénieur en optique très expérimenté" selon David Raup, un professeur de géologie.

    Cet oil est apparu il y a 530 million d'années dans un état parfait. Sans doute, une telle conception ne peut être justifiée par le processus évolutionniste mais prouve au contraire qu'il y a bien eu création.

    En outre, la structure de l'oil du trilobite, qui ressemble à un nid d'abeille, a survécu jusqu'à nos jours sans le moindre changement. D'autres insectes comme les abeilles et les drosophiles ont la même structure visuelle que celle du trilobite*. Cette situation réfute la thèse évolutionniste que les vivants ont évolué progressivement du stade primitif à l'état complexe.

     


    (*) R. L. Gregory, Eye and Brain: The Physiology of Seeing, 
    Oxford University Press, 1995, s. 31.

    Comme nous pouvons l'observer, les archives fossiles indiquent que les êtres vivants n'ont pas évolué d'une forme primitive vers une autre avancée, mais sont plutôt apparus de manière soudaine dans un état parfait. Bref, ces êtres n'existent pas grâce à l'évolution mais grâce à la création.

     
    DES EPINES INTERRESSANTES:

    L'un des organismes qui apparaissent soudainement lors de la période cambrienne est Hallucigenia (ci-dessus à gauche). Les fossiles de celui-ci comme d'autres organismes appartenant à la période cambrienne possèdent des épines ou des armures dures qui assurent la protection contre les attaques. Les évolutionnistes ne peuvent pas dire comment ces organismes possédaient une telle protection à une époque où il n'existait aucun chasseur. Il est impossible d'expliquer ce fait avec la "sélection naturelle", puisqu'il n'y avait pas d'animaux chasseurs.

    Les comparaisons moléculaires aggravent l'impasse cambrienne de l'évolution

    Un autre fait qui met les évolutionnistes dans l'embarras à propos de l'explosion cambrienne consiste dans les comparaisons entre les différentes taxa. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les taxa animales considérées par les évolutionnistes jusqu'à très récemment comme des "parents proches" sont génétiquement très différentes. Il s'agit ici d'une conclusion encore plus embarrassante pour l'hypothèse de "la forme intermédiaire". Un article publié par National Academy of Sciences en 2000 indique que les analyses ADN ont destitué les taxa qui étaient considérées comme des "formes intermédiaires" par le passé:

    "Les analyses des séquences ADN imposent une nouvelle interprétation des arbres phylogéniques. Les taxa, qui furent jadis considérées des témoins de degrés successifs de complexité à la base de l'arbre métazoaire, sont maintenant déplacées vers des positions supérieures dans l'arbre. Ceci ne laisse aucun "intermédiaire" évolutionniste et nous pousse à repenser la genèse de la complexité des animaux à symétrie bilatérale." 36

    Dans ce même article, les écrivains évolutionnistes indiquent que certaines taxa considérées "intermédiaires" entre deux groupes tels que les éponges, les cnidaires et les cténophores ne peuvent plus être considérées comme tels à cause des découvertes génétiques et qu'ils "ont perdu espoir" dans la possibilité de pouvoir construire de tels arbres généalogiques évolutionnistes:

    "La nouvelle phylogénie basée sur la molécule comporte plusieurs implications. La plus importante parmi celles-ci est la disparition du taxon "intermédiaire" entre les éponges, les cnidaires, les cténophores et le dernier ancêtre commun des animaux à symétrie bilatérale ou Urbilateria. Or, nous avons une faille majeure dans la tige qui mène vers l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, qui nourrissait jadis le raisonnement évolutionniste, de pouvoir reconstruire la morphologie de l'"ancêtre colomate" à travers un scénario impliquant des étapes successives d'une complexité croissante basée sur l'anatomie des lignées "primitives" existantes." 37

     

    Le conte de la transition de l'eau vers la terre

     

    Les évolutionnistes croient que les invertébrés marins qui sont apparus dans la couche cambrienne ont évolué et se sont transformés en poissons il y a dix millions d'années de cela. Cependant, non seulement les invertébrés cambriens n'ont pas d'ancêtres, mais il n'existe aucun lien transitionnel qui indique qu'une évolution a eu lieu entre ces invertébrés et les poissons. Il y a lieu de préciser qu'il existe d'énormes différences structurelles entre ces invertébrés et les poissons. Les premiers ont leur tissu dur à l'extérieur du corps alors que les seconds sont des vertébrés et ont leur tissu dur à l'intérieur. Une si grande "évolution" aurait nécessité des milliards d'étapes pour s'accomplir et il devrait y avoir des milliards de formes transitionnelles les reflétant.

     


    Selon le scénario imaginaire de l'évolution de "la mer vers la terre", des poissons ont senti le besoin de passer de la mer à la terre pour chercher de la nourriture. Cette hypothèse est "soutenue" par ce type de dessins.

     

    Les évolutionnistes n'ont cessé de fouiller la couche fossile pendant 140 années à la recherche de ces formes hypothétiques. Ils ont trouvé des millions de fossiles d'invertébrés et de poissons, sans toutefois trouver la moindre forme témoignant d'un état intermédiaire entre les deux.

     

    Un paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd admet ce fait dans un article intitulé "L'évolution du poumon et l'origine des poissons dotés d'arêtes":

     

    "Les trois sous-catégories des poissons dotés d'arêtes apparaissent pour la première fois dans les archives fossiles presque au même moment. Ils sont déjà très largement différents sur le plan morphologique et sont dotés d'une cuirasse solide. Quelle est leur origine? Pourquoi sont-ils si différents? Comment ont-ils tous pu avoir une armure si solide? Et pourquoi n y a-t-il pas de trace de formes ancienne ou intermédiaire?" 38

     

    Le scénario évolutionniste va encore plus loin et affirme que les poissons, qui ont évolué à partir d'invertébrés se sont transformés après en amphibiens. Mais, ce scénario ne tient pas non plus. Car pas le moindre fossile prouvant l'existence dans le temps d'une créature moitié poisson moitié amphibien n'a jamais été trouvé. Ce fait est timidement confirmé par un autre évolutionniste réputé, Robert L. Carroll, l'auteur de Vertebrate Paleontology and Evolution: "Nous ne disposons d'aucun fossile intermédiaire entre le poisson rhipidistien (ses "ancêtres" favoris des tétrapodes) et les premiers amphibiens." 39 Deux paléontologues évolutionnistes, Colbert et Morales, décrivent les trois classes principales d'amphibiens-grenouilles, salamandres et caeciliens:

     


    Un fossile de Colacanthe vieux de 410 millions d'années. Les évolutionnistes ont présenté ce fossile comme une forme transitionnelle prouvant le passage de la mer vers la terre. Les exemples vivants de genre de poissons qui ont été capturés à plusieurs reprises depuis 1938 prouvent à quel point les évolutionnistes ont exagéré leurs spéculations.

     

    "Il n'existe aucune preuve d'aucun amphibien paléozoïque combinant les caractéristiques qu'on s'attend à trouver chez un seul ancêtre commun. Les plus vieilles grenouilles connues, salamandres, et caeciliens ressemblent beaucoup à leur descendance encore vivante." 40

     

    Jusqu'à seulement 50 années auparavant, les évolutionnistes ont pensé qu'une telle créature a bel et bien existé. Ce poisson, appelé Colacanthe, dont l'âge a été estimé à 410 millions d'années, a été présenté comme une forme transitionnelle dotée d'un poumon primitif, un cerveau développé, un système digestif et circulatoire prêt à fonctionner sur terre, et même un mécanisme primitif de marche. Ces interprétations anatomiques ont été acceptées comme des preuves par les scientifiques jusqu'à la fin des années 1930. Le Colacanthe a été présenté comme une véritable forme transitionnelle prouvant la transition évolutive du milieu marin au milieu terrestre.

     

    POURQUOI LA TRANSITION DU MILIEU MARIN VERS LE MILIEU TERRESTRE EST-ELLE IMPOSSIBLE?

    FOCUS

    Les évolution-nistes pré-tendent qu'un jour, une espèce vivant dans le milieu marin a marché sur terre et est devenue ainsi une espèce terrestre.

    Plusieurs facteurs réfutent cette possibilité:

    1- Porter du poids: Les créatures marines n'ont aucun problème à porter leur poids. Toutefois, la majorité d'entre elles consomme 40 % de leur énergie lors du mouvement. Les créatures transitant du milieu marin vers le milieu terrestre auraient dû développer de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques(!) afin de répondre en même temps au besoin en énergie nécessaire. Or, une telle formation est impossible par mutations accidentelles.

    2- La rétention de la chaleur: Sur terre, la température peut changer rapidement et elle fluctue considérablement. Une créature terrestre est dotée d'un mécanisme corporel qui peut supporter de tels changements de températures. Or, dans le milieu marin, la température change lentement et à un faible degré. Un organisme réglé à la température constante de la mer aurait besoin d'acquérir un système de protection afin de se prémunir des changements de température sur terre. Il est grotesque de prétendre que les poissons ont acquis un tel système par mutations accidentelles aussitôt qu'ils ont touché terre.

    3- Utilisation de l'eau: Essentielle au métabolisme, l'eau et même l'humidité doivent être utilisées avec restriction à cause de la rareté des sources d'eau terrestre. Par exemple, la peau doit être constituée de manière à laisser l'eau s'échapper jusqu'à un certain degré tout en évitant une évaporation excessive. Ainsi, les créatures terrestres sentiront la soif, ce qui n'est pas le cas chez les organismes marins. De plus, la peau de ces créatures n'est pas adaptée à un milieu non-aquatique.

    4- Les reins: Les organismes marins peuvent facilement déposer les déchets matériels, particulièrement l'ammoniac, dans leurs corps en les filtrant, puisqu'il y a suffisamment d'eau dans leur milieu. Dans le milieu terrestre, l'eau doit être utilisée avec économie. C'est pour cette raison que les êtres vivants terrestres disposent d'un système rénal. Grâce aux reins, l'ammoniac est conservé par conversion en urée et une quantité minimum d'eau est utilisée durant son excrétion. De plus, de nouveaux systèmes sont nécessaires pour permettre aux reins de fonctionner. Bref, afin de pouvoir effectuer un passage du milieu marin vers le milieu terrestre, les organismes sans reins auraient dû développer un système rénal de manière soudaine.

    5- Le système respiratoire: Les poissons "respirent" en aspirant à travers leurs branchies l'oxygène dissout dans l'eau. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques minutes en dehors de l'eau. Afin de pouvoir vivre sur terre, les poissons doivent acquérir tout d'un coup un système pulmonaire parfait.

    Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques conséquents aient pu survenir dans le même organisme au même moment et par hasard.

     

    Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte intéressante a eu lieu dans l'Océan indien. Un membre vivant de la famille des Colacanthes, présenté préalablement comme forme transitionnelle éteinte depuis soixante millions d'années, a été attrapé. La découverte d'un prototype "vivant" du Colacanthe a sûrement choqué les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith a déclaré que sa surprise ne pouvait être plus grande s'il avait rencontré un dinosaure.41 Pendant les années qui suivirent, 200 Colacanthes ont été attrapés à plusieurs reprises dans différents coins du monde.

     

    LES TORTUES MARINES ONT TOUJOURS ETE DES TORTUES


    Ce fossile de tortue datant de 100 millions d'années est identique à son homologue moderne. (The Dawn of Life, Orbis Pub., Londres 1972)

    La théorie évolutionniste ne peut expliquer ni l'existence des groupes élémentaires tels que les poissons et les reptiles ni l'origine des espèces au sein de ces groupes. Par exemple, les tortues marines, qui font partie des reptiles marins, apparaissent dans les archives fossiles de manière soudaine avec leurs coquilles uniques. "Vers le milieu de la période triasique (environ 175.000.000 d'années auparavant) ses membres (tortues marines) étaient déjà nombreux et possédaient les caractéristiques élémentaires des tortues. Les liens entre les tortues marines et les cotylosaures, à partir desquels elles ont certainement évolué, n'existent presque pas." (Encyclopaedia Britannica, 1971, vol. 22, p. 418)

     

    Il n'existe pas de différence entre les fossiles des anciennes tortues marines et les vivants de ces espèces qui existent aujourd'hui. Autrement dit, les tortues marines n'ont pas "évolué"; elles ont toujours été des tortues puisqu'elles ont été créées ainsi.


    Les Colacanthes vivants ont révélé à quel point les évolutionnistes peuvent aller dans l'imagination de leurs scénarii. Car, contrairement à ce qui a été dit, les Colacanthes n'avaient ni poumon primitif ni un grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes décrivaient comme un poumon primitif n'était en fin de compte qu'une poche lipide.42 De plus, le Colacanthe, présenté comme un "reptile candidat au passage du milieu marin au milieu terrestre", était en réalité un poisson qui vivait dans les profondeurs des océans, et qui n'approchait jamais la surface de plus de 180 mètres.43

    L'origine des oiseaux et des mammifères

    Selon la théorie de l'évolution, la vie est apparue et s'est développée dans la mer puis elle est passée dans le milieu terrestre grâce aux amphibiens. Ce scénario prétend également que les amphibiens sont devenus des reptiles, des créatures vivant uniquement dans le milieu terrestre. Cette hypothèse paraît peu probable, car il existe de très grandes différences entre ces deux catégories d'animaux. Par exemple, l'ouf amphibien est conçu pour se développer dans l'eau alors que l'ouf amniotique se développe sur terre. Une évolution "progressive" d'un amphibien est totalement impossible. Car, à défaut d'un ouf parfaitement conçu et entièrement développé, l'espèce ne survivra pas. De plus, et comme c'est souvent le cas, il n'existe aucune preuve de l'existence des formes transitionnelles qui sont supposées lier les amphibiens aux reptiles. Le paléontologue évolutionniste, considéré comme un spécialiste de la paléontologie des vertébrés, Robert L. Caroll a accepté l'idée que "les premiers reptiles étaient très différents des amphibiens et que leurs ancêtres n'étaient toujours pas trouvés".44

    Cependant, les scénarios désespérés des évolutionnistes sont toujours là. Et le problème de faire voler ces créatures n'est toujours pas résolu! Puisque les évolutionnistes croient que les oiseaux ont évolué d'une manière ou d'une autre, ils affirment qu'ils se sont transformés à partir de reptiles. Toutefois, aucun mécanisme parmi ceux, nombreux et divers, des oiseaux, qui sont dotés d'une structure totalement différente de celle des animaux terrestres, ne peut être expliqué par l'évolution progressive. Engin Korur, l'un des évolutionnistes turcs, reconnaît l'impossibilité d'une évolution des ailes:

    "Le point commun entre les yeux et les ailes c'est qu'ils ne peuvent fonctionner que s'ils sont complètement développés. Autrement dit, un oil à moitié développé ne peut pas voir; un oiseau dont l'aile est à moitié développée ne peut pas voler. La manière dont ces organes sont parvenus à exister demeure l'un des mystères de la nature qui reste à résoudre." 45

    Comment cette structure parfaite des ailes est-elle parvenue à exister à travers une série de mutations accidentelles reste toujours sans réponse. Il est impossible d'expliquer comment les pattes avant d'un reptile auraient pu se transformer en ailes parfaitement fonctionnelles grâce à une distorsion dans ses gènes (mutations).

    De plus, avoir des ailes n'est pas un élément suffisant pour qu'un organisme terrestre puisse voler. Les organismes terrestres sont dépourvus de plusieurs mécanismes structurels que les oiseaux utilisent pour voler. A titre d'exemple, les os des oiseaux sont beaucoup plus légers que ceux des organismes terrestres. Leurs poumons fonctionnent de manière très différente. Ils ont un système musculaire et squelettique différent ainsi qu'un système de circulation cardiaque très spécial. Ces caractéristiques sont aussi indispensables pour le vol que les ailes. Tous ces mécanismes devaient exister ensemble en même temps. Ils ne pouvaient pas se former progressivement par "accumulation". C'est pour cette raison que la théorie affirmant que les organismes terrestres ont évolué en organismes aériens est complètement fallacieuse.

    Tous ces éléments nous amènent vers une autre question: supposons que cette incroyable histoire soit vraie, alors pourquoi les évolutionnistes sont-ils incapables de trouver des fossiles dotés "de la moitié d'une aile" ou "d'une seule aile" pour prouver la véracité de leur théorie?

    UNE AUTRE PRÉTENDUE FORME TRANSITIONNELLE: ARCHÆOPTÉRYX

    En guise de réponse, les évolutionnistes prononcent le nom d'une seule créature. Il s'agit du fossile d'un oiseau nommé Archæoptéryx, qui est l'une des célèbres prétendues formes transitionnelles qui figure parmi les rares formes que les évolutionnistes s'acharnent toujours à défendre. L'Archæoptéryx, l'ancêtre des oiseaux modernes selon les évolutionnistes, a vécu il y a 150 millions d'années. La théorie prétend que les dinosaures de petites tailles, appelés vélociraptores ou droméosaures ont évolué en développant des ailes puis en volant. Ainsi, l'Archæoptéryx est supposé être une forme transitionnelle issue de ses ancêtres dinosaures, qui a commencé à voler pour la première fois.

    Or, les dernières études en date sur le fossile Archæoptéryx indiquent que cette créature n'est absolument pas une forme transitionnelle, mais plutôt une espèce d'oiseau possédant des caractéristiques différentes de celles des oiseaux d'aujourd'hui.

    DES POUMONS SPECIAUX POUR LES OISEAUX

    L'anatomie des oiseaux est très différente de celle des reptiles, les ancêtres qu'on leur attribue. Leurs poumons, par exemple, ne fonctionnent pas de la même manière. Chez les oiseaux, en effet, l'air pénètre dans le poumon par l'avant et il est expiré par l'arrière tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par les mêmes vaisseaux. Cette spécificité est liée au fait que les oiseaux ont un grand besoin d'oxygène quand ils volent. Un tel système respiratoire ne peut être l'héritage des poumons du reptile.

     

    La thèse qui défend l'idée que l'Archæoptéryx était un "oiseau à moitié" qui ne pouvait pas voler correctement était très populaire dans les cercles évolutionnistes jusqu'à très récemment. L'absence d'un sternum, c'est-à-dire l'os du thorax, chez cet animal ou du moins sa nature différente de celui des animaux volants, a été longtemps considérée comme la preuve la plus importante de l'incapacité de cet oiseau à voler correctement. (Le sternum est un os situé sous le thorax auquel sont accrochés les muscles nécessaires au vol. De nos jours, nous constatons l'existence de cet os chez tous les oiseaux volants ou pas, voire chez les chauves-souris, qui sont des mammifères volants appartenant à une famille distincte)

    Toutefois, le septième fossile Archæoptéryx trouvé en 1992 a suscité une surprise générale chez les évolutionnistes. Car, cet os thoracique, que les évolutionnistes ont longtemps cru qu'il faisait défaut existait vraiment. Ce fossile récemment découvert a été décrit dans le magazine Nature en ces termes:

    "Le septième spécimen récemment découvert de l'Archæoptéryx préserve un sternum partiellement rectangulaire, dont on a souvent soupçonné l'existence sans pour autant en avoir la preuve. Cette découverte est un témoignage de ses (l'Archæoptéryx) solides muscles de vol." 46

    Cette découverte réfute l'idée répandue que l'Archæoptéryx était à moitié oiseau et qu'il ne pouvait pas voler correctement.

    Par ailleurs, la structure des plumes de cet oiseau est l'une des preuves les plus irréfutables que l'Archæoptéryx était bel et bien un oiseau volant. Cette structure asymétrique des plumes ne peut être distinguée de celle des oiseaux modernes et par conséquent l'Archæoptéryx pouvait en effet parfaitement voler. Le célèbre paléontologue Carl O. Dunbar l'explique: "Grâce à ses plumes, l'Archæoptéryx peut clairement être classé comme un oiseau." 47

    Cette structure de plume a également révélé que l'Archæoptéryx avait un métabolisme à sang chaud. Comme nous le savons, les dinosaures et les reptiles ont le sang froid et subissent donc l'effet des températures ambiantes plutôt que de réguler par eux-mêmes la température de leur corps. L'une des fonctions importantes des plumes chez l'oiseau consiste à maintenir la température de son corps. Le fait que l'on sache que Archæoptéryx avait des plumes prouve qu'il s'agit d'un animal réel à sang chaud qui avait besoin de réguler sa propre température contrairement aux dinosaures.

     

    LES SPÉCULATIONS DES ÉVOLUTIONNISTES: LES DENTS ET LES SERRES DE L'ARCHÆOPTÉRYX

    Les deux points importants sur lesquels les évolutionnistes se basent pour justifier que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle sont les serres situées sur les ailes de l'oiseau et les dents.

    Il est vrai que l'Archæoptéryx avait des serres sur ses ailes et des dents, mais il n'en demeure pas moins que ces traits n'impliquent pas que cette créature a des points communs avec les reptiles. De plus, deux espèces d'oiseaux vivant de nos jours, les Touracos et les Hoatzins, ont des serres qui leur permettent de s'accrocher aux branches. Ces créatures sont de véritables oiseaux et ne possèdent pas de caractéristiques de reptiles. C'est pour cela qu'il est insensé d'affirmer que l'Archæoptéryx est une forme transitionnelle uniquement à cause de la présence de serres sur les ailes.

    De même, les dents dans le bec de l'Archæoptéryx ne signifient pas qu'il s'agit d'une forme transitionnelle. Les évolutionnistes font preuve de mauvaise foi lorsqu'ils affirment que ces dents sont des caractéristiques de reptiles. De nos jours, quelques reptiles possèdent des dents alors que d'autres pas. En outre, l'Archæoptéryx n'est pas la seule espèce d'oiseau possédant des dents. Il est vrai que les oiseaux avec des dents n'existent plus aujourd'hui, mais si l'on examine les archives fossiles, nous remarquons qu'à la même époque de l'Archæoptéryx et même après, voire jusqu'à très récemment, un genre différent d'oiseau existait, que l'on peut catégoriser comme "oiseau avec des dents".

    Le point le plus important c'est que la structure des dents chez l'Archæoptéryx et chez les autres oiseaux dotés de dents diffère totalement de celle que l'on trouve chez leurs ancêtres supposés, les dinosaures. Martin Stewart et Whetstone, les célèbres ornithologues, ont observé que les dents de l'Archæoptéryx et des autres oiseaux dotés de dents ont une surface plate et des grandes racines. Cela dit, les dents des dinosaures théropodes, les ancêtres supposés de ces oiseaux, sont protubérantes comme une scie avec des racines étroites.48

    Les chercheurs ont également comparé les os du poignet de l'Archæoptéryx et de ses ancêtres supposés, les dinosaures, sans constater de similitudes.49

    Les études anatomiques effectuées par des chercheurs comme Tarsitano, Hecht et A. D. Walker n'avaient abouti en réalité qu'à des erreurs d'interprétation.50 Celles-ci ont révélé certaines "similitudes" entre cette créature et les dinosaures, comme l'a confirmé John Ostrom, une autorité éminente qui prétend que l'Archæoptéryx a évolué à partir des dinosaures.

    Toutes ces découvertes indiquent que l'Archæoptéryx n'était pas un lien transitionnel mais seulement un oiseau qui fait partie de la catégorie que l'on peut appeler "oiseaux à dents".

     

    L'ARCHÆOPTÉRYX ET D'AUTRES FOSSILES D'OISEAUX ANCIENS

    Alors que les évolutionnistes ont proclamé pendant des décennies que l'Archæoptéryx est la plus grande preuve de leur scénario concernant l'évolution des oiseaux, quelques fossiles trouvés réfutent ce scénario sur d'autres aspects. 


    L'oiseau baptisé Confuciusornis a le même âge que l'Archæoptéryx.

    Lianhai Hou et Zhonghe Zhou, deux paléontologues de l'Institut Chinois de Paléontologie des Vertébrés, ont découvert un nouveau fossile d'oiseau en 1995 qu'ils ont appelé Confuciusornis. Cet oiseau était presque aussi âgé que l'Archæoptéryx (environ 140 millions d'années), mais celui-ci n'avait pas de dents. De plus, son bec et ses plumes avaient les mêmes caractéristiques que celles que l'on trouve chez les oiseaux de notre époque. Doté du même squelette que les oiseaux actuels, celui-ci avait également des serres sur ses ailes exactement comme l'Archæoptéryx. La structure spéciale appelée le "pygostyle" était présente chez cette espèce d'oiseau qui avait des plumes à la queue. Bref, cet oiseau qui avait le même âge que l'Archæoptéryx (considéré le plus vieil ancêtre de tous les oiseaux et accepté comme étant un semi-reptile), ressemblait davantage à un oiseau moderne. Ce fait a réfuté toutes les thèses des évolutionnistes qui prétendent que l'Archæoptéryx est l'ancêtre primitif de tous les oiseaux.51

    Un autre fossile, déterré en Chine en novembre 1996, a causé une confusion encore plus grande. L'existence de cet oiseau vieux de 130 millions d'années nommé Liaoningornis a été annoncée par Hou, Martin et Alan Feduccia dans la revue Science. Le Liaoningornis avait un os thoracique sur lequel étaient attachés les muscles nécessaires au vol, à l'instar des oiseaux modernes. Cet oiseau était impossible à distinguer des oiseaux modernes sur d'autres aspects. Sa seule différence était les dents qu'il avait dans la bouche. Cette situation a démontré que les oiseaux dotés de dents n'avaient pas du tout de structure primitive comme le prétendent les évolutionnistes.52 Ceci a été publié dans un article paru dans Discover "D'où viennent les oiseaux? Ce fossile nous dit qu'ils ne viennent pas des dinosaures." 53

    Un autre fossile qui réfute les allégations des évolutionnistes à l'égard de l'Archæoptéryx est Eoalulavis. La structure d'Eoalulavis, que l'on dit plus jeune que l'Archæoptéryx de 30 millions d'années, a été également observée chez les oiseaux modernes qui volaient lentement. Ceci a prouvé que 120 millions d'années auparavant, il existait des oiseaux impossibles à distinguer à plusieurs niveaux des oiseaux modernes qui volent dans les cieux.54

    Ces faits certainement indiquent une fois de plus que ni l'Archæoptéryx ni d'autres oiseaux anciens similaires n'étaient en fait des formes transitionnelles. Les fossiles n'indiquent pas que des espèces différentes ont évolué les unes à partir des autres. Au contraire, les archives fossiles prouvent que les oiseaux des temps modernes ainsi que d'autres plus archaïques tels que l'Archæoptéryx ont en fait vécu ensemble à la même époque. Cela dit, certains d'entre eux comme l'Archæoptéryx et le Confuciusornis se sont éteints et seule une partie des espèces préexistantes a pu vivre jusqu'à nos jours.

    QUELLE EST L'ORIGINE DES MOUCHES? 

    FOCUS

    Un exemple des scénarii évolutionnistes: des dinosaures qui ont développé tout d'un coup des ailes pour pouvoir attraper les mouches!

    En guise de preuve que les dinosaures se sont transformés en oiseaux, les évolutionnistes prétendent que certains dinosaures qui battaient du pied pour chasser les mouches "ont eu des ailes et se sont envolés" comme c'est le cas sur la photo.

    A défaut d'une base scientifique, cette théorie, qui est un pur produit de l'imagination, recouvre une contradiction d'une logique très simple: l'exemple avancé par les évolutionnistes pour expliquer l'origine du vol, en l'occurrence la mouche, est parfaitement capable de voler. Alors qu'un humain ne peut pas ouvrir les yeux et les refermer 10 fois en une seconde, une mouche déploie ses ailes en moyenne 500 fois par seconde. De plus, elle peut bouger ses deux ailes simultanément. La moindre dissonance dans la vibration des ailes peut provoquer la chute de la mouche mais cela n'arrive jamais.

    Les évolutionnistes devraient d'abord trouver une explication à la parfaite maîtrise par les mouches du mécanisme de vol. Or, à défaut d'une telle explication, ils se contentent d'imaginer des scénarii sur comment d'autres créatures beaucoup plus maladroites comme les reptiles ont appris à voler.

    Même la parfaite création de la mouche commune réfute les allégations de l'évolution. Le biologiste anglais Robin Wootton écrit dans un article intitulé "La conception mécanique des ailes de mouches":

    "Mieux nous connaissons le mode de fonctionnement des ailes d'insectes, plus subtiles et plus belles leurs conceptions apparaissent. Les structures sont traditionnellement conçues de manière à se déformer le moins possible; les mécanismes sont conçus pour mouvoir les composants de façons prévisibles. Les ailes d'insectes combinent les deux en un. Elles utilisent les composants avec un grand choix de propriétés élastiques, assemblées élégamment de manière à permettre les déformations adéquates pour répondre aux forces appropriées afin d'utiliser au mieux l'air. A ce jour, rares sont -s'ils existent- des mécanismes technologiques similaires." 1

    Par ailleurs, pas le moindre fossile n'existe pour prouver cette évolution imaginaire des mouches. C'est ce que le distingué zoologue français Pierre Grassé voulait dire lorsqu'il a déclaré: "Concernant les origines des insectes, nous sommes dans le noir." 2

     


    1 J. Robin Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, Cilt 263, Kasým 1990, s. 120.
    2 Pierre-P Grassé, Evolution of Living Organisms, New York: Academic Press, 1977, s. 30.

     

    Lorsqu'on examine les plumes d'oiseau en détail, on remarque qu'elles sont composées de milliers de petites vrilles attachées les unes aux autres grâces à des crochets. Cette conception unique offre une performance aérodynamique supérieure.

    Brièvement, nous pouvons dire que certaines caractéristiques de l'Archæoptéryx n'indiquent pas que cette espèce vivante est une forme transitionnelle! Stephan Jay Gould et Niles Eldredge, deux paléontologues de Harvard et évolutionnistes célèbres, acceptent l'idée que l'Archæoptéryx est une "mosaïque" abritant diverses caractéristiques dans sa forme, mais ne peut en aucun cas être considéré comme une forme transitionnelle.55

     

    LE LIEN IMAGINAIRE DE L'OISEAU-DINOSAURE

    En essayant de présenter l'Archæoptéryx comme une forme transitionnelle, les évolutionnistes prétendent que les oiseaux ont évolué à partir des dinosaures. Cependant, Alan Feduccia, l'un des plus célèbres ornithologues de l'Université de la Californie du Nord, s'oppose à cette théorie en dépit du fait qu'il est lui-même un évolutionniste. Il déclare à ce propos:

    "A vrai dire, j'ai étudié les squelettes d'oiseaux pendant 25 ans et je ne vois pas de similitudes. Je n'en vois tout simplement aucune. Les origines théropodes des oiseaux resteront à mon sens le grand point faible de la paléontologie du 20ème siècle." 56

    Prof. Alan Feduccia

    Larry Martin, un spécialiste des oiseaux anciens à l'Université du Kansas, s'oppose à l'idée que les oiseaux descendent des dinosaures. A propos de cette contradiction, Martin déclare:

    "Pour être honnête, je dirai que si je devais soutenir l'idée que les oiseaux qui ont ces caractéristiques descendent des dinosaures, je serai très embarrassé à chaque fois que je devrais me lever pour en parler." 57

    Pour résumer, le scénario de "l'évolution des oiseaux" imaginé uniquement sur la base de l'Archæoptéryx, n'est que le résultat des préjugés des évolutionnistes et de leur tendance à prendre leurs désirs pour des réalités.

     

    L'ORIGINE DES MAMMIFÈRES

    Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la théorie de l'évolution affirme que certaines créatures imaginaires sorties de la mer se seraient transformées en reptiles et que les oiseaux se seraient formés grâce à l'évolution des reptiles. Selon ce même scénario, les reptiles sont non seulement les ancêtres des oiseaux mais également des mammifères. Toutefois, il existe d'énormes failles structurelles entre les reptiles, qui ont des écailles sur le corps, un sang froid et qui se reproduisent à travers les oufs et les mammifères, qui sont dotés d'une fourrure, un sang chaud, et qui se reproduisent par accouchement.

    Un exemple des barrières structurelles qui existent entre les reptiles et les mammifères concerne la structure de la mâchoire. Les mâchoires inférieures des mammifères consistent en un os mandibulaire sur lequel sont fixées les dents. Chez les reptiles, il y a trois petits os différents sur les deux côtés de la mandibule. Une autre différence élémentaire c'est que tous les mammifères ont trois osselets dans l'oreille moyenne (marteau, enclume, étrier). Chez tous les reptiles, il existe un seul os dans l'oreille moyenne. Les évolutionnistes pensent que la mâchoire et l'oreille moyenne des reptiles sont devenues progressivement mâchoire et oreille de mammifère. Cependant, comment ce changement a-t-il eu lieu reste une question sans réponse. Particulièrement, comment une oreille à un seul os a-t-elle évolué en une oreille à trois os? Et comment l'ouïe est-elle demeurée intacte pendant le processus de changement? Ces questions demeurent à jamais sans explications. De plus, aucun fossile n'a jamais été trouvé pour établir le lien entre les reptiles et les mammifères. C'est pour cela que le paléontologue évolutionniste Roger Lewin a été contraint de déclarer: "La transition vers le premier mammifère, qui a certainement eu lieu en un ou deux lignages tout au plus, reste une énigme." 58

    LE MYTHE DE L'ÉVOLUTION DU CHEVAL

    FOCUS

    Jusqu'à très récemment, un ordre imaginaire supposé démontrer l'évolution du cheval a été présenté comme le fossile principal prouvant la théorie de l'évolution. Cependant, aujourd'hui plusieurs évolutionnistes admettent clairement que le scénario de l'évolution du cheval n'est pas convaincant. Lors d'un colloque de quatre jours sur les problèmes de la théorie évolutionniste progressive organisé en 1980 au Field Museum of Natural History à Chicago en présence de 150 évolutionnistes, l'évolutionniste Boyce Rensberger a déclaré dans son discours que le scénario de l'évolution du cheval n'a pas de fondement dans les archives fossiles et qu'aucun processus évolutif prouvant l'évolution progressive des chevaux n'a été observé:

    "L'exemple populaire de l'évolution des chevaux, qui sous-entend un ordre graduel de changements à partir de créatures, à quatre orteils dont la taille ressemble à celle du renard et qui auraient vécu il y a 50 millions d'années de cela, aux chevaux de plus grande taille à orteil unique, a été prouvé erroné depuis longtemps. Au lieu de parler d'un changement graduel, les fossiles de chaque espèce intermédiaire apparaissent très différents les uns des autres, demeurent inchangés et s'éteignent par la suite. On ne connaît aucune forme transitionnelle." 1

    Le célèbre paléontologue Colin Patterson, directeur du Musée d'Histoire Naturelle d'Angleterre où étaient exposés les schémas de "l'évolution du cheval" a déclaré ce qui suit sur cette exposition qui était toujours ouverte au public au rez-de-chaussée du Musée:

    "Plusieurs histoires ont été tissées, certaines plus imaginatives que d'autres, à propos de la véritable nature de cette histoire (celle de la vie). L'exemple le plus répandu, qui est toujours exposé en bas, concerne l'évolution du cheval préparé probablement quelques cinquante années plus tôt. Cet exemple a été présenté comme la vérité absolue dans une série successive de manuels scolaires. Je pense que c'est lamentable, particulièrement lorsque les personnes qui proposent ce genre d'histoires sont probablement eux-mêmes conscients qu'il s'agit en partie de pure spéculation." 2

    Par conséquent, sur quoi se base-t-on pour invoquer le scénario de "l'évolution du cheval"? Celui-ci a été conçu grâce à des tableaux trompeurs qui comportent une organisation ordonnée de fossiles de diverses espèces ayant vécu à des époques très distancées en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique du Nord et en Europe tout simplement en accord avec l'imagination fertile des évolutionnistes. Il existe plus de 20 tableaux de l'évolution du cheval proposés par divers chercheurs. Les évolutionnistes ne se sont jamais mis d'accord sur ces arbres généalogiques, qui sont d'ailleurs très différents les uns des autres. Le seul point commun c'est l'idée que l'Eohippus, une créature de la taille d'un chien, ayant vécu à l'époque éocène 55 millions d'années auparavant a été l'ancêtre du cheval (Equus). Mais, les prétendues lignes de descendance de l'Eohippus à l'Equus sont totalement inconsistantes.

    L'écrivain scientifique évolutionniste Gordon R. Taylor explique cette vérité avouée à demi voix, dans son livre The Great Evolution Mystery (Le grand mystère de l'évolution):

    "Mais peut-être que le plus grand point faible du darwinisme réside dans le fait que les évolutionnistes n'ont jamais pu trouver des phylogénies convaincantes ou des séquences d'organismes prouvant un changement évolutif majeur. Le cheval est souvent mentionné comme l'exemple par excellence. Cela dit, la lignée qui descend de l'Eohippus vers l'Equus est très fantasque. Elle est supposée démontrer un accroissement continu de taille mais la vérité est que certaines variantes d'Equus sont plus petites que l'Eohippus et non pas plus grandes. Il est possible de rassembler des spécimens de sources diverses et les présenter dans un ordre convaincant en apparence. Mais, il n'existe aucune preuve que ces variantes étaient organisées dans cet ordre dans le temps." 3

    Tous ces faits sont des preuves solides que les tableaux de l'évolution du cheval, présentés comme la preuve la plus solide du darwinisme, ne sont en fait que des contes fantastiques et peu vraisemblables.

     

    - Boyce Rensberger, Houston Chronicle, November 5, 1980, p.15
    2- Colin Patterson, Harper's, February 1984, p.60
    3- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, London, 1984, p. 230

     

    George Gaylord Simpson, l'un des grands spécialistes en évolution et pionniers du néo-darwinisme, a fait le commentaire suivant sur ce fait qui laisse perplexe les évolutionnistes:

    "L'événement le plus surprenant dans l'histoire de la vie est le changement du Mésozoïque, l'âge des reptiles, à celui des mammifères. C'est comme si le rideau était descendu tout d'un coup sur la scène, où les rôles étaient occupés par les reptiles, particulièrement les dinosaures, en grand nombre et en diversité étonnante, et levé à nouveau sur la même scène. Or, cette fois-ci sans les dinosaures et avec d'autres reptiles en grand nombre avec une nouvelle distribution, en l'occurrence dans les rôles principaux, les mammifères dont on a à peine évoqué l'existence lors des actes précédents."59

    De plus, lorsque les mammifères sont apparus soudainement, ils étaient déjà très différents les uns des autres. Des animaux aussi divers que les chauves-souris, les chevaux, les souris et les baleines sont tous des mammifères et sont tous apparus à la même époque géologique. Il est impossible d'établir une relation évolutive entre eux, même si l'on élargissait l'horizon de l'imagination. Le zoologue évolutionniste, R. Eric Lombard écrit dans un article paru dans le magazine Evolution:

    "Ceux qui cherchent des informations spécifiques utiles à la construction de phylogénies des taxa mammifères seront déçus." 60

    Tout cela démontre que tous les êtres vivants sont apparus sur terre de manière soudaine, et complètement formés, sans passer par un processus évolutif. Cela prouve concrètement que ces êtres ont été créés. Or, les évolutionnistes tentent d'interpréter l'arrivée des espèces par ordre spé-cifique comme preuve de l'évolution. Cela dit, cet ordre successif d'apparition n'est autre que "l'ordre de création", puisqu'il est impossible de parler d'un processus évolutif. Grâce à une création parfaite et supérieure, les océans et les terres ont été remplis d'êtres vivants, puis survint la création de l'homme. Contrairement à l'histoire de "l'homme singe" imposée aux masses par la propagande médiatique, l'hom-me est arrivé sur terre de manière soudaine sous une forme complète.

    Des interprétations illusoires des fossiles

    Avant d'entrer dans les détails du mythe de l'évolution humaine, nous devons tout d'abord évoquer la méthode de propagande qui a convaincu le public de l'idée que des créatures hommes-singes avaient vécu jadis. Cette méthode de propagande utilise des "reconstructions" établies en référence aux fossiles. La reconstruction s'apparente à dessiner une image ou à construire un modèle d'un vivant sur la base d'un seul os -parfois seulement un fragment- déterré. L'"homme-singe" que l'on voit dans les journaux, les revues ou les films n'est qu'une reconstruction.

    Puisque les fossiles sont généralement désordonnés et incomplets, quelle que soit la conjecture qui en ressort elle ne peut être que spéculation. En fait, les reconstructions (dessins ou modèles) présentées par les évolutionnistes sur la base des restes de fossiles sont le fruit de spéculations précisément afin de valider la thèse évolutionniste. Un anthropologue de Harvard, David R. Pilbeam insiste sur ce fait lorsqu'il déclare: "Au moins sur le plan paléoanthropologique, les données sont encore tellement clairsemées que la théorie pèse lourdement sur les interprétations. Par le passé, les théories avaient clairement fait refléter nos idéologies actuelles à la place des données réelles." 61 Puisque les individus sont très sensibles à l'information visuelle, ces reconstructions servent parfaitement l'objectif des évolutionnistes, en l'occurrence convaincre les masses que ces créatures reconstruites ont bel et bien existé jadis.

    DES DESSINS FICTIFS ET TROMPEURS
     

    Sur les photos, les évolutionnistes donnent forme à des traits qui ne laissent pas de traces fossiles, tels que la structure du nez et des lèvres, celle des cheveux, des sourcils et d'autres poils corporels, afin de soutenir la théorie de l'évolution. Ils fabriquent également des photos détaillées montrant ces créatures imaginaires en train marcher avec leurs familles, en train de chasser ou d'effectuer d'autres tâches quotidiennes. Toutes ces images ne sont que le fruit de l'imagination et n'ont pas d'existence dans les archives fossiles.

    A ce stade, nous devons mentionner un point spécifique: les reconstructions basées sur les restes d'os ne peuvent que révéler les caractéristiques générales de l'objet, puisque les vrais détails distinctifs sont les tissus tendres qui disparaissent rapidement avec le temps. Par conséquent, face à l'interprétation spéculative des tissus tendres, les dessins ou modèles reconstruits deviennent entièrement dépendants de l'imagination de la personne qui les produit. Earnst A. Hooten, de l'Université de Harvard, explique la situation en ces termes:

    "Tenter de restaurer les parties tendres est une opération encore plus hasardeuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles et la pointe du nez ne laissent aucun indice sur les parties osseuses du dessous. Vous pouvez tout aussi aisément établir les traits d'un chimpanzé ou les linéaments d'un philosophe à partir d'un modèle crânien du Neandertal. Ces présumées restaurations d'hommes anciens n'ont que très peu de valeur scientifique, voire aucune et ne peuvent que tromper le public. Donc, ne vous fiez pas aux reconstructions." 62

    TROIS RECONSTRUCTIONS DIFFERENTES A PARTIR DU MEME CRANE

    Paru dans le Sunday Times, le 5 avril 1964 Un dessin de Maurice Wilson Une reconstitution de N. Parker, National Geographic, septembre 1960.

    A vrai dire, les évolutionnistes inventent ces "histoires grotesques" et finissent même par donner différents visages au même squelette. Par exemple, les trois différents dessins reconstruits pour le fossile appelé Australopithecus Robustus (Zinjanthropus), sont un exemple célèbre de contrefaçon.

    L'interprétation subjective des fossiles ou la fabrication de plusieurs reconstructions imaginaires démontre le nombre de fois où les évolutionnistes recourent à la triche. Ceci dit, ce n'est rien en comparaison aux mensonges tissés tout au long de l'histoire de l'évolution.

     

    Des interprétations illusoires des fossiles

     

    Avant d'entrer dans les détails du mythe de l'évolution humaine, nous devons tout d'abord évoquer la méthode de propagande qui a convaincu le public de l'idée que des créatures hommes-singes avaient vécu jadis. Cette méthode de propagande utilise des "reconstructions" établies en référence aux fossiles. La reconstruction s'apparente à dessiner une image ou à construire un modèle d'un vivant sur la base d'un seul os -parfois seulement un fragment- déterré. L'"homme-singe" que l'on voit dans les journaux, les revues ou les films n'est qu'une reconstruction.

     

    Puisque les fossiles sont généralement désordonnés et incomplets, quelle que soit la conjecture qui en ressort elle ne peut être que spéculation. En fait, les reconstructions (dessins ou modèles) présentées par les évolutionnistes sur la base des restes de fossiles sont le fruit de spéculations précisément afin de valider la thèse évolutionniste. Un anthropologue de Harvard, David R. Pilbeam insiste sur ce fait lorsqu'il déclare: "Au moins sur le plan paléoanthropologique, les données sont encore tellement clairsemées que la théorie pèse lourdement sur les interprétations. Par le passé, les théories avaient clairement fait refléter nos idéologies actuelles à la place des données réelles." 61 Puisque les individus sont très sensibles à l'information visuelle, ces reconstructions servent parfaitement l'objectif des évolutionnistes, en l'occurrence convaincre les masses que ces créatures reconstruites ont bel et bien existé jadis.

     
    DES DESSINS FICTIFS ET TROMPEURS
     

    Sur les photos, les évolutionnistes donnent forme à des traits qui ne laissent pas de traces fossiles, tels que la structure du nez et des lèvres, celle des cheveux, des sourcils et d'autres poils corporels, afin de soutenir la théorie de l'évolution. Ils fabriquent également des photos détaillées montrant ces créatures imaginaires en train marcher avec leurs familles, en train de chasser ou d'effectuer d'autres tâches quotidiennes. Toutes ces images ne sont que le fruit de l'imagination et n'ont pas d'existence dans les archives fossiles.
     

    A ce stade, nous devons mentionner un point spécifique: les reconstructions basées sur les restes d'os ne peuvent que révéler les caractéristiques générales de l'objet, puisque les vrais détails distinctifs sont les tissus tendres qui disparaissent rapidement avec le temps. Par conséquent, face à l'interprétation spéculative des tissus tendres, les dessins ou modèles reconstruits deviennent entièrement dépendants de l'imagination de la personne qui les produit. Earnst A. Hooten, de l'Université de Harvard, explique la situation en ces termes:

     

    "Tenter de restaurer les parties tendres est une opération encore plus hasardeuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles et la pointe du nez ne laissent aucun indice sur les parties osseuses du dessous. Vous pouvez tout aussi aisément établir les traits d'un chimpanzé ou les linéaments d'un philosophe à partir d'un modèle crânien du Neandertal. Ces présumées restaurations d'hommes anciens n'ont que très peu de valeur scientifique, voire aucune et ne peuvent que tromper le public. Donc, ne vous fiez pas aux reconstructions." 62

     

    TROIS RECONSTRUCTIONS DIFFERENTES A PARTIR DU MEME CRANE

    Paru dans le Sunday Times, le 5 avril 1964 Un dessin de Maurice Wilson Une reconstitution de N. Parker, National Geographic, septembre 1960.
     

    A vrai dire, les évolutionnistes inventent ces "histoires grotesques" et finissent même par donner différents visages au même squelette. Par exemple, les trois différents dessins reconstruits pour le fossile appelé Australopithecus Robustus (Zinjanthropus), sont un exemple célèbre de contrefaçon.

     

    L'interprétation subjective des fossiles ou la fabrication de plusieurs reconstructions imaginaires démontre le nombre de fois où les évolutionnistes recourent à la triche. Ceci dit, ce n'est rien en comparaison aux mensonges tissés tout au long de l'histoire de l'évolution.

    Le scénario de l'évolution humaine

    Dans les chapitres précédents, nous avons vu qu'il n'existe aucun mécanisme naturel qui permet aux êtres vivants d'évoluer et que les espèces vivantes sont apparues, non pas grâce à un processus évolutif mais plutôt de manière soudaine dans leur structure parfaite que nous connaissons aujourd'hui. Cela signifie, qu'elles ont été créées individuellement et que par conséquent "l'évolution humaine" n'a jamais eu lieu.

    Que proposent donc les évolutionnistes comme base pour cette histoire?

    Cette base c'est l'existence de nombreux fossiles que les évolutionnistes utilisent pour fabriquer leurs interprétations imaginaires. Tout au long de l'histoire, plus de 6.000 espèces de singes ont vécu et plusieurs d'entre elles se sont éteintes. Aujourd'hui, seul 120 espèces vivent encore sur terre. Ces 6.000 espèces environ, dont la majorité s'est éteinte, constituent une mine intarissable pour les évolutionnistes.

    Les évolutionnistes ont rédigé le scénario de l'évolution humaine en arrangeant dans l'ordre croissant, du plus petit au plus grand, quelques crânes adaptés à leur objectif; ils ont également mis des crânes de certaines races humaines éteintes depuis longtemps. Conformément à ce scénario, les hommes et les singes modernes ont les mêmes ancêtres. Ces créatures ont évolué dans le temps et certaines d'entre elles sont devenues les singes que l'on connaît aujourd'hui alors qu'un autre groupe est devenu l'homme d'aujourd'hui, suivant une autre branche de l'évolution.

    Toutefois, toutes les découvertes paléontologiques, anatomiques et biologiques ont démontré que cette prétendue évolution n'est que fiction comme toutes les autres. Aucune preuve irréfutable n'a été présentée pour prouver qu'il existe une relation entre l'homme et le singe, exception faite des contrefaçons, distorsions, dessins et commentaires trompeurs.

    Les archives fossiles nous indiquent que tout au long de l'histoire, les hommes ont toujours été des hommes et les singes toujours des singes. Les fossiles présentés par les évolutionnistes comme ancêtres des hommes, appartiennent en fait à des races humaines ayant vécu jusqu'à environ 10.000 années plus tôt, puis ont fini par disparaître. En outre, plusieurs communautés humaines vivant aujourd'hui ont les mêmes traits physiques que ces races éteintes, que les évolutionnistes prétendent être les ancêtres de l'homme. Ces faits sont des preuves tangibles que l'homme n'est jamais passé par un processus évolutif quelle que soit l'époque historique.

    Le plus important dans tout cela, c'est qu'il existe de nombreuses différences anatomiques entre les singes et les hommes et qu'aucune d'entre elles n'est du genre à survenir à travers un processus évolutif. Par exemple, le fait d'être un "bipède" est une caractéristique propre à l'homme et constitue le trait principal qui distingue celui-ci des autres animaux.

     

    L'ARBRE GÉNÉALOGIQUE IMAGINAIRE DE L'HOMME

    Selon ce que prétend Darwin, l'homme moderne a évolué à partir de créatures qui ressembleraient à des singes. Pendant ce prétendu processus évolutif, qui aurait débuté 4 à 5 millions d'années auparavant, des "formes transitionnelles" auraient existé; elles constituent la transition entre l'homme moderne et ses ancêtres. Selon ce scénario complètement imaginaire, quatre "catégories" élémentaires sont établies:

    1- Australopithèques

    2- Homo Habilis

    3- Homo Erectus

    4- Homo Sapiens

    Les évolutionnistes appellent le prétendu premier ancêtre commun de l'homme et du singe, "l'Australopithèque". Ce nom signifie "singe d'Afrique du Sud". L'Australopithèque, qui n'est autre qu'une ancienne espèce de singe disparue depuis longtemps, existait sous différents types. Certains sont forts, alors que d'autres sont plus petits de taille et plus minces.

    UN SEUL OS DE MACHOIRE COMME LE DEBUT DE L'INSPIRATION


    Le premier fossile de Ramapithèques trouvé: une mâchoire manquante composée de deux parties (sur la droite). Les évolutionnistes ont osé dessiner les Ramapithèques, leurs familles et l'environnement dans lequel ils ont vécu, sur la seule base de ces deux os de mâchoires.

    Les évolutionnistes classifient l'étape suivante de l'évolution humaine sous l'appellation "Homo" c'est-à-dire "homme". Selon ce que prétendent les évolutionnistes, les être vivants de la série Homo sont plus développés que l'Australopithèque et pas très différents de l'homme moderne. Celui-ci, en l'occurrence l'Homo Sapiens, est supposé s'être développé lors de la dernière étape de l'évolution de cette espèce.

    Les fossiles comme "l'homme de Java", "l'homme de Pékin" et "Lucy", qui apparaissent dans les médias de temps à autre et dont regorgent les ouvrages et manuels évolutionnistes, font partie de l'une des quatre espèces mentionnées plus haut. On pense également que ces espèces se divisent en sous-espèces.

    Certaines formes transitionnelles du passé, tels les Ramapithèques, ont dû être exclues de l'arbre généalogique imaginaire de l'évolution après que l'on s'est rendu compte qu'il ne s'agissait que de singes très ordinaires.69

    En établissant la chaîne de relation sous cette forme "Australopithèques> Homo Habilis> Homo Erectus> Homo Sapiens", les évolutionnistes sous-entendent que chacune de ces espèces est l'ancêtre de l'autre. Toutefois, les récentes découvertes effectuées par les paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo Habilis, l'Homo Erectus existaient dans différentes parties du monde à la même époque. De plus, une certaine partie des humains classifiés en tant que Homo Erectus ont vécu jusqu'à une période proche des temps modernes. L'Homo Sapiens Néandertalien et l'Homo Sapiens (l'homme moderne) ont existé côte à côte dans la même région. Cette situation indique l'infondé des allégations évolutionnistes, en l'occurrence que les uns sont les ancêtres des autres.

    Intrinsèquement, toutes les découvertes et recherches scientifiques ont révélé que les fossiles n'indiquent pas qu'un processus évolutif a eu lieu comme le prétendent les évolutionnistes. Les fossiles, que les évolutionnistes considèrent comme les ancêtres de l'humanité, appartiennent en fait à diverses espèces d'hommes ou de singes.

    Par conséquent, quels sont les fossiles humains et quels sont ceux des singes? Est-il possible d'en considérer quelques-uns comme des formes transitionnelles? Pour avoir les réponses, il va falloir examiner de plus près chaque catégorie.

     

    L'AUSTRALOPITHÈQUE: UNE ESPÈCE DE SINGE

    L'Australopithèque, c'est-à-dire la première catégorie, signifie "le singe du sud". On croit que ces créatures sont apparues pour la première fois en Afrique il y a 4 millions d'années de cela et qu'elles auraient vécu jusqu'à 1 million d'années avant notre époque. Il existe quelques catégories au sein des Australopithèques. Les évolutionnistes croient que la plus ancienne espèce d'Australopithèque est l'Australopithèque Afarensis. Après cela l'A. Africanus, qui a des os plus minces, puis l'A. Robustus, dont les os sont relativement plus robustes. En ce qui concerne l'A. Boisei, quelques chercheurs l'acceptent en tant qu'espèce différente alors que d'autres le considèrent comme une sous-espèce de l'A. Robustus.

    Toutes les espèces d'Australopithèques sont des singes qui n'existent plus mais qui ressemblent à ceux que l'on connaît aujourd'hui. Leurs capacités crâniennes sont similaires voire plus faibles que celles des chimpanzés que l'on connaît aujourd'hui. Leurs mains et leurs pattes sont dotées d'organes en saillie qui leur permettent de s'accrocher et d'escalader les arbres exactement comme le font les chimpanzés de nos jours. Leurs pieds leur permettent de s'accrocher aux branches d'arbres. Ils sont de petite taille (maximum 130 cm) et à l'instar des chimpanzés d'aujourd'hui, les Australopithèques mâles sont plus grands que les femelles. Plusieurs traits comme leur crâne, le rapprochement des yeux, la molaire tranchante, la structure mandibulaire, les mains longues et les pieds de petite taille sont autant de preuves qui démontrent que ces êtres vivants n'étaient pas différents des singes actuels.

    Les évolutionnistes prétendent que même si les Australopithèques ont l'anatomie d'un singe, ils marchaient debout comme les humains et non pas comme les singes.

    "Marcher debout" comme le prétendent les évolutionnistes est en réalité une opinion soutenue depuis des décennies par les paléoanthropologues tels Richard Leakey et Donald C. Johanson. Toutefois, plusieurs scientifiques ont mené des recherches sur les structures squelettiques des Australopithèques et ont réfuté cet argument. Des recherches poussées effectuées sur des spécimens d'Australopithèque par deux anatomistes anglais et américain de renommée mondiale, en l'occurrence Lord Solly Zuckerman et le Professeur Charles Oxnard, ont prouvé que ces créatures n'étaient pas des bipèdes et qu'elles avaient la même démarche que celle des singes d'aujourd'hui. Après avoir étudié les os de ces fossiles pendant 15 ans grâce au financement accordé par le gouvernement britannique, Lord Zuckerman assisté d'une équipe de 5 spécialistes est arrivé à la conclusion suivante: les Australopithèques n'étaient qu'une espèce ordinaire de singes et n'étaient absolument pas des bipèdes, malgré le fait que Zuckerman est lui-même un évolutionniste.70 De plus, Charles E. Oxnard, un autre évolutionniste connu pour les recherches qu'il a menées sur la question, a également établi la relation entre le squelette de l'Australopithèque et les orangs-outans modernes.71 Enfin, en 1994 une équipe de l'Université de Liverpool a inauguré une recherche d'une grande ampleur afin d'aboutir à une décision finale. L'équipe a conclu que "les Australopithèques sont des quadrupèdes".72

    Bref, les Australopithèques n'ont aucun lien avec les humains et ne sont qu'une espèce de singes qui s'est éteinte depuis longtemps.

     

    HOMO HABILIS: LE SINGE QUI FUT PRÉSENTÉ COMME UN HUMAIN

    La grande similitude qui existe entre les structures squelettiques et crâniennes des Australopithèques et des chimpanzés en plus de la preuve établie que ces créatures ne marchaient pas debout, a causé d'énormes difficultés aux paléoanthropologues. Car, selon la machination imaginée par les évolutionnistes, l'Homo Erectus vient après l'Australopithèque. Comme le préfixe "homo" (c'est-à-dire humain) l'indique, Homo Erectus est une catégorie humaine et son squelette est droit. Sa capacité crânienne est deux fois plus grande que celle de l'Australopithèque. Une transition directe à partir de l'Australopithèque, qui est un singe ressemblant au chimpanzé, vers l'Homo Erectus qui a un squelette similaire à celui de l'homme de nos jours, est tout à fait invraisemblable même selon la théorie de l'évolution. Par conséquent, "les liens" en l'occurrence les "formes transitionnelles" sont nécessaires. C'est de cette nécessité qu'est né l'Homo Habilis.

    L'AUSTRALOPITHÈQUE AFARENSIS: UN SINGE DONT L'ESPÈCE EST ÉTEINTE

     

     Le premier fossile trouvé en Ethiopie, Hadar, supposé appartenir à l'espèce Australopithecus Afarensis: AL 288-1 ou "Lucy". Pendant longtemps, les évolutionnistes ont tout essayé pour prouver que "Lucy" était capable de marcher debout; toutefois les dernières recherches ont établi que celle-ci était un singe ordinaire qui ne pouvait pas marcher debout.


    Le fossile Australopithèque Afarensis AL 333-105 ci-dessous appartient à un jeune membre de cette espèce. C'est la raison pour laquelle la saillie n'apparaît pas encore sur son crâne.

     



    UN AUSTRALOPITHEQUE     UN CHIMPANZE MODERNE

    Ci-dessus, nous voyons le crâne du fossile Australopithèque Afarensis AL 444-2, et ci-dessous le crâne d'un singe contemporain. La similitude évidente prouve que A. Afarensis est une espèce de singe ordinaire sans la moindre caractéristique "humaine".

    C'est durant les années 60 que la classification de l'Homo Habilis a été avancée par la famille Leakeys, qui est une famille de "chasseurs de fossiles". Selon les Leakeys, cette nouvelle espèce qu'ils ont classifiée comme Homo Habilis est dotée d'une capacité crânienne assez large, de la possibilité de marcher debout et d'utiliser des instruments fabriqués en pierre ou en bois. Ainsi, cette espèce aurait pu être l'ancêtre de l'homme.

    Les fossiles de cette même espèce, découverts au cours des années 80 allaient complètement changer cette donne. Certains chercheurs tels que Bernard Wood et C. Loring Brace se basaient sur ces fossiles trouvés récemment pour déclarer que l'Homo Habilis, qui signifie "l'homme capable d'utiliser des outils" devait être classé parmi les Australopithèques Habilis, en l'occurrence "le singe sud-africain capable d'utiliser des outils". Car l'Homo Habilis partageait plusieurs caractéristiques avec les singes appelés Australopithèques. Il avait les mains longues, les jambes courtes et un squelette similaire à celui des Australopithèques. Ses doigts et orteils étaient parfaitement adaptés à l'escalade. Sa structure mandibulaire était très similaire à celle des singes de nos jours. La capacité crânienne moyenne de l'Homo Habilis était de 600 cm3 ce qui indique qu'il s'agissait bien d'un singe. Bref, l'Homo Habilis, qui fut présenté comme une espèce différente par certains évolutionnistes, était en fait une espèce de singe comme tous les autres Australopithèques.

    L'HOMO HABILIS: UNE AUTRE ESPÈCE DE 
    SINGE ÉTEINTE
     

    Pendant longtemps, les évolutionnistes ont soutenu que les créatures appelées Homo Habilis pouvaient marcher debout. Ils pensaient avoir trouvé le lien entre le singe et l'homme. Toutefois, les nouveaux fossiles Homo Habilis que Tim White a découverts en 1986 et baptisés OH 62 réfutaient cette assertion. Ces fragments de fossiles ont démontré que l'Homo Habilis avait de longs bras et de petites jambes, exactement comme les singes contemporains. Ce fossile a mis fin à l'affirmation que l'Homo Habilis était un bipède capable de marcher droit. En réalité, Homo Habilis n'était rien d'autre qu'un membre d'une espèce de singes.

    "OH 7 Homo Habilis" ci-dessous à gauche a été le fossile qui décrivait le mieux les caractéristiques mandibulaires des espèces Homo Habilis. Ce fossile est doté de grandes dents incisives. Ses molaires sont petites. La forme de la mandibule est carrée. Toutes ces caractéristiques rendent ces mandibules très similaires à celles des singes contemporains. Autrement dit, la mandibule de l'Homo Habilis confirme une fois de plus que ce vivant est en réalité un singe.

    Les recherches effectuées plus tard ont en effet indiqué que l'Homo Habilis n'était pas différent des Australopithèques. Les fossiles du crâne et du squelette OH62 trouvés par Tim White ont démontré que ces espèces avaient une capacité crânienne réduite, des mains longues et des jambes courtes, ce qui leur permettait d'escalader les arbres exactement comme le font les singes aujourd'hui.

    Les analyses détaillées, conduites par l'anthropologue américaine Holly Smith en 1994, indiquent que l'Homo Habilis n'était pas un "homo", c'est-à-dire "humain" mais plutôt un "singe". A propos des analyses effectuées sur les dents des Australopithèques, Homo Habilis, Homo Erectus et Homo Néandertalien, Smith a déclaré ce qui suit:

    "Si l'on se restreint dans les analyses fossiles aux spécimens qui remplissent ces critères, les modèles du développement dentaire des Australopithèques graciles et Homo Habilis restent classifiés parmi les singes africains. Ceux des Homo Erectus et du Néandertalien sont classés avec les humains." 73

    Au cours de la même année, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zooneveld, des spécialistes en anatomie, sont arrivés à la même conclusion par le biais d'une méthode complètement différente. Celle-ci était basée sur une analyse comparative des canaux semi-circulaires dans l'oreille interne des humains et des singes qui permettent de se tenir en équilibre. Les canaux des humains, qui marchent droits, différaient considérablement de ceux des singes, qui marchaient courbés. Les canaux des oreilles internes des Australopithèques, pour ne citer que ceux-là, et les spécimens des Homo Habilis analysés par Spoor, Wood et Zonneveld étaient similaires aux singes actuels. Les canaux des oreilles internes des Homo Erectus étaient les mêmes que ceux de l'homme d'aujourd'hui.74

    Cette découverte a donné deux résultats importants:

    1- Les fossiles connus sous l'appellation Homo Habilis n'appartenaient pas à la catégorie "homo", c'est-à-dire, la catégorie humaine, mais plutôt à celle des Australopithèques, en l'occurrence les singes.

    2- L'Homo Habilis et l'Australopithèque avaient tous les deux une démarche courbée et par conséquent le squelette d'un singe. Ils n'avaient aucune relation avec les humains.

     

    HOMO RUDOLFENSIS: LE VISAGE ARTICULÉ INCORRECTEMENT

    Le terme Homo Rudolfensis est le nom donné à quelques fragments fossiles déterrés en 1972. La catégorie que ce fossile est sensé représenter était appelée Homo Rudolfensis puisque ces fragments fossiles avaient été trouvés à Rudolf River au Kenya. La majorité des paléoanthropologues a accepté l'idée que ces fossiles n'appartenaient pas à une espèce distincte mais qu'en réalité l'être vivant appelé Homo Rudolfensis était un Homo Habilis.

    Richard Leakey, qui a déterré les fossiles, présenta le crâne qu'il avait appelé "KNM-ER 1470" et déclara que celui-ci était vieux de 2,8 millions d'années. C'était la plus grande découverte de l'histoire de l'anthropologie. Elle eut un effet considérable. Selon Leakey, cet être, qui avait une capacité crânienne réduite comme les Australopithèques mais également le visage d'un homme, était le lien manquant entre l'Australopithèque et l'être humain. Cependant après un court laps de temps, on a découvert que le visage quasi-humain du crâne KNM-ER 1470 qui apparaissait fréquemment sur les couvertures des revues scientifiques résultait en fait d'une articulation défectueuse des fragments crâniens. Ceci aurait pu être un acte délibéré. Le Professeur Tim Bromage, qui a mené des études sur le visage humain, a dévoilé en 1992 ce fait à l'aide d'une simulation assistée par ordinateur:

    "Lorsqu'il (KNM-ER 1470) a été reconstitué pour la première fois, le visage a été adapté à la boîte crânienne de manière presque verticale, presque comme les visages plats des humains modernes. Or, les études effectuées récemment sur les relations anatomiques démontrent que le visage devait être largement saillant, créant ainsi un aspect de singe, plutôt comme les visages des Australopithèques." 75

    Le paléoanthropologue évolutionniste J. E. Cronin commente ce fait de la manière suivante:

    ".son visage construit de manière relativement robuste, son clivus naso-alvéolaire plutôt plat, (rappelant les faces plates des Australopithèques), une largeur crânienne maximale réduite (au niveau des temporales), des canines solides et de larges molaires (comme l'indiquent les racines qui restent) sont des traits relativement primitifs qui allient le spécimen aux membres du taxon Australopithèque Africanus." 76

    C. Loring Brace de l'Université du Michigan est arrivé à la même conclusion après les analyses qu'il a réalisées sur la mâchoire et la structure dentaire du crâne 1470 et a déclaré que la taille de la mâchoire et de la partie contenant les molaires ont démontré que ER 1470 avait exactement le visage et les dents d'un Australopithéque.77

    Le professeur Alan Walker, un paléoanthropologue de l'Université de John Hopkins qui a effectué des recherches sur KNM-ER 1470 comme Leakey, défend l'idée que cet être vivant ne doit pas être classifié en tant que "homo", c'est-à-dire une espèce humaine comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis, mais plutôt inclut parmi l'espèce Australopithèque.

    Pour résumer, les classifications comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis qui sont présentées comme des liens transitionnels entre les Australopithèques et les Homo Erectus sont totalement imaginaires. Comme beaucoup de chercheurs l'ont confirmé récemment, ces êtres vivants sont membres de la série Australopithèque. Toutes leurs caractéristiques anatomiques démontrent qu'ils sont tous membres d'une espèce de singe ou d'une autre. 78

    Ce fait a été confirmé par une étude de deux anthropologues évolutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, publiée en 1999 dans la revue Science. Wood et Collard ont expliqué que les catégories de l'Homo Habilis et de l'Homo Rudolfensis (le crâne 1470) étaient imaginaires et que les fossiles qui leur ont été attribués doivent correspondre au genre Australopithèque:

    "Plus récemment, des espèces fossiles ont été attribuées à l'Homo sur la base d'une similitude absolue de la taille du cerveau, les interférences au niveau de la capacité linguistique et de la fonction des mains, ainsi que leur capacité à façonner des outils en pierre. Sauf rares exceptions, la définition et l'utilisation du genre dans le cadre de l'évolution humaine et la délimitation de l'Homo n'ont jamais été considérées comme des notions problématiques. Toutefois, les données récentes, les nouvelles interprétations des preuves disponibles, et les limites des archives 2paléoanthropologiques réfutent les critères actuels qui régissent l'attribution des taxa à l'Homo. En pratique, les fossiles des hominidés sont classés en tant qu'Homo sur la base d'un critère ou plus sur quatre. Il est évident maintenant qu'aucun de ces critères n'est satisfaisant. Le "Rubicon cérébral" pose problème car la capacité crânienne absolue n'a pas beaucoup de sens sur le plan biologique. De même, il existe des preuves irréfutables que la capacité du langage ne saurait être déduite de l'apparence grossière du cerveau et que les parties cérébrales dont dépend le langage ne sont pas si bien localisées comme l'avaient laissé entendre les études précédentes.

    .En d'autres termes, avec les hypodigmes de Homo Habilis et Homo Rudolfensis qui lui sont attribués, le genre Homo n'est pas un bon genre. Ainsi, H. Habilis et H. Rudolfensis (ou Homo Habilis au sens large pour ceux qui n'adhèrent pas à la subdivision taxonomique du "premier Homo" DOIVENT ETRE RETIRES du genre Homo. L'alternative taxonomique évidente, en l'occurrence le transfert d'une ou des deux taxa à l'un des premiers hominidés (hominin genera) existants, n'est sûrement pas dénuée de problèmes. Mais, NOUS RECOMMANDONS QUE, POUR LE MOMENT, HOMO HABILIS ET HOMO RUDOLFENSIS SOIENT TRANSFERES AU GENRE DES AUTRALOPITHEQUES." 79

    Les conclusions tirées par Wood et Collard confirment ce que nous venons d'expliquer. Il n'y a jamais eu d'"ancêtres humains" à travers l'histoire. Les créatures présentées en tant que tels sont en réalité des singes qui doivent être classés dans le genre Australopithèque. Les archives fossiles démontrent qu'il n'existe aucune relation évolutive entre les singes disparus et l'Homo, l'être humain, qui apparaît soudainement dans les archives fossiles.

     

    HOMO ERECTUS, PUIS PAR LA SUITE, LES ÊTRES HUMAINS

    Selon les plans imaginés par les évolutionnistes, l'évolution interne de l'espèce Homo s'est effectuée dans l'ordre suivant: premièrement, l'Homo Erectus, puis l'Homo Sapiens archaïque et l'homme de Neandertal, plus tard l'homme de Cro-Magnon et après l'homme moderne. Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que des races humaines originales. La différence entre elles n'est pas plus grande que celle entre un inuit et un noir ou un pygmée et un Européen.

    Examinons alors en premier chef l'Homo Erectus, qui est présenté comme l'espèce la plus primitive. Comme le sous-entend le terme "erect", "Homo Erectus" signifie "l'homme marchant droit". Les évolutionnistes ont dû distinguer ces hommes des précédents en ajoutant la qualité de "droiture" car tous les fossiles d'Homo Erectus disponibles sont droits à un point qui n'a pas été observé chez les spécimens d'Australopithèques ou d'Homo Habilis. Il n'existe aucune différence entre le squelette de l'homme moderne et celui de l'Homo Erectus.

    La raison principale qu'invoquent les évolutionnistes pour définir l'Homo Erectus en tant que "primitif" est sa capacité crânienne (900-1.100 cm3), plus réduite que la moyenne chez l'homme moderne, ainsi que ses sourcils épais. Cependant, il y a de nombreuses personnes de nos jours qui ont la même capacité crânienne que l'Homo Erectus (par exemple, les pygmées) et il existe d'autres races qui ont des sourcils saillants (les aborigènes australiens à titre d'exemple).

    L'HOMO ERECTUS: UNE ANCIENNE RACE HUMAINE

    Homo Erectus signifie "l'homme qui se tient droit". Tous les fossiles inclus dans cette espèce appartiennent à des races humaines particulières. Puisque la majorité des fossiles des Homo Erectus ne partage pas la même caractéristique, il est assez difficile de définir ces hommes selon leurs crânes. C'est la raison pour laquelle divers chercheurs évolutionnistes ont établi plusieurs classifications et appellations. Ci-dessus sur la gauche, nous pouvons voir un crâne qui a été découvert à Koobi Fora, en Afrique en 1975. Il définit globalement l'Homo Erectus. Sur la droite, un crâne: Homo Ergaster KNM-ER 3733, est celui qui recouvre les mystères en question.

    Les capacités crâniennes de tous ces fossiles Homo Erectus sont de 900 à 1100 cm3. Ces chiffres correspondent aux limites des capacités crâniennes contemporaines.

    KNM-WT 15000 ou le squelette de l'enfant de Turkana sur la droite est probablement le plus vieux et le plus complet des fossiles humains trouvés à ce jour. Les recherches menées sur ce fossile, supposé être vieux de 1,6 millions d'années, démontrent qu'il appartient à un enfant de 12 ans dont la taille aurait atteint 1,80 m s'il avait vécu jusqu'à l'adolescence. Ce fossile, qui ressemble largement à la race du Neandertal, est la preuve par excellence qui réfute la thèse évolutionniste.

    L'évolutionniste Donald Johnson décrit ce fossile en ces termes: "Il était grand et mince. Sa forme corporelle et ses membres ressemblent largement à ceux des Africains équatoriaux. La taille de ses membres était parfaitement adaptée à celle des adultes blancs d'Amérique du Nord."

    Tout le monde s'accorde sur le fait que la différence de la capacité crânienne ne signifie pas nécessairement une différence dans le niveau d'intelligence ou dans les capacités. L'intelligence dépend plus de l'organisation interne du cerveau que du volume de celui-ci.80

    Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo Erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java trouvés en Asie. Toutefois, on s'est rendu compte après que ces deux fossiles n'étaient pas une source solide. L'homme de Pékin consistait d'éléments faits en plâtre puisque les originaux étaient perdus, alors que l'homme de Java se "composait" d'un fragment de squelette en plus d'un os de pelvis trouvé à quelques mètres du squelette sans la moindre indication que cet os de pelvis a bel et bien appartenu à ce même être humain. C'est pour cette raison que les fossiles de l'Homo Erectus trouvés en Afrique ont eu cette importance grandissante. (Il y a lieu de précser que certains fossiles appartenant prétendument à l'Homo Erectus ont été inclus dans une seconde catégorie appelée "Homo Ergaster" par certains évolutionnistes. Il existe un désaccord entre eux à ce sujet. Nous considérerons tous ces fossiles comme faisant partie de l'Homo Erectus.)

    DES MARINS DE SEPT CENT MILLE ANS

    "Les premiers humains étaient plus intelligents que nous le pensons."

    Publié dans le New Scientist, le 14 mars 1998. Selon cette information, les humains appelés Homo Erectus par les évolutionnistes étaient des marins habiles 700 milles ans auparavant. Ces humains, qui détenaient suffisamment de connaissances et de technologie et possédaient une culture qui leur permettait d'utiliser les voies marines pour le transport, ne sauraient être considérés "primitifs".

    Le spécimen le plus célèbre parmi les Homo Erectus trouvés en Afrique est celui de "Narikotome Homo Erectus" ou l'"Enfant de Turkana" trouvé à proximité du lac Turkana, Kenya. Il a été confirmé que ce fossile était celui d'un enfant de 12 ans, qui aurait mesuré 1,83 m lorsqu'il était adolescent. La structure droite du squelette est similaire à celle de l'homme moderne. A ce propos, le paléoanthropologue Alan Walker a déclaré qu'il doutait qu'un "pathologiste moyen puisse faire la différence entre le squelette du fossile et celle d'un homme moderne".81 En ce qui concerne le crâne, Walker a déclaré "qu'il ressemblait beaucoup à celui d'un homme de Neandertal".82 Comme nous allons le voir dans le prochain chapitre, le Neandertal est une race d'homme moderne. Aussi, l'Homo Erectus est-il lui aussi une race d'homme moderne.

    Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences entre Homo Erectus et l'homme moderne ne sont pas plus qu'une variété raciale:

    "Nous devons également voir la différence dans la forme du crâne, le degré de saillie du visage, la robustesse des arcades, etc. Ces différences ne sont plus prononcées que celles qui existent de nos jours entre les races géographiquement distinctes des humains modernes. Cette différence biologique se manifeste lorsque les populations sont séparées géographiquement les unes des autres pendant un laps de temps considérable." 83

    Le Professeur William Laughlin de l'Université du Connecticut a effectué des examens anatomiques très poussés sur les inuits et les populations des îles Aleut. Il a constaté qu'ils étaient très similaires à l'Homo Erectus. Il en a conclu que ces races disparues étaient en fait diverses races d'Homo Sapiens (homme moderne).

    "Lorsque l'on observe les grandes différences qui séparent des groupes éloignés tels que les eskimos et les aborigènes, qui appartiennent à la catégorie Homo Sapiens, il nous parait justifié de conclure que le Sinanthrope (un spécimen erectus - ALC) appartient à cette même espèce diverse." 84

    Nous avons souvent entendu ces derniers temps au sein de la communauté scientifique que l'Homo Erectus est une classification superflue et que les fossiles attribués à la catégorie Homo Erectus ne sont pas si différents des Homo Sapiens au point de les considérer comme une espèce à part. La revue American Scientist a résumé les discussions à propos de cette question. Une conférence a été tenue à ce propos en 2000:

    "La majorité des participants à la conférence de Senckenberg ont été impliqués dans un débat enflammé, lancé par Milford Wolpoff de l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et leurs collègues, sur le statut taxonomique de l'Homo Erectus. Ils ont appuyé avec force que l'Homo Erectus n'était pas valide en tant qu'espèce et que celle-ci devait ainsi être éliminée. Tous les membres du genre Homo, depuis 2 millions d'années jusqu'à nos jours, n'étaient finalement qu'une seule grande espèce variée, Homo Sapiens, sans interruptions ni subdivisions naturelles. Le sujet de la conférence: l'Homo Erectus n'existait pas." 85

    LE NEANDERTAL: DES HOMMES ROBUSTES

    Ci-dessus, un Homo Sapiens Neanderthalenssis, Amud, un crâne découvert en Israël. Le Neandertal est connu pour sa robustesse tout en étant de petite taille. Il n'en demeure pas moins que le propriétaire de ce crâne devait mesurer 1,80 de taille. Sa capacité crânienne est le plus grande jamais découverte: 1740 cm3. Pour toutes ces raisons, ce fossile figure parmi les preuves principales qui réfutent la thèse que le Neandertal était une espèce primitive.

    Dire que "l'Homo Erectus n'existait pas" signifie que "l'Homo Erectus n'est pas une espèce différente de l'Homo Sapiens, mais plutôt qu'elle fait partie intégrante de celle-ci".

    Par ailleurs, il existe une grande faille entre l'Homo Erectus, la race humaine et les singes qui précèdent l'Homo Erectus dans le scénario de "l'évolution humaine", (Australopithèque, Homo Habilis, Homo Rudolfensis). Ceci signifie que les premiers hommes sont apparus soudainement dans les archives fossiles et directement sans une histoire évolutive. Il ne peut y avoir d'indication plus claire sur le fait qu'ils ont été créés.

    Or admettre ce fait va à l'encontre de toute la philosophie dogmatique et l'idéologie prônées par les évolutionnistes. Ainsi, ils tentent de présenter l'Homo Erectus, qui est une véritable race humaine, en tant que créature à moitié singe. Dans leurs reconstitutions d'Homo Erectus, ils persistent à dessiner des traits simiens. Par ailleurs, avec des méthodes de dessins similaires, ils humanisent les singes tels que les Australopithèques ou Homo Habilis. Grâce à cette méthode, ils cherchent à "dresser une approximation" entre les singes et les humains et combler ainsi la faille entre ces deux catégories

    Le scénario de l'évolution humaine

    LE NEANDERTAL


    DE FAUX MASQUES:Même si le Neandertal n'était pas différent de l'homme moderne, il est toujours représenté comme un homme-singe par les évolutionnistes.

     Les hommes de Neandertal sont des êtres humains qui sont apparus soudainement 100 mille années auparavant en Europe puis ils sont disparus - ou ont été assimilés en se mélangeant à d'autres races - doucement mais rapidement il y a de cela 35 mille ans. Leur unique différence en comparaison avec l'homme moderne est leur squelette qui est plus robuste et leur capacité crânienne qui est légèrement plus grande.

    Les hommes de Neandertal sont une race humaine et ce fait est admis par presque tous aujourd'hui. Les évolutionnistes ont tous essayé pour les faire paraître comme des "espèces primitives". Or, toutes les découvertes démontrent qu'ils n'étaient pas si différents d'un homme "robuste" qui remonterait une rue de nos jours. Une des autorités dans le domaine, Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de l'Université du Nouveau Mexique écrit:

    "Les comparaisons détaillées effectuées entre les restes de squelette du Neandertal et ceux d'hommes modernes ont démontré qu'il n'existe aucune indication claire dans l'anatomie du Neandertal qui montre que les capacités locomotives, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques de celui-ci sont inférieures à celles des hommes d'aujourd'hui." 86

    Plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme du Neandertal comme une sous-espèce de l'homme moderne et l'appellent "Homo Sapiens Neandertalensis". Les découvertes prouvent que les hommes du Neandertal enterraient leurs morts, fabriquaient des instruments de musique et partageaient des affinités culturelles avec l'Homo Sapiens qui vivait à cette même époque. Pour être plus précis, l'homme du Neandertal est quelqu'un de "robuste" dont la race est tout simplement disparue avec le temps.

    HOMO SAPIENS ARCHAÏQUE, HOMO HEILDERBERGENSIS ET L'HOMME CRO-MAGNON

    L'Homo Sapiens archaïque est la dernière étape avant l'homme contemporain selon le scénario imaginé par les évolutionnistes. A vrai dire, les évolutionnistes n'ont pas grand-chose à dire à propos de ces hommes. Car, il n'existe que des différences très mineures entre eux et les hommes modernes. Certains chercheurs vont même jusqu'à dire que les représentants de cette race sont encore vivants à ce jour, en l'occurrence les aborigènes d'Australie par exemple. A l'instar de l'Homo Sapiens, les aborigènes ont des sourcils épais et saillants, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et une capacité crânienne légèrement réduite. De plus, d'importantes découvertes ont été faites indiquant que ce genre d'homme a vécu en Hongrie et dans certains villages d'Italie jusqu'à très récemment.

    Le groupe qualifié de Homo Heilderbergensis dans les ouvrages évolutionnistes est en réalité le même que l'Homo Sapiens archaïque. La raison pour laquelle deux termes sont utilisés pour la même race humaine émane de la différence conceptuelle qui règne chez les évolutionnistes. Tous les fossiles inclus dans la classification d'Homo Heilderbergensis indiquent que les populations qui étaient anatomiquement similaires aux Européens modernes ont vécu 500 mille ans, voire 740 mille ans auparavant, premièrement en Angleterre puis en Espagne.

    On estime que l'homme Cro-Magnon a vécu 30.000 années auparavant. Il a un crâne en forme de dôme et un front large. Son crâne de 1.600 cm3 est au dessus de la moyenne de l'homme contemporain. Son crâne est doté de sourcils épais et saillants en plus d'une saillie arrière qui caractérise tant l'homme du Neandertal que l'Homo Erectus.

    Même si l'homme de Cro-Magnon est considéré une race européenne, la structure et le volume de sa boite crânienne ressemblent davantage à ceux que l'on trouve chez des races vivant en Afrique ou dans les Tropiques de nos jours. Partant de cette similitude, il est supposé que le Cro-Magnon est une race africaine archaïque. Certaines découvertes paléoanthropologiques ont démontré que les races d'homme Cro-Magnon et Neandertal se sont mélangées l'une à l'autre pour former les bases des races d'aujourd'hui. En outre, on s'accorde aujourd'hui à dire que les représentants de la race Cro-Magnon vivent encore dans diverses régions du continent africain et certaines régions françaises, comme la Salute ou la Dordogne. On peut également trouver des populations similaires en Pologne et en Hongrie.

     

    LES ESPÈCES VIVANT AU MÊME ÂGE QUE LEURS ANCÊTRES

    Nos investigations jusque là nous ont permis d'avoir une idée assez claire: le scénario de "l'évolution humaine" est une fiction pure et simple. Pour qu'un tel arbre généalogique puisse exister, une évolution progressive du singe vers l'homme aurait dû avoir lieu et des archives fossiles auraient dû être trouvés. Cependant, il existe une brèche énorme entre les singes et les humains. Les structures squelettiques, les capacités crâniennes, et les critères tels que la démarche droite ou légèrement inclinée vers l'avant distinguent les hommes des singes. (Nous avons mentionné que lors d'une recherche menée en 1994 sur les canaux d'équilibre de l'oreille interne, l'Australopithèque et Homo Habilis étaient classifiés en tant que singes, alors que Homo Erectus était classifié comme humain.)

    Une autre découverte de taille prouvant qu'aucun arbre généalogique ne peut exister entre ces espèces différentes, c'est que ces espèces présentées comme étant les ancêtres les unes des autres ont vécu simultanément. Si, comme le prétendent les évolutionnistes, l'Australopithèque s'est transformé en Homo Habilis, qui à son tour s'est transformé en Homo Erectus, les périodes où ces espèces ont vécu auraient dû se suivre. Or, un tel ordre chronologique n'existe pas.


    UNE AIGUILLE VIEILLE DE 26 MILLES ANNEES

     

    Un fossile intéressant qui prouve que le Neandertal utilisait les vêtements: une aiguille vielle de 26 milles ans. (D. Johanson, B. Edgar, From Lucy to Language, p. 99)

    Selon les estimations des évolutionnistes, les Australopithèques auraient vécu il y a 40 millions d'années jusqu'à 1 million d'années auparavant. Les êtres vivants classés comme Homo Habilis, en revanche, auraient vécu jusqu'à 1,7-1,9 millions d'années auparavant. L'Homo Rudolfensis, supposé avoir été plus "développé" que l'Homo Habilis, est vieux d'entre 2,5 à 2,8 millions d'années. C'est-à-dire que l'Homo Rudolfensis est plus vieux que l'Homo Habilis de presque 1 million d'années, dont il est supposé être "l'ancêtre". En revanche, l'âge de l'Homo Erectus remonte à 1,6-1,8 millions d'années auparavant, ce qui signifie que les spécimens d'Homo Erectus sont apparus sur terre à la même époque que son supposé ancêtre, en l'occurrence l'Homo Habilis.

    Alan Walker confirme cet état de fait en affirmant qu'"il existe des preuves en Afrique de l'Est d'une survie tardive d'Australopithèques contemporains premièrement de Homo Habilis puis de Homo Erectus."87 Louis Leakey a trouvé des fossiles d'Australopithèques, d'Homo Habilis et d'Homo Erectus presque à proximité les uns des autres dans la gorge Olduvai, la couche Bed II.88

    Il est très peu probable que cet arbre généalogique ait pu exister. Un paléontologue de Harvard, Stephen Jay Gould explique cette impasse de l'évolution même si lui-même est un évolutionniste:

    "Qu'est devenue notre échelle s'il existe trois lignées d'hominidés qui coexistent (A. Africanus, le robuste Australopithèque et H. Habilis), aucun n'étant de toute évidence descendu de l'autre? En outre, aucun d'eux ne fait preuve de tendances évolutives durant leur existence sur terre." 89

    Lorsque l'on passe de l'Homo Erectus à l'Homo Sapiens, nous observons encore qu'il n'existe pas d'arbre généalogique. Il existe des preuves démontrant que l'Homo Erectus et l'Homo Sapiens archaïques ont continué à vivre jusqu'à 27.000 ans voire 10.000 ans avant notre ère. Dans les marais de Kow en Australie, des crânes d'Homo Erectus ont été découverts. Ils seraient âgés d'environ 13.000 ans. Dans l'île de Java, un crâne vieux de 27.000 ans appartenant à un Homo Erectus a été découvert.90

     

    L'HISTOIRE SECRÈTE DES HOMO SAPIENS


    L'un des principaux périodiques évolutionnistes, Discover, a choisi comme couverture de l'un des numéros un visage humain vieux de 800 milles ans. On pouvait lire comme titre la question suivante: "Ce visage est-il notre passé?"

    Le fait le plus célèbre et le plus intéressant qui réfute la base même de cet arbre généalogique imaginaire conçu par la théorie de l'évolution, c'est l'histoire humaine que l'on ne croyait pas si ancienne. Les données paléontologiques ont révélé que les Homo Sapiens qui nous ressemblaient exactement ont vécu il y un million d'années.

    C'est grâce à Louis Leakey, le célèbre paléoanthropologue évolutionniste, que l'on a réalisé les premières découvertes à ce sujet. En 1932, dans la région de Kanjera autour du lac Victoria au Kenya, Leakey a découvert plusieurs fossiles appartenant à l'âge Pléistocène moyen. Ces fossiles n'étaient pas si différents de l'homme actuel. Ceci dit, l'âge Pléistocène moyen équivaut à un million d'années auparavant.91 Depuis que ces découvertes ont été réalisées, l'arbre généalogique de l'évolution a été complètement bouleversé, ce qui a poussé certains paléoanthropologues évolutionnistes à ne pas tenir compte de ces découvertes. Or, Leakey a toujours affirmé que ses estimations étaient correctes.

    Juste au moment où cette controverse commençait à baisser d'intensité, un fossile découvert en Espagne en 1995 a remarquablement révélé que l'histoire des Homo Sapiens était plus ancienne que ne l'on ne le croyait. Ledit fossile a été découvert dans une grotte appelée Gran Dolina dans la région d'Atapuerca, par trois paléoanthropologues espagnols de l'Université de Madrid. Le fossile en question appartenait au visage d'un enfant de 11 ans qui ressemblait exactement à n'importe quel homme moderne. Ceci dit, cet enfant était mort depuis 800.000 ans. La revue Discover a relaté en détail cet épisode dans son numéro de décembre 1997.

    Ce fossile a même fait douter Ferreras, qui dirigeait les travaux d'excavation à Gran Dolina. Il a affirmé:

    "Nous nous attendions à quelque chose de grand, quelque chose de large. je veux dire, quelque chose de "primitif". un peu comme l'enfant de Turkana. Or, ce que l'on a trouvé c'est un visage tout à fait moderne. C'est très étonnant à mon sens. Cela fait partie des choses qui vous bouleversent. Trouver quelque chose d'aussi imprévisible que ça. Non pas trouver de fossiles; trouver des fossiles est tout aussi imprévisible, mais là n'est pas le problème. Ce qui est le plus surprenant c'est de trouver dans le passé quelque chose qui selon vous appartient au présent. C'est comme trouver. un lecteur de cassette dans la Gran Dolina. Ce serait surprenant. On ne s'attend pas à trouver des cassettes et des lecteurs de cassettes à l'âge Pléistocène inférieur. Trouver un visage moderne c'est exactement pareil. Nous étions très surpris lorsque nous l'avons aperçu." 92

    Le fossile a souligné le fait que l'histoire de l'Homo Sapiens devait remonter à 800 mille ans auparavant. Après avoir retrouvé leurs esprits suite au premier choc, les évolutionnistes qui ont découvert le fossile ont décidé que celui-ci appartenait à une espèce différente. Car, selon l'arbre généalogique des évolutionnistes, aucun Homo Sapiens n'a pu avoir vécu il y a 800 mille ans. Par conséquent, ils ont créé une espèce imaginaire baptisée "Homo Antecessor" et ont inclus le crâne d'Atapuerca sous cette classification.

     

    UNE HUTTE VIELLE DE 1,7 MILLIONS D'ANNÉES

    La découverte d'une hutte vielle de 1,7 millions d'années avait choqué la communauté scientifique. Cette hutte ressemblait à celle utilisée par certains Africains de nos jours.

    Il y a eu plusieurs découvertes qui dé-montrent que l'Homo Sapiens remonte à une époque plus ancienne que 800 mille années. L'un d'entre elles c'est la découverte réalisée par Louis Leakey durant les années 1970 dans la gorge d'Olduvai. Dans cet endroit, au niveau de la couche Bed II, Leakey a découvert que l'Australopithèque, l'Homo Habilis et l'Homo Erectus sont des espèces qui ont existé à la même période. Ce qui est d'autant plus intéressant c'est la structure que Leakey a trouvée dans cette même couche (Bed II). En effet, Leakey avait trouvé les restes d'une hutte en pierre. Ce qui était étonnant, c'est que ce type même de construction que l'on retrouve aujourd'hui dans certaines régions d'Afrique ne pouvait être construit que par des Homo Sapiens! Selon les découvertes de Leakey, l'Australopithèque, l'Homo Habilis, l'Homo Erectus, et l'homme moderne ont dû coexister il y a environ 1,7 millions d'années auparavant.93 Cette découverte sape certainement les fondements de la théorie évolutionniste qui prétend que l'homme moderne a évolué à partir d'une créature qui ressemble au singe, comme l'Australopithèque.

     

    EMPREINTES DE PAS DE L'HOMME MODERNE VIEILLES DE 3,6 MILLIONS D'ANNÉES!

    En effet, quelques autres découvertes font remonter les origines de l'homme moderne à environ 1,7 millions d'années. L'une des plus importantes d'entre elles consiste dans la découverte des empreintes de pas à Laetoli en Tanzanie par Mary Leakey en 1977. Ces empreintes ont été découvertes dans une couche qui serait, selon les calculs, vieille de 3,6 millions d'années, voire plus. Ces empreintes n'étaient pas différentes de celles de l'homme moderne.

    Ces empreintes découvertes par Mary Leakey ont été examinées ensuite par de nombreux paléoanthropologues célèbres, tels Don Johanson et Tim White. Les résultats étaient les mêmes. White a écrit:

    "Soyez-en sûrs. Elles sont similaires aux empreintes des pas des humains mo-dernes. Si l'on trouvait une dans le sable d'une plage californienne et que l'on demandait à un enfant de 4 ans ce que c'est, celui-ci dirait immédiatement que quelqu'un a marché ici. Ni lui ni vous ne seriez capable de déterminer la différence entre cette empreinte et des centaines d'autres sur la plage." 94


    Les traces de pas de Laetoli appartenaient aux hommes modernes, même s'ils étaient vieux de plusieurs millions d'années.

    Après examen des empreintes, Louis Robbins de l'Université de Californie a fait le commentaire suivant:

    "La cambrure est surélevée - l'individu de petite taille avait une voûte plantaire plus élevée que la mienne - et le gros orteil est grand et aligné avec le second. Les orteils adhèrent au sol comme le font les orteils humains. Cela n'existe pas chez les autres formes animales." 95

    Les examens effectués sur la forme morphologique des empreintes ont démontré encore une fois que ces empreintes étaient humaines, voire plus: elles étaient celles d'un homme moderne (Homo Sapiens). Rusell Tuttle qui a procédé à cet examen a écrit:

    "Un Homo Sapiens de petite taille aux pieds nus pouvait avoir laissé ces traces. Dans toutes les caractéristiques morphologiques visibles, il est impossible de différencier les pieds qui ont laissé ces marques de ceux des hommes modernes." 96

    Une étude objective de ces empreintes a révélé à qui elles appartenaient réellement. En réalité, ces empreintes consistaient en 20 empreintes fossilisées d'un humain âgé de 10 ans et 27 autres appartenant à un humain encore plus jeune. Ils étaient certainement des individus modernes comme nous-mêmes.

    Cette situation a mis les empreintes de Laetoli au centre des discussions pendant des années. Les paléontologues évolutionnistes ont tenté vainement de trouver une explication. Car, il leur était difficile d'accepter l'idée qu'un homme moderne marchait sur terre il y a 3,6 millions d'années. Durant les années 1990, cette "explication" commençait à prendre forme. Les évolutionnistes ont décidé que ces empreintes étaient certainement celles d'un Australopithèque. Car, selon leur théorie, il était impossible qu'une espèce Homo existe 3,6 millions d'années auparavant. Russell H. Tuttle a écrit ce qui suit dans son article publié en 1990:

    "En somme, les caractéristiques de l'empreinte vieille de 3,5 millions d'années, trouvée sur le site G à Laetoli ressemblent à celles d'humains modernes déchaussés. Aucune de ces caractéristiques n'indique que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins capables que nous autres. Si l'on ne savait pas que les empreintes G étaient si vieilles, nous aurions conclu certainement que ces empreintes ont été laissées par des membres de notre genre Homo. Quoi qu'il en soit, nous devons mettre en suspens la légère supposition que les empreintes de Laetoli ont été laissées par les semblables de Lucy, l'Australopithèque Afarensis." 97

    Pour résumer, ces empreintes supposées vieilles de 3,6 millions d'années ne pouvaient pas appartenir à l'Australopithèque. La seule raison pour penser qu'elles auraient pu appartenir à celui-ci c'est qu'elles ont été trouvées dans une couche volcanique vielle de 3,6 millions d'années. Elles ont été attribuées à l'Australopithèque partant du principe que les humains n'auraient pas existé à cette époque si lointaine.

    Ces interprétations des empreintes de Laetoli nous démontrent une réalité très importante. Les évolutionnistes consolident leur théorie non pas à travers une réflexion scientifique mais malgré celle-ci. Nous sommes ici devant une théorie défendue de manière aveugle à n'importe quel prix soit en ignorant, soit en manipulant toutes ces découvertes pour servir le dessein des évolutionnistes.

    Enfin, la théorie de l'évolution n'est pas de la science, mais plutôt un dogme que l'on soutient en dépit de la science.

     

    LA BIPÉDIE, IMPASSE DE L'ÉVOLUTION

     

    Un autre exemple qui réfute la thèse de l'arbre généalogique établi par les évolutionnistes: une mandibule humaine moderne (Homo Sapiens) vielle de 2,3 millions d'années. Cette mandibule, qui porte le code A.L. 666-1, fut découverte à Hadar en Ethiopie. Les évolutionnistes la qualifie de "découverte très surprenante". (D. Johanson, Blake Edgar, From Lucy to Language, p. 169)

    Hormis les archives fossiles que nous avons traitées jusque là, des différences gigantesques distinguent les hommes des singes, ce qui réfute cette fiction qui est l'évolution humaine. L'une de ces différences consiste dans la démarche.

    Les humains marchent droit, debout sur leurs deux jambes. C'est une manière très spéciale de se mouvoir que l'on ne connaît pas chez les autres espèces. D'autres animaux ont une capacité limitée de bouger lorsqu'ils se mettent debout sur deux pattes. Les animaux comme les ours, les singes ne peuvent bouger ainsi que très rarement, et pas pour très longtemps, comme lorsqu'ils veulent atteindre une source de nourriture. Normalement, leurs squelettes penchent vers l'avant et ils marchent sur quatre pattes.

    Alors, est ce que les bipèdes ont évolué des quadrupèdes comme le prétendent les évolutionnistes?

    Bien évidemment non. Les recherches ont démontré que l'évolution de la bipédie n'a jamais eu lieu et qu'elle n'était pas possible de toute manière. Premièrement, la bipédie n'est pas un avantage évolutif. La manière dont bougent les singes est de loin plus facile, plus rapide et plus efficace que la démarche de l'homme. L'homme ne peut pas bouger ni en sautant d'arbre en arbre sans toucher le sol comme le font les chimpanzés, ni courir à 125 km/heure comme un guépard des Indes. Au contraire, puisque l'homme marche sur ses jambes, il se déplace plus lentement sur le sol. De même, et également pour cette raison l'espèce humaine est la moins protégée dans la nature en terme de mouvement et de défense. Selon la logique de l'évolution, les singes n'auraient pas dû évoluer et adopter la démarche des bipèdes: les humains auraient dû en revanche évoluer en quadrupèdes.

    Les évolutionnistes se trouvent dans une autre impasse. La bipédie ne sert pas le modèle de "développement progressif" du darwinisme. Celui-ci, qui constitue la base de l'évolution, exige l'existence d'une démarche "hybride" entre celle des bipèdes et des quadrupèdes. Or, avec les recherches assistées par ordinateur menées en 1996 par la pa-léoanthropologue anglais Robin Crompton, celui-ci a démontré qu'une telle démarche "hybride" ne pouvait exister. Crompton a alors déduit ce qui suit: un être vivant peut soit marcher debout ou à quatre pattes.98 Une démarche intermédiaire entre ces deux manières ne peut être possible à cause d'une exigence démesurée en énergie. C'est pour cela qu'il est impossible pour un mi-bipède d'exister.

    La gigantesque différence entre l'homme et le singe ne se limite pas uniquement à la bipédie. Plusieurs autres questions restent à ce jour sans réponses. Par exemple, la capacité cérébrale, la parole et ainsi de suite. A ce propos, la paléoanthropologue évolutionniste, Elaine Morgan, avoue ce qui suit:

    "Quatre des mystères les plus extraordinaires à propos des humains sont: 1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes? 2) Pourquoi ont-ils perdu leurs fourrures? 3) Pourquoi ont-ils développé des cerveaux aussi grands? 4) Pourquoi ont-ils appris à parler?

    Les réponses orthodoxes à ces questions sont: 1) "Nous n'en savons toujours rien" 2) "Nous n'en savons toujours rien" 3) "Nous n'en savons toujours rien" 4) "Nous n'en savons toujours rien". La liste des questions peut être largement plus longue sans pour autant que les réponses n'en deviennent moins monotones." 99

     

    L'ÉVOLUTION: UNE CROYANCE ÉLOIGNÉE DE LA SCIENCE

    Lord Solly Zuckerman est l'un des scientifiques les plus célèbres et les plus respectés du Royaume Uni. Il a étudié pendant des années les archives fossiles et a conduit plusieurs recherches détaillées. Il a reçu le titre honorifique de "Lord" pour ses contributions à la science. Zuckerman est un évolutionniste. Par conséquent, ses commentaires sur la théorie de l'évolution ne peuvent pas être considérés comme des remarques perverses. Toutefois, après des années de recherches menées sur les archives fossiles incluses dans le scénario de l'évolution humaine, il est arrivé à la conclusion qu'un tel arbre généalogique ne peut exister en réalité.

    Zuckerman a également effectué un "éventail scientifique" intéressant. Il a constitué un éventail de disciplines partant de celles qu'il considère scientifiques à celles qu'il ne considère pas en tant que telles. Selon cet éventail, les disciplines les plus "scientifiques" - sur la base de données concrètes - sont la chimie et la physique. Après, figurent la biologie et les sciences sociales. A la fin de la liste, parmi les disciplines "les moins scientifiques", on trouve les conceptions à "perception extrasensorielle" -des concepts comme la télépathie et le sixième sens- puis à la fin "l'évolution humaine". Zukcerman explique ce raisonnement:

    "Nous divergeons donc du sentier de la vérité objective vers ceux des sciences biologiques présumées, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire fossile de l'homme, où tout est possible pour celui qui y croit - et où le fervent croyant arrive parfois à croire plusieurs choses contradictoires en même temps." 100


    Les recherches récentes ont établi qu'il était impossible pour un quadrupède, à la démarche inclinée, d'évoluer en bipède.

    Dans un article rédigé par Robert Lee, l'éditeur de Discovering Archeology, une revue importante qui traite des origines de l'homme, on peut lire: "La recherche des ancêtres humains donne plus de chaleur que de lumière". Il cite les propos d'un paléoanthropologue évolutionniste célèbre, Tim White:"Nous sommes tous frustrés par toutes ces questions auxquelles nous n'arrivons pas à trouver de réponses." 101

    L'article traite de l'impasse de la théorie de l'évolution sur les origines de l'homme et l'infondé de la propagande à ce sujet:

    "Il n'y a probablement aucun domaine scientifique aussi controversé que la recherche des origines de l'homme. Les grands paléontologues ne s'accordent même pas sur les détails les plus élémentaires de l'arbre généalogique humain. A chaque fois que de nouvelles branches apparaissent, un grand tapage médiatique s'en suit pour que tout cela se révèle faux à la découverte d'un nouveau fossile." 102

    Ce même fait a été récemment accepté par l'éditeur de la célèbre revue Nature, Henry Gee. Dans son livre In Search of Deep Time, publié en 1999, Gee considère que les schémas évolutionnistes à propos de l'évolution humaine sont des "inventions humaines créées après les faits et adaptées aux préjugés humains". Il ajoute:

    "Prendre une série de fossiles et prétendre que ces derniers représentent une lignée n'est pas une hypothèse scientifique vérifiable, mais plutôt une affirmation dont la validité n'est pas supérieure à celle d'un conte que l'on raconte au lit - amusant peut-être, même instructif, mais sûrement pas scientifique." 103

    Pourquoi donc autant de scientifiques s'accrochent-ils à ce dogme? Pourquoi essaient-ils depuis si longtemps de maintenir leur théorie en vie, même au prix de devoir admettre un nombre incalculable de conflits et d'ignorer les preuves qu'ils ont trouvées?

    La seule réponse c'est qu'ils craignent le fait qu'ils vont devoir affronter s'ils renoncent à la théorie de l'évolution. Ce fait c'est que l'homme fut créé par Dieu. Ce fait est inacceptable pour eux étant donné les présuppositions et la philosophie matérialiste à laquelle ils croient.

    Ainsi, ils racontent des mensonges au monde et à eux-mêmes, en utilisant les médias avec qui ils collaborent. S'ils n'arrivent pas à trouver les fossiles adaptés, ils en "fabriquent" sous forme de dessins imaginaires ou de modèles fictifs afin de tenter de donner l'impression que des fossiles, prouvant la théorie de l'évolution, existent réellement. Une partie des médias qui partage leurs opinions matérialistes tente également de tromper le public en instillant l'histoire de l'évolution dans l'inconscient des individus.

    Quoi qu'ils fassent, la vérité est claire: l'homme n'est pas arrivé dans cette existence à travers un processus d'évolution mais plutôt suite à la création divine. Ainsi, celui-ci est responsable envers le Créateur même s'il ne veut pas l'assumer.

    L'impasse moléculaire de l'évolution

    Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la théorie de l'évolution.

    Dans les chapitres précédents de ce livre, nous avons exposé comment les archives fossiles réfutent la théorie de l'évolution. A vrai dire, nous n'avions même pas besoin de cette argumentation car la théorie de l'évolution s'effondre par elle-même sans que l'on arrive à mentionner "l'évolution des espèces" et la preuve des fossiles. C'est la question de l'apparition de la vie sur terre qui invalide dès le départ la théorie de l'évolution.

    En effet, la théorie de l'évolution prétend que la vie a commencé avec une cellule qui elle-même s'est formée par hasard. Selon ce scénario, quatre milliards d'années auparavant, divers éléments chimiques sans vie ont connu une réaction dans l'atmosphère terrestre principale, donnant ainsi naissance à la première cellule vivante grâce aux effets de la foudre et de la pression.

    Premièrement, il y a lieu de préciser que ce n'est absolument pas scientifique de prétendre que des matériaux inanimés peuvent se grouper pour former la vie. C'est une supposition qui jusque là n'a été prouvée par aucune observation ni expérience. La vie n'est générée que par la vie. Chaque cellule vivante est formée par mitose d'une autre cellule. Personne dans le monde, même pas dans les laboratoires les plus sophistiqués, n'a encore réussi à constituer une cellule vivante en regroupant des matériaux inanimés.

    La théorie de l'évolution prétend que la cellule vivante, qui ne peut pas être produite même grâce au cerveau humain, au savoir et à la technologie, a réussi à se former dans les conditions primordiales de la vie. Dans les pages suivantes, nous examinerons pourquoi cette hypothèse est contraire aux principes les plus élémentaires de la science et de la raison.

     

    LE CONTE DE LA "CELLULE PRODUITE PAR HASARD"

    Si l'on croit qu'une cellule vivante peut exister par hasard, personne ne peut nous empêcher de croire l'histoire suivante. C'est l'histoire d'un village:

    Un jour, une masse d'argile coincée entre les rochers sur une terre stérile a été mouillée par la pluie. La masse argileuse sèche et se solidifie au contact du soleil et prend une forme rigide et résistante. Ensuite, ces rochers qui ont également servi de moule, ont été réduits d'une certaine manière en miettes pour qu'apparaisse en fin de compte une brique d'une forme parfaite. Cette brique attend dans les mêmes conditions naturelles pendant longtemps avant qu'une brique similaire ne se forme. Ce processus continue jusqu'à ce que des centaines de milliers de briques aient été formées dans le même endroit. Toutefois, et par pure coïncidence, aucune des briques formées auparavant n'a subit de dégâts. En dépit de leur exposition à la tempête, à la pluie, au vent, à la chaleur torride et au froid glacial pendant des milliers d'années, les briques ne se fissurent pas, ne se cassent pas ou tout simplement ne sont pas détachées. Au contraire, elles attendent au même endroit avec la même détermination jusqu'à ce que d'autres briques se forment.

    CONFESSIONS D'ÉVOLUTIONNISTES

    FOCUS


    Jeffrey Bada

    La plus grande crise que traverse la théorie de l'évolution consiste à expliquer l'origine de la vie. La raison en est que les molécules organiques sont si complexes que leur formation ne peut pas être expliquée par la simple coïncidence et il est tout à fait impossible qu'une cellule organique ait été formée par hasard.

     

    Les évolutionnistes ont fait face à la question sur l'origine de la vie vers le deuxième quart du 20ème siècle. L'évolutionniste russe, Alexander I. Oparin, une référence immense dans la théorie de l'évolution moléculaire, déclare dans son livre The Origin of Life, publié en 1936:


    Alexander Oparin

    "Malheureusement, l'origine de la cellule demeure la question la plus mystérieuse de la théorie de l'évolution." 1

    Depuis Oparin, les évolutionnistes ont multiplié les expériences, conduit des recherches et émis des observations afin de prouver qu'une cellule pouvait être formée par hasard. Cependant, ces nombreuses tentatives n'ont fait que démontrer davantage la nature complexe de la cellule et réfuter ainsi les hypothèses avancées par les évolutionnistes. Le professeur Klaus Dose, le président de l'Institut de Biochimie à l'Université de Johannes Gutenberg, déclare:

    "Plus d'une trentaine d'années consacrée aux expériences sur l'origine de la vie dans les domaines de l'évolution chimique et moléculaire ont conduit à un meilleur discernement de l'immensité du problème de l'origine de la vie sur terre plutôt qu'à une résolution de ce mystère. A présent, toutes les discussions sur les principales théories et expériences dans ce domaine finissent dans une impasse ou par une confession d'ignorance." 2

    La déclaration suivante faite par le géochimiste Jeffrey Bada de San Diego Scripps Institute prouve davantage le désespoir des évolutionnistes face à cette impasse:

    "Aujourd'hui, alors que nous saluons le départ du 20ème siècle, nous sommes toujours en face du plus grand problème insoluble que nous avions au tout début de ce même siècle: Comment la vie est-elle apparue sur terre?" 3

    Un rédacteur scientifique du New York Times, Nicholas Wade fait un commentaire similaire en juin 2000:

    "Tout n'est que mystère lorsqu'il s'agit de l'origine de la vie sur terre, et il semble que plus l'on sait, plus le puzzle devient compliqué." 4


    1 Alexander I. Oparin, Origin of Life, (1936) NewYork: Dover Publications, 1953 (Reprint), p.196. 
    2 Klaus Dose, "The Origin of Life: More Questions Than Answers", Interdisciplinary Science Reviews, Vol 13, No. 4, 1988, p. 348 
    3 Jeffrey Bada, Earth, February 1998, p. 40 
    4 Nicholas Wade, "Life's Origins Get Murkier and Messier", The New York Times, June 13, 2000, pp. D1-D2

    Lorsque le nombre de briques est suffisant, celles-ci construisent un immeuble en se positionnant les unes sur les autres et les unes à côté des autres, après avoir été accidentellement traînées par les effets des éléments naturels tels que les vents, les tempêtes ou les tornades. Pendant ce temps-là, les matériaux comme le ciment ou le mélange de terre se forment dans des "conditions naturelles" au bon moment et se glissent sous les briques pour les soutenir. Parallèlement à tout cela, le minerai de fer se forme sous terre grâce aux "conditions naturelles" jetant ainsi les fondations d'un immeuble qui sera formé par ces briques. A la fin de ce processus, un immeuble complet est construit, avec tous ses matériaux, ses travaux de menuiserie et ses installations intactes.

    Bien entendu, un immeuble ne consiste pas uniquement en une fondation, quelques briques et du ciment. Comment alors obtient-on les matériaux manquants? La réponse est simple: tous les matériaux nécessaires à la construction de l'immeuble existent dans le sol sur lequel l'immeuble est construit. Le silicium pour le verre, le cuivre pour les câbles électriques, le fer pour les colonnes, les madriers et la tuyauterie, etc. Tout cela existe sous terre en quantité abondante. Il suffit que le talent des "conditions naturelles" intervienne pour que ces éléments prennent forme et soient placés à l'intérieur de l'immeuble. Toutes les installations, les travaux de menuiserie et les accessoires sont placés parmi les briques à l'aide du vent qui souffle, de la pluie et des tremblements de terre. Tout s'est tellement bien déroulé que les briques sont disposées de manière à laisser les espaces nécessaires aux fenêtres comme si ces briques savaient que quelque chose appelée fenêtre allait être formée plus tard grâce aux conditions naturelles. En outre, elles n'ont pas oublié de laisser l'espace nécessaire à l'installation de l'eau, de l'électricité et du chauffage, qui seraient eux aussi mis en place par hasard. Tout s'est tellement bien déroulé que les "coïncidences" et les "conditions naturelles" produisent une conception parfaite.

    Si vous arrivez à croire cette histoire, vous n'aurez donc aucun mal à imaginer comment les autres immeubles de la ville, les usines, les autoroutes, les trottoirs, les structures souterraines, les communications et les systèmes de transport sont apparus. Si vous avez des connaissances techniques et si le sujet vous est suffisamment familier, vous serez en mesure de rédiger un ouvrage extrêmement "scientifique" en quelques volumes pour évoquer vos théories sur "le processus évolutif du système d'évacuation des eaux usées et son adaptabilité aux structures actuelles". Vous recevrez probablement des honneurs et des prix académiques pour les études brillantes que vous avez menées et vous pouvez vous considérer un génie à la science infuse.

    La théorie de l'évolution prétend que la vie est apparue par hasard, ce qui n'est pas moins absurde que notre histoire. Car, avec tous ses systèmes de fonctionnement, systèmes de communication, de transport et de gestion, une cellule n'est pas moins complexe qu'une ville.

    LA COMPLEXITÉ DE LA CELLULE

    La cellule est le système le plus complexe et le plus élaboré que l'homme ait jamais connu. Michael Denton, professeur de biologie, explique ce fait dans son ouvrage intitulé Evolution: A Theory in Crisis (L'évolution: une théorie en crise):

    "Pour cerner la réalité de la vie comme elle a été dévoilée par la biologie moléculaire, nous devons agrandir la cellule un milliard de fois jusqu'à ce que son diamètre atteigne vingt kilomètres et ressemble à un énorme vaisseau spatial dont la taille peut couvrir une ville comme Londres ou New York. Nous verrons ainsi un objet d'une grande complexité. Sur la surface de la cellule, il existe des millions d'ouvertures comme celles qu'on trouve sur un grand vaisseau spatial. Elles s'ouvrent et se referment pour permettre un flot régulier de matériaux. Si on rentre dans ces ouvertures, nous verrons un monde d'une technologie suprême et d'une complexité qui laisse perplexe. (une complexité) au-delà de notre capacité créative; une réalité qui est l'antithèse du hasard et qui dépasse de loin tout ce que l'intelligence humaine a pu produire."

    L'impasse moléculaire de l'évolution

    LE MIRACLE DE LA CELLULE ET LA FIN DE L'ÉVOLUTION

    La structure complexe d'une cellule vivante était inconnue à l'époque de Darwin. Aussi, les évolutionnistes se sont-ils contentés d'attribuer la cause de la vie à des "coïncidences et conditions naturelles".

    La technologie du 20ème siècle a permis de sonder les plus petites particules de la vie et a révélé que la cellule est le système le plus complexe que le genre humain ait jamais connu. Aujourd'hui, nous savons que la cellule contient des stations d'énergie qui fournissent les besoins énergétiques de la cellule, des usines qui fabriquent les enzymes et les hormones nécessaires à la vie, une banque de données où l'information nécessaire à la fabrication de produits est stockée, des systèmes complexes de transport et des tuyaux pour le transport des matières premières et les produits d'un endroit à l'autre, des laboratoires modernes et des raffineries pour décomposer les matières premières en parties utiles, et des protéines pour la membrane de la cellule pour le contrôle des matières à l'entrée et à la sortie.

    W. H. Thorpre, un scientifique évolutionniste reconnaît que "la cellule la plus élémentaire constitue un 'mécanisme' plus complexe que n'importe quelle machine imaginée à ce jour, sans parler de celles conçues par l'homme".104

    Une cellule est si complexe que même avec l'avancée technologique réalisée par l'homme celui-ci est incapable d'en produire une. Aucun effort n'a jusque là abouti lorsqu'il s'est agit de créer une cellule artificielle. En réalité, les essais pour ce faire ont tout simplement été abandonnés.

    La théorie de l'évolution prétend que ce système, que le genre humain est incapable de reproduire malgré toute son intelligence, son savoir et sa technologie, est apparu "par hasard" dans les conditions primaires de la Terre. En fait, il est aussi probable qu'une cellule puisse se former par hasard qu'un livre s'imprime à la suite d'une explosion dans une imprimerie.

    Le mathématicien et astronome anglais Sir Fred Hoyle a dressé une comparaison similaire lors d'une entrevue publiée dans la revue Nature en date du 12 novembre 1981. Même s'il est lui-même un évolutionniste, Sir Fred Hoyle affirme que la probabilité que des formes supérieures de vie aient pu apparaître de cette manière est comparable à la probabilité qu'une tornade qui ravagerait une cours remplie de pièces détachées puisse assembler un Boeing 747.105 Autrement dit, il est impossible que la cellule ait pu exister par hasard. Elle a donc été sans aucun doute "créée".

    L'une des raisons les plus élémentaires qui expliquent pourquoi la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer l'origine de la cellule est "l'irréductible complexité" de celle-ci. Une cellule vivante se maintient grâce à la collaboration harmonieuse de plusieurs organelles. Si l'une des ces organelles ne remplit pas sa fonction la cellule ne pourra pas demeurer en vie. La cellule n'est pas en mesure d'attendre qu'un mécanisme inconscient tel que la sélection naturelle ou la mutation lui permette de se développer. Ainsi, la première cellule apparue sur terre était nécessairement complète et disposait de toutes les organelles et les fonctions, ce qui veut dire que cette cellule a sûrement été créée.

     

    DES PROTÉINES QUI DÉFIENT LE HASARD

    Voilà ce qui en est pour la cellule. Mais les évolutionnistes n'arrivent même pas à expliquer la constitution de la cellule. La formation, dans des conditions naturelles, d'une seule protéine parmi des milliers d'autres molécules de protéines qui forment la cellule est impossible.

    Les protéines sont des molécules géantes constituées de petites unités appelées "acides aminés" qui sont arrangés en une quantité et dans une séquence particulières. Ces molécules constituent les fondations de la cellule vivante. La plus simple d'entre elles est constituée de 50 acides aminés. Il existe même des protéines composées de milliers d'acides aminés.

    Le point crucial est que l'absence, l'addition ou la substitution d'un seul acide aminé dans la structure de la protéine engendre l'annulation des fonctions de cette molécule. Chaque acide aminé doit être au bon endroit et correctement ordonné. La théorie de l'évolution, qui prétend que la vie est apparue par hasard, demeure désespérée devant un tel ordre car ce dernier est tellement merveilleux qu'il est impossible de l'imputer au hasard. (En outre cette théorie n'est même pas capable d'expliquer l'idée revendiquée de "la formation accidentelle" des acides aminés, sur laquelle nous allons nous pencher plus tard.)


    Les protéines sont les éléments les plus vitaux pour les vivants. Non seulement, elles se regroupent pour former des cellules mais jouent également un rôle déterminant dans la chimie du corps humain. Les protéines sont actives dans la synthèse des protéines et les communications hormonales.

    Que la structure fonctionnelle des protéines ne puisse pas apparaître par coïncidence est facilement démontrable grâce à de simples calculs de probabilité que n'importe qui peut comprendre.

    Une protéine de taille moyenne est composée de 288 acides aminés de douze genres. Ces acides aminés peuvent être arrangés de 10300 manières différentes. (C'est un chiffre vertigineux, 1 suivi de 300 zéros.) Parmi toutes les séquences possibles, seule une forme la molécule de protéine désirée. Le reste consiste en des chaînes d'acides aminés qui sont soit totalement inutiles ou potentiellement nuisibles aux êtres vivants.

    Autrement dit, la probabilité de formation d'une seule protéine moléculaire est de 1 sur 10300. La probabilité de ce "1" est presque impossible. (En mathématique, les probabilités inférieures à 1 sur 1050 sont considérées comme "probabilité zéro".)

    En outre, une molécule de protéine de 288 acides aminés est plutôt petite en comparaison avec des molécules géantes composées elles de milliers d'acides aminés. Lorsque l'on applique les mêmes calculs de probabilité à ces immenses molécules de protéines, nous remarquons que même le vocable "impossible" n'est pas adapté.

    Lorsqu'on s'aventure plus loin dans le plan du développement de la vie, nous observons qu'une protéine toute seule ne veut rien dire par elle-même. L'une des plus petites bactéries jamais découvertes, Mycoplasma hominis H39, contient 600 "types" de protéines. Dans ce cas, nous serions contraints de reprendre les calculs de probabilité que nous avons effectués plus haut pour chacune de ces 600 types de protéines. Le résultat défie même le concept d'impossibilité.

    D'aucuns qui lisent ces lignes et qui ont toujours accepté la théorie de l'évolution comme une explication scientifique peuvent penser que ces chiffres sont exagérés et ne reflètent pas les faits. Ce n'est pas le cas: ce sont des faits définis et concrets. Aucun évolutionniste ne peut émettre des objections à l'égard de ces chiffres. Ils acceptent l'idée que la probabilité qu'une protéine ait été formée de manière accidentelle est aussi "invraisemblable que la possibilité qu'un singe écrive l'histoire humaine sur une machine à écrire sans commettre la moindre erreur".106 Toutefois, au lieu d'accepter l'autre explication, en l'occurrence la création, ils continuent à défendre cette impossibilité.

    Ce fait est reconnu par plusieurs évolutionnistes. Par exemple, Harold F. Blum, un célèbre scientifique évolutionniste affirme que "la formation spontanée d'un polypeptide de la taille de la plus petite protéine connue semble au-delà de toute probabilité".107

    Les évolutionnistes prétendent que l'évolution moléculaire a eu lieu pendant une longue période et que cette longue période a rendu l'impossible possible. Toutefois, aussi longue cette période soit elle, il est impossible pour les acides aminés de former des protéines de manière accidentelle. William Stokes, un géologue américain, admet ce fait dans son livre Essentials of Earth History et écrit que cette probabilité est si petite "qu'elle (la protéine) ne peut avoir lieu pendant des milliards d'années sur des milliards de planètes, chacune couverte d'un tapis de solution liquide concentrée d'acides aminés nécessaires".108

    Alors, que signifie tout cela? Perry Reeves, un professeur de chimie, répond à cette question:

    "Lorsque l'on examine le vaste nombre de structures possibles qui peuvent résulter d'une simple combinaison aléatoire d'acides aminés dans un bassin primordial volatile, il est inconcevable que la vie ait pu apparaître de cette façon. Il est plus vraisemblable qu'un grand bâtisseur doté d'un plan principal soit nécessaire pour l'accomplissement d'une telle tâche." 109

    Si la formation accidentelle de la moindre protéine parmi celles-ci est impossible, cette impossibilité est multipliée par des milliards de fois pour qu'un million de ces protéines environ puisse se regrouper par hasard et former une cellule humaine complète. De plus, la cellule n'est pas formée que de protéines. En plus de celles-ci, une cellule englobe également des acides nucléiques, des hydrates de carbone, des lipides, des vitamines en plus de plusieurs autres éléments chimiques comme les électrolytes assemblés dans une proportion, harmonie et conception spécifiques en terme de structure et de fonction. Chaque élément fonctionne comme composante ou co-molécule dans diverses organelles.

    Robert Shapiro, un professeur de chimie à l'Université de New York et expert en matière d'ADN, a calculé la probabilité de la formation accidentelle de 2.000 sortes de protéines trouvées dans une seule bactérie. (Il existe 200.000 différentes sortes de protéines dans une cellule humaine.) Le nombre trouvé était supérieur à 1040.000. 110 (C'est un nombre incroyable obtenu en mettant 40.000 zéros à côté du 1.)

    Un professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie de University College (Cardiff, Pays de Galles), Chandra Wickramasinghe affirme:

    "La probabilité que la vie ait pu se former à partir de matière inanimée correspond à un chiffre avec 40.000 zéros après. Un chiffre assez grand pour enterrer Darwin et la totalité de la théorie de l'évolution. Il n'y a jamais eu de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur une quelconque autre. Et si les débuts de la vie n'étaient pas dus au hasard, ils sont donc certainement le produit voulu d'une intelligence." 111

    Sir Fred Hoyle commente ces chiffres invraisemblables:

    "En effet, une telle théorie (que la vie a été créée par une intelligence) est tellement évidente que l'on se demande pourquoi elle n'est pas communément acceptée. Les raisons sont psychologiques plutôt que scientifiques." 112

     

    DES PROTÉINES GAUCHÈRES

    Examinons maintenant en détail pourquoi le scénario évolutionniste concernant la formation protéine est impossible.

    La séquence correcte des acides aminés adéquats n'est pas suffisante pour la formation de la molécule de protéine. De plus, chacun des 20 différents types d'acides aminés présents dans la composition des protéines doit être gaucher. Il existe deux sortes d'acides aminés appelés "gaucher" et "droitier". La différence entre les deux est le jeu de miroir entre leurs structures à trois dimensions, à l'instar de celui qui existe entre la main droite et la main gauche d'une personne.

    Ces deux types d'acides aminés peuvent adhérer l'un à l'autre facilement. Un résultat étonnant a été révélé grâce aux recherches: toutes les protéines qui existent dans les plantes ou dans les animaux, qu'il s'agisse d'un organisme très simple ou d'un autre complexe, sont composées d'acides aminés gauchers. Si un seul acide aminé droitier adhère à la structure de la protéine, celle-ci devient inutile. Certaines expériences ont prouvé que les bactéries à qui on avait donné des acides aminés droitiers les ont immédiatement détruits et parfois celles-ci ont fabriqué des acides aminés gauchers à partir des composants cassés afin qu'elles puissent les utiliser.

    Supposons un instant que la vie est apparue par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers et gauchers générés par hasard auraient dû exister en quantité relativement égale dans la nature. Ainsi, tous les vivants doivent avoir dans leur constitution des acides aminés gauchers et droitiers. Car, d'un point de vue chimique, il est possible aux deux types d'acides aminés de former une combinaison. En fait, les protéines que l'on trouve dans tous les organismes vivants ne sont composées que d'acides aminés gauchers.

    Quant à la question pourquoi les protéines choisissent-elles seulement les gauchers alors que même pas un seul acide aminé droitier n'intervient dans le processus vital, demeure un mystère pour les évolutionnistes. Il leur est tout simplement impossible de justifier cette sélection spécifique et consciente.

    Par ailleurs, cette caractéristique chez les protéines rend la confusion encore plus intense concernant l'impasse de "la coïncidence" dans laquelle se trouvent les évolutionnistes. Afin qu'une protéine "signifiante" puisse être générée, il n'est pas suffisant pour les acides aminés d'être en une certaine quantité, dans une séquence parfaite et d'être assemblés avec la conception tridimensionnelle adéquate. De plus, tous ces acides aminés doivent être choisis parmi les gauchers et aucun acide aminé droitier ne doit figurer parmi eux. Ceci dit, il n'existe aucun mécanisme de sélection naturelle qui permette d'identifier qu'un acide aminé a été ajouté à la séquence et qu'il s'agit d'une erreur donc qu'il faut l'enlever. Cette situation réfute davantage l'idée de la coïncidence.

    Dans l'encyclopédie scientifique Brittanica, qui affiche clairement son adhésion à la théorie de l'évolution, il est indiqué que les acides aminés de tous les organismes qui existent sur terre et les composantes des polymères complexes telles que les protéines ont la même asymétrie gauchère. On y lit également que ceci reviendrait à jeter en l'air une pièce un million de fois et que celle-ci retombe systématiquement sur le côté face. Dans cette même encyclopédie, il est écrit qu'il est impossible de comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou droitières et que ce choix est lié de manière extraordinaire à la source de la vie sur terre.113

    Si à chaque fois que l'on lance une pièce, celle-ci tombe sur le côté face, est-il plus logique d'attribuer cela à la chance ou d'accepter l'idée qu'il y a une intervention consciente? La réponse doit être évidente. Toutefois, et malgré cette preuve apparente, les évolutionnistes se réfugient dans la coïncidence tout simplement parce qu'ils ne sont pas disposés à accepter l'existence d'une "intervention consciente".

    Une situation similaire à celle des acides aminés gauchers existe également avec les nucléotides, les plus petites unités d'ADN et d'ARN. Contrairement aux acides aminés vivants dans les organismes, seules les formes droitières des nucléotides sont choisies. C'est encore une situation qui ne peut jamais être expliquée par la coïncidence.

    Pour conclure, il est prouvé de manière certaine par les probabilités que nous avons examinées jusque là que la source de la vie ne peut être expliquée par la chance. Si nous essayons de calculer la probabilité d'une protéine de taille moyenne composée de 400 acides aminés choisis uniquement parmi les acides aminés gauchers, nous aurons une probabilité de 1 sur 2400; c'est à dire 10120. Par souci de comparaison, rappelons-nous que le nombre des électrons dans l'Univers est estimé à 1079, ce qui est inférieur au chiffre précédent. La probabilité que ces acides aminés forment la séquence et la forme fonctionnelle voulues donnerait des chiffres largement supérieurs. Si nous additionnons ces probabilités et si nous élargissons le sujet à la formation d'un genre et nombre supérieurs de protéines, les calculs deviendraient inconcevables.

     

    UNE LIAISON CORRECTE EST VITALE

    Même la longue liste ci-dessus ne met pas un terme à l'impasse de l'évolution. Il n'est pas suffisant que les acides aminés soient arrangés selon les nombres et les séquences corrects ainsi que les structures tridimensionnelles requises. La formation d'une protéine exige également que les molécules des acides aminés qui ont plus d'une main soient liées les unes aux autres à travers certaines mains. Une telle liaison est appelée "liaison peptidique". Les acides aminés sont capables d'établir les diverses liaisons les uns avec les autres. Mais, les protéines sont composées uniquement de ces acides aminés qui sont unis par des liaisons "peptidiques".

    Une comparaison est nécessaire pour clarifier ce point. Supposons que toutes les parties d'une voiture ont été complètement et correctement montées avec la seule exception qu'une des roues a été montée non pas avec ses boulons et vices mais plutôt à l'aide d'un fil métallique de manière à ce que son moyeu soit face au sol. Il serait impossible pour une telle voiture de bouger d'un seul mètre quelle que soit sa technologie ou la puissance de son moteur. A première vue, toutes les parties semblent être dans leurs bons endroits, mais la mauvaise installation ne serait-ce que d'une seule roue rend inutile la voiture entière. De même, dans une molécule de protéine, l'adhésion d'un seul acide aminé avec un autre avec une liaison autre que la liaison peptidique rend la molécule entière inutile.

    Les recherches ont démontré que les acides aminés qui forment des combinaisons aléatoires établissent des liaisons peptidiques avec une moyenne de 50% alors que le reste se rejoint par le biais de liaisons différentes qui ne sont pas présentes dans les protéines. Pour assurer un bon fonctionnement, chaque acide aminé qui entre dans la composition d'une protéine ne doit être relié que par une liaison peptidique exactement comme il ne doit être choisi que parmi les acides aminés gauchers.

    Cette probabilité est la même que celle pour les protéines gauchères. C'est-à-dire, lorsqu'on pense à une protéine composée de 400 acides aminés, la probabilité que tous les acides aminés se relient entre eux uniquement par le biais de liaisons peptidiques est de 1 sur 2399.

     

    PROBABILITÉ ZÉRO

    Comme nous pouvons le voir ci-dessous, la probabilité de formation d'une molécule de protéine composée de 500 acides aminés est de "1" sur un nombre que l'on obtient en plaçant 950 zéros à côté du 1. C'est un chiffre incompréhensible pour le cerveau humain. Ceci n'est qu'une probabilité sur papier. En pratique, une telle probabilité a "0" chance de voir le jour. En mathématique, une probabilité inférieure à 1 sur 1050 est statistiquement considérée avoir "0" probabilité de se réaliser.

    Une probabilité de "1 sur 10950" dépasse de loin les limites de cette définition.

    Alors que l'improbabilité de la formation d'une protéine composée de 500 acides aminés atteint un tel niveau, nous pouvons continuer à repousser les limites du cerveau avec des niveaux plus élevés d'improbabilités. Dans la molécule "hémoglobine", qui est une protéine vitale, il existe 574 acides aminés, ce qui est supérieur au nombre des acides aminés qui entrent dans la composition de la protéine mentionnée plus haut. Maintenant réfléchissons à cela: dans seulement une parmi les milliards de cellules rouges sanguines présentes dans notre corps, il existe "280.000.000" (280 millions) de molécules hémoglobines.

    L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour permettre la formation de la moindre protéine par le biais de la méthode "essai/erreur"; encore moins la formation d'une cellule rouge sanguine. Même si l'on suppose que les acides aminés se sont rassemblés puis décomposés par la méthode "essai/erreur" sans perdre de temps depuis la formation du monde afin de former une seule molécule de protéine, le temps nécessaire est plus long que l'âge actuel du monde pour rattraper la probabilité de 1 sur 10950.

    Nous déduisons de tout cela que l'évolution tombe dans une improbabilité abyssale rien qu'au niveau de la formation d'une seule et unique protéine.

    L'impasse moléculaire de l'évolution

    EXISTE-T-IL UN MÉCANISME D'ESSAI ET D'ERREUR DANS LA NATURE?

    Finalement, nous conclurons avec un point très important concernant la logique élémentaire des calculs de probabilité, dont nous avons donné des exemples. Nous avons mentionné que les calculs de probabilité ci-dessus atteignent des limites astronomiques et qu'ils étaient donc pratiquement impossibles. Cependant, ceci est un aspect beaucoup plus important et chaotique pour les évolutionnistes. C'est que dans des conditions naturelles, ces probabilités ne peuvent même pas commencer la moindre période d'essai. Car, il n'existe pas dans la nature de mécanisme d'essai et d'erreur qui tente de produire des protéines.

    LA PROBABILITÉ QU'UNE PROTÉINE SE FORME DE MANIÈRE ALÉATOIRE EST DE ZÉRO

    Trois conditions sont nécessaires à la formation d'une protéine utile:

    Première condition: tous les acides aminés de la chaîne de protéine doivent être du type adéquat et de la bonne séquence.

    Deuxième condition: tous les acides aminés de la chaîne doivent être gauchers.

    Troisième condition: tous ces acides aminés doivent être unis entre eux grâce à une liaison chimique appelée "liaison peptidique".

    Afin qu'une protéine puisse être formée par hasard, les trois conditions doivent être remplies simultanément. La probabilité de la formation d'une protéine par hasard est égale à la multiplication des probabilités de la réalisation de chacune de ces conditions.

    Par exemple, pour une molécule moyenne comprenant 500 acides aminés:

    1- La probabilité que les acides aminés soient de la bonne séquence:

    Il existe 20 sortes d'acides aminés utilisées dans la composition des protéines. Ainsi:

    - La probabilité que chaque acide aminé soit choisi correctement parmi les 20 sortes

    = 1/20
    - La probabilité que tous ces 500 acides aminés soient choisis correctement  = 1/20500= 1/10650
    -The probability of all of those 500 amino acids being chosen correctly = 1 chance sur 10650

    2- La probabilité que les acides aminés soient gauchers:

     

     

     

    - La probabilité que seul un acide aminé soit gaucher

    = 1/2

     

    - La probabilité que tous les 500 acides aminés soient gauchers en même temps

    = 1/2500  =  1/10150
      = 1 chance sur 10150
     

    3- La probabilité que les acides aminés soient réunis par une "liaison peptidique":

    Les acides aminés peuvent adhérer les uns aux autres grâce à diverses liaisons chimiques. Afin qu'une protéine utile puisse être formée, tous les acides aminés dans la chaîne doivent avoir été reliés par une liaison chimique appelée "liaison peptidique". La probabilité calculée, qu'un acide aminé soit relié avec un autre uniquement par cette liaison (peptidique) et aucune autre, est de 50 %. Par conséquent:

    - La probabilité que deux acides aminés soient liés par une "liaison peptidique"

    = 1/2
    - La probabilité que 500 acides aminés soient tous reliés par des liaisons peptidiques = 1/2499  = 1/10150
      = 1 chance sur 10150
       

     
    PROBABILITE TOTALE = 1/10650 X 1/10150 X 1/10150  10950
      = 1 chance sur 10950
       
     
    La probabilité qu'une molécule de protéine moyenne composée de 500 acides aminés en quantité suffisante et dans la bonne séquence en plus de la probabilité que tous les acides aminés qu'elle contient soient gauchers et uniquement reliés par des liaisons peptides est "1" sur 10950. Nous pouvons écrire ce chiffre comme suit:

    10950 =

    100.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.  
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    Les calculs que nous avons indiqués sur la page suivante pour montrer la probabilité de formation d'une molécule de protéine avec 500 acides aminés ne sont valides que pour un environnement idéal "d'essai et d'erreur" qui n'existe pas dans la réalité. La probabilité d'obtenir une protéine utile est de "1" sur 10950 seulement si l'on suppose qu'il existe un mécanisme imaginaire dans lequel une main invisible rassemble 500 acides aminés de manière aléatoire. Ensuite, remarquant que ça ne marche pas, cette main les sépare et les arrange dans un ordre différent pour la deuxième fois et ainsi de suite. Dans chaque test, les acides aminés doivent être séparés un par un et arrangés dans un autre ordre. La synthèse doit être arrêtée après que le 500ème acide aminé aura été ajouté, tout en veillant à ce que pas le moindre acide supplémentaire ne soit ajouté. L'essai doit donc être arrêté pour vérifier si la protéine a été formée ou pas encore. Si l'essai se solde par un échec, tout doit être dissous pour tester une nouvelle séquence. De plus, aucun essai ne doit inclure un seul élément étranger. Il est également impératif que la chaîne formée durant l'essai ne soit pas détachée et détruite avant qu'elle n'atteigne la 499ème liaison. Ces conditions signifient que les probabilités mentionnées ci-dessus ne peuvent réellement exister que dans un environnement contrôlé où existe un mécanisme conscient qui dirige le début, la fin et chaque étape du processus et où seul "la sélection des acides aminés" est laissée au hasard. Nul doute qu'il est impossible pour un tel environnement d'exister dans des conditions naturelles. Par conséquent, la formation d'une protéine dans l'environnement naturelle est logiquement et techniquement impossible, sans même parler de "possibilité". En fait, évoquer les probabilités de tels événements ne relève même pas de la science.

    Certains évolutionnistes incultes ne comprennent pas cela. Puisqu'ils croient que la formation d'une protéine n'est qu'une simple réaction chimique, ils font des déductions risibles telles que "les acides aminés s'assemblent par le biais d'une réaction puis forment des protéines". Toutefois, les réactions chimiques accidentelles qui ont lieu dans une structure inanimée ne peuvent qu'introduire des changements simples et primitifs. Le nombre de ces changements est bien déterminé et limité. Pour former une matière chimique relativement plus complexe, d'énormes fabriques, des usines chimiques, et des laboratoires sont nécessaires. Les médicaments et les autres matières chimiques que nous utilisons quotidiennement entrent dans cette même catégorie. Les protéines ont une structure beaucoup plus complexe que celle de ces matières chimiques industrielles. Aussi, est-il impossible pour les protéines, qui sont une merveille de par leur conception et leur organisation parfaite, d'exister grâce à des réactions chimiques aléatoires.

    Mettons de côté l'espace d'un instant les impossibilités décrites jusque-là et supposons qu'une molécule de protéine utile s'est vraiment développée de manière "aléatoire". Or, même à ce niveau-là, l'évolution est incapable de fournir des réponses. Car afin que cette protéine se maintienne en vie, il lui faut s'isoler de son milieu naturel et se protéger dans des conditions très particulières. Sinon, cette protéine finira par se désintégrer, à la suite d'une exposition aux conditions naturelles de la Terre, ou rejoindre les autres acides aminés ou composants chimiques, perdant ainsi ses propriétés pour devenir une substance totalement inutile.

    L'impasse moléculaire de l'évolution

    L'EMBARRAS DES ÉVOLUTIONNISTES À PROPOS DE L'ORIGINE DE LA VIE

    "La manière dont les premiers êtres sont apparus" est une question tellement embarrassante pour les évolutionnistes que ces derniers tentent généralement d'éviter ce sujet. Ils ignorent cette question en affirmant que "les premières créatures sont apparues à la suite d'un événement aléatoire survenu dans l'eau". Ils se trouvent tout simplement dans une impasse d'où ils ne peuvent sortir. En dépit des preuves paléontologiques dans ce cadre, les évolutionnistes ne disposent d'aucuns fossiles qu'ils peuvent manipuler et interpréter à leur guise pour prouver leurs allégations. Ainsi, la théorie de l'évolution est réfutée dès le départ.

    Il y a lieu de considérer un point important tout de même: si l'impossibilité de chaque étape du processus de l'évolution est prouvée, ceci est suffisant pour prouver que la totalité de la théorie est fausse et non valable. Par exemple, en prouvant que la formation aléatoire des protéines est impossible, toutes les autres revendications relatives aux étapes suivantes sont également réfutées. Après cette étape, il est absurde de commencer à spéculer sur les crânes d'un homme et celui d'un singe.

    Comment les organismes vivants sont-ils apparus à partir de choses inanimées a toujours été une question que les évolutions ne voulaient même pas soulever. Toutefois, celle-ci est devenue un problème inévitable et des études ont été alors menées pour y répondre au cours du deuxième quart du 20ème siècle.

    La question principale était: comment la première cellule vivante aurait-elle pu apparaître dans l'atmosphère primordiale de la Terre? Autrement dit, quelle autre explication peut être avancée par les évolutionnistes à ce sujet?

    Les réponses ont été cherchées à travers les expériences. Les chercheurs et les scientifiques évolutionnistes ont mené des expériences en laboratoires pour répondre à ces questions, mais ces expériences n'ont pas soulevé un grand intérêt. L'étude la plus respectable sur l'origine de la vie est l'expérience de Miller, conduite par le chercheur américain Stanley Miller en 1953. (Cette expérience est également connue sous le nom de "l'expérience Urey-Miller" à cause de la contribution du professeur de Miller à l'Université de Chicago, Harold Urey.)

    Cette expérience est la seule "preuve" qui est supposée prouver "la thèse de l'évolution moléculaire" avancée pour marquer la première étape de la période évolutive. En dépit de l'écoulement de presque la moitié d'un siècle, et la réalisation de développements technologiques importants, personne n'a entrepris d'autres expériences. Malgré cela, l'expérience de Miller est encore enseignée dans les manuels comme étant l'explication par les évolutionnistes des premières générations des organismes vivants. Sachant pertinemment que de telles expériences les desservent plus qu'elles ne les servent, les évolutionnistes ont délibérément évité d'en conduire.

     

    L'EXPÉRIENCE DE MILLER

    Stanley Miller voulait mettre en avant une découverte qui démontre que les acides aminés, les composants des protéines, auraient pu exister "de manière aléatoire" sur une terre sans vie il y a de cela des milliards d'années.

    Dans cette expérience, Miller a utilisé un mélange de gaz qu'il croit avoir existé sur la terre primordiale (mais qui a été prouvé inconcevable par la suite) composé d'ammoniaque, de méthane, d'hydrogène et de vapeur d'eau. Puisque ces gaz ne réagissaient pas entre eux dans des conditions naturelles, il a introduit une simulation d'énergie dans le milieu afin de provoquer une réaction. Supposons que cette énergie aurait pu provenir des éclats du tonnerre dans l'atmosphère primordiale, il a utilisé une source artificielle de décharge électrique pour remplacer le tonnerre.

    Miller fit bouillir ce mélange gazeux à 100°C pendant une semaine et il a introduit un courant électrique. A la fin de la semaine, Miller analysa les matières chimiques formées au fond du récipient et observa que trois acides aminés sur 20, qui constituent les éléments de base des protéines, étaient synthétisés.

    Cette expérience provoqua une grande joie parmi les évolutionnistes et a été présentée comme un succès phénoménal. Dan cet état d'euphorie, diverses publications écrivaient en première page: "Miller a créé la vie". Toutefois, les molécules que Miller a réussi à synthétiser n'étaient que des molécules "inanimées".

    Encouragés par cette expérience, les évolutionnistes ont immédiatement produit de nouveaux scénarii. Rapidement, des hypothèses ont été formulées sur les étapes suivantes des acides aminés. Apparemment, les acides aminés se seraient unis dans les séquences adéquates par hasard afin de former les protéines. Certaines de ces protéines prétendument formées par hasard se sont placées d'elles-mêmes dans des structures ressemblant à des membranes de cellules qui "d'une certaine manière" sont apparues et ont formé une cellule primitive. Les cellules se sont unies à travers le temps et ont formé des organismes vivants. Toutefois, l'expérience de Miller n'était au fond que de la poudre aux yeux et l'on a révélé par la suite plusieurs faux aspects de celle-ci.

    L'EXPÉRIENCE DE MILLER N'ÉTAIT QUE DE LA POUDRE AUX YEUX

    L'expérience de Miller visait à prouver que les acides aminés pouvaient se former par eux-mêmes dans les conditions terrestres primordiales, mais celle-ci demeure inconsistante sur un nombre de points:

    1- En utilisant un mécanisme appelé "piège froid (cold trap)", Miller a isolé les acides aminés de leur environnement dès leur formation. S'il n'avait pas fait cela, les conditions de l'environnement dans lequel ces acides aminés s'étaient formés auraient immédiatement détruit ces molécules.

    Sans aucun doute, ce genre de mécanisme conscient d'isolement n'existait pas dans les conditions terrestres primordiales. A défaut d'un tel mécanisme, même si un seul acide aminé est obtenu, celui-ci serait immédiatement détruit. Le chimiste Richard Bliss, exprime cette condition comme suit: "En effet, sans ce piège froid, les produits chimiques auraient été détruits par la source électrique." 114

    En effet, Miller, dans sa première expérience, ne pouvait pas former le moindre acide aminé en utilisant les mêmes matières sans le mécanisme du piège froid.

    2- L'environnement atmosphérique primordial que Miller a essayé de simuler dans son expérience n'était pas réaliste. Au cours des années 80, les scientifiques ont accepté l'idée que la nitrogène et le dioxyde de carbone devaient exister dans cet environnement artificiel à la place du méthane et de l'ammoniaque. A la suite d'une longue période de mutisme, Miller lui-même a fini par reconnaître que l'environnement atmosphérique qu'il a utilisé n'était pas réaliste. 115

     

    LES DERNIÈRES SOURCES DES ÉVOLUTIONNISTES CONTESTENT L'EXPÉRIENCE DE MILLER

    FOCUS

    De nos jours, l'expérience de Miller est totalement ignorée même dans les milieux scientifiques évolutionnistes. En février 1998, la célèbre revue scientifique évolutionniste Earth publia un article intitulé "Life's Crucible" (Le creuset de la vie):

    "Les géologues pensent aujourd'hui que l'atmosphère primordiale consistait principalement en dioxyde de carbone et en nitrogène, des gaz qui sont moins réactifs que ceux utilisés dans l'expérience de 1953. Et même si l'atmosphère de Miller avait réellement existé, comment faites-vous en sorte que de simples molécules comme les acides aminés passent par les changements chimiques nécessaires qui les convertiraient en des composants plus compliqués ou polymères comme les protéines? Miller lui-même a fini par donner sa langue au chat face à ce casse-tête. "C'est un problème," déclara-t-il avec exaspération. "Comment produire des polymères? Ce n'est pas si simple." 1

    Comme nous le voyons, Miller lui-même a fini par accepter que son expérience n'allait pas aboutir à une quelconque conclusion s'agissant de trouver une explication à l'origine de la vie. Le fait que les scientifiques évolutionnistes tiennent fermement à cette expérience ne fait qu'indiquer la misère de l'évolution, et le désespoir de ceux qui la revendiquent.

    Dans son numéro de mars 1998, National Geographic, publia un article intitulé "The Emergence of Life on Earth" (L'apparition de la vie sur terre). On peut y lire ce qui suit:

    "Plusieurs scientifiques soupçonnent maintenant que la première atmosphère était différente de celle que Miller a supposée au début. Ils pensent que celle-ci consistait en dioxyde de carbone, de nitrogène plutôt que d'hydrogène, de méthane et d'ammoniaque. C'est une mauvaise nouvelle pour les chimistes. Lorsqu'ils tentent de stimuler le dioxyde de carbone et la nitrogène, ils obtiennent une quantité dérisoire de molécules organiques - l'équivalent de ce que l'on obtient par la dissolution d'un colorant alimentaire dans une piscine remplie d'eau. Les scientifiques trouvent qu'il est difficile d'imaginer la vie émergeant d'une soupe si diluée." 2

    Bref, ni l'expérience de Miller ni la tentative d'un autre évolutionniste ne peut répondre à la question comment la vie est apparue sur terre. Toutes les recherches qui ont été effectuées montrent qu'il est impossible pour la vie d'apparaître par hasard, confirmant ainsi que la vie a été en effet créée.

     

    Par conséquent, pourquoi Miller a-t-il insisté sur ces gaz? La réponse est très simple: sans ammoniaque, il était impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin Mc Kean nous en parle dans un article publié dans la revue Discover:

    "Miller et Urey ont imité l'ancienne atmosphère de la Terre à l'aide d'un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était un véritable mélange de métal, de roche et de glace. Toutefois dans les dernières études, il est reconnu que la Terre était très chaude à cette époque et que celle-ci était composée de nickel fondu et de fer. Aussi, l'atmosphère chimique de cette époque aurait-elle dû être principalement formée de nitrogène (N2), de dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Cependant, ces éléments ne sont pas aussi adéquats que le méthane et l'ammoniaque pour la production de molécules organiques." 116

    Les scientifiques américains J. P. Ferris et C. T. Chen ont répété l'expérience de Miller dans un environnement atmosphérique contenant du dioxyde de carbone, de l'hydrogène, de la nitrogène et de la vapeur d'eau. Or, ils ont été incapables d'obtenir la moindre molécule d'acide aminé.117

    3- Un autre point qui réfute l'expérience de Miller consiste dans le fait qu'il y avait assez d'oxygène pour détruire tous les acides aminés dans l'atmosphère à l'époque où on croit que ces derniers ont été formés. Ce fait, ignoré par Miller, est révélé par les traces de fer et d'uranium oxydés trouvées dans les roches dont l'âge est estimé à 3,5 milliards d'années.118

    Il existe d'autres découvertes démontrant que la quantité d'oxygène à cette époque était largement supérieure à ce que prétendent les évolutionnistes. Les études démontrent également qu'à cette époque, la quantité de radiations ultraviolettes à laquelle était exposée la Terre était dix mille fois supérieure aux estimations des évolutionnistes. Cette radiation ultraviolette intense aurait sans le moindre doute libéré l'oxygène en décomposant la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone présents dans l'atmosphère.

    Cette situation réfute totalement l'expérience de Miller, dans laquelle l'oxygène a été complètement laissé de côté. Si l'on avait utilisé l'oxygène dans cette expérience, le méthane se serait décomposé en dioxyde de carbone et en eau, alors que l'ammoniaque se serait décomposée en nitrogène et en eau. Par ailleurs dans un environnement où l'oxygène n'existait pas, aucune couche d'ozone ne pouvait exister non plus. Par conséquent, les acides aminés auraient été immédiatement détruits puisqu'ils auraient été exposés à des rayons ultraviolets très intenses sans la protection de la couche d'ozone. Autrement dit, avec ou sans oxygène dans le monde primordial, le résultat aurait été un environnement destructeur pour les acides aminés.

    4- A la fin de l'expérience de Miller, plusieurs acides organiques avaient été formés avec des caractéristiques préjudiciables à la structure et à la fonction des organismes vivants. Si les acides aminés n'avaient pas été isolés et avaient été laissés dans le même environnement avec ces matières chimiques, il aurait été impossible d'éviter leur destruction ou transformation en composants différents à travers des réactions chimiques.

    En outre, un grand nombre d'acides aminés droitiers a été formé à la fin de l'expérience.119 L'existence de ces acides aminés réfute la théorie dans son propre raisonnement même. Car, les acides aminés droitiers figuraient parmi ceux incapables de fonctionner dans la composition d'organismes vivants. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés ont été formés au cours de l'expérience de Miller n'étaient pas adéquates pour la vie. En réalité, ce milieu a pris la forme d'un mélange acide détruisant et oxydant les molécules utiles obtenues.

    Ces faits nous indiquent une seule réalité bien concrète: l'expérience de Miller ne peut pas prétendre que les organismes vivants ont été formés par hasard dans les conditions terrestres primordiales. Cette expérience n'est finalement qu'une tentative de laboratoire réfléchie et contrôlée afin de synthétiser des acides aminés. La quantité et types de gaz utilisés au cours de cette expérience ont été déterminés idéalement pour permettre l'émergence des acides aminés. La quantité d'énergie fournie au système n'était ni trop grande ni trop petite mais suffisamment calculée pour permettre les réactions nécessaires. L'appareil utilisé pour l'expérience a été isolé pour éviter l'écoulement du moindre élément nuisible et destructeur ou susceptible d'empêcher la formation d'acides aminés qui pouvaient être présents dans les conditions terrestres primordiales. Aucun élément, minéral ou composants présents dans les conditions terrestres primordiales et qui auraient pu changer le cours des réactions, n'a été inclus dans l'expérience. L'oxygène, qui aurait pu empêcher la formation des acides aminés à cause de l'oxydation, n'est qu'un élément destructif parmi tant d'autres. Même dans des conditions idéales dans le laboratoire, il était impossible pour les acides aminés produits de se maintenir en vie et éviter la destruction sans l'aide du mécanisme du "piège froid".

    En fait, avec cette expérience, les évolutionnistes ont eux-mêmes réfuté l'évolution. Car si celle-ci prouve quoi que ce soit, c'est bien que les acides aminés ne peuvent être produits que dans un environnement de laboratoire contrôlé où toutes les conditions sont spécifiquement conçues par une intervention consciente. C'est-à-dire, la force qui crée la vie ne peut être aléatoire et inconsciente mais plutôt une création consciente.

    Si les évolutionnistes n'acceptent pas cette réalité évidente, c'est bien à cause de leur adhérence aveugle aux préjugés qui ne sont absolument pas scientifiques. Il est intéressant de noter que Harold Urey, qui a organisé l'expérience Miller avec son étudiant Stanley Miller, a reconnu ce qui suit:

    "Nous tous qui étudions l'origine de la vie trouvons que plus nous examinons celle-ci, plus nous pensons qu'elle est trop complexe pour avoir évolué. Nous pensons tous par conviction que la vie a évolué à partir de la matière morte sur cette planète. Le problème c'est que cette complexité est si grande qu'il est difficile pour nous d'imaginer que ce fut réellement le cas." 120

     

    L'ATMOSPHÈRE TERRESTRE PRIMORDIALE ET LES PROTÉINES

    Malgré toutes les inconsistances que nous avons citées ci-dessus, les évolutionnistes se référent toujours à l'expérience de Miller afin d'éviter la question concernant la manière dont les acides aminés se sont formés par eux-mêmes dans l'atmosphère terrestre primordiale. Même aujourd'hui, ils continuent à tromper le public en prétendant que le problème a été résolu grâce à cette expérience fallacieuse.

    Cependant, lorsqu'ils ont essayé d'expliquer la seconde étape de l'origine de la vie, les évolutionnistes ont rencontré un problème beaucoup plus ardu que celui que posait la formation des acides aminés: "les protéines", c'est-à-dire les composantes de la vie qui sont constituées de centaines d'acides aminés différents unifiés dans un ordre spécifique.

    Prétendre que les protéines ont été formées par hasard dans des conditions naturelles est encore plus irréaliste et déraisonnable que l'histoire de la formation des acides aminés. Dans les pages précédentes, nous avons évoqué l'impossibilité mathématique pour les acides aminés de se rassembler dans des séquences correctes afin de former des protéines, grâce à des calculs de probabilité. Maintenant, on étudiera l'impossibilité de produire des protéines par procédé chimique dans les conditions terrestres primordiales.

    L'impasse moléculaire de l'évolution

    LA SYNTHÈSE DE PROTÉINES EST IMPOSSIBLE DANS L'EAU

    Lorsqu'ils se rassemblent pour former des protéines, les acides aminés établissent une liaison spéciale entre eux appelée "liaison peptidique". Une molécule d'eau est libérée durant la formation de cette liaison peptidique.

    Ce fait réfute catégoriquement l'explication avancée par les évolutionnistes, en l'occurrence que la vie est apparue dans l'eau. Car selon "le principe de Le Châtelier" en chimie, il est impossible pour une réaction qui libère l'eau (réaction de condensation) d'avoir lieu dans un milieu hydrate. La réalisation de ce type de réaction dans un environnement hydrate est réputée "être la moins probable" parmi toutes les réactions chimiques.

    Ainsi, les océans qui sont présentés comme le lieu où la vie a commencé et où les acides aminés sont apparus, ne sont absolument pas un milieu adapté pour que les acides aminés forment des protéines. Par ailleurs, il est impensable que les évolutionnistes changent leur fusil d'épaule et proclament que la vie est apparue sur terre. Car le seul environnement qui aurait pu protéger les acides aminés des radiations ultraviolettes ce sont bien les océans et les mers. Sur terre, ces derniers auraient été détruits par les rayons ultraviolets. Le principe de Le Châtelier s'oppose à l'idée que la vie est apparue dans la mer. Il s'agit là d'un autre casse-tête pour les évolutionnistes.

    Un autre effort désespéré: l'expérience de Foxmmencé à inventer des scénarii irréalistes sur ce "problème de l'eau" qui réfutait de manière catégorique leurs théories. Sydney Fox était l'un des chercheurs les plus connus à cette époque. Il proposa cette théorie pour sortir de l'impasse. Selon lui, les premiers acides aminés ont dû être traînés vers des collines à proximité d'un volcan juste après leur formation dans l'océan primordial. L'eau contenue dans ce mélange qui englobait les acides aminés présents sur les collines, a dû s'évaporer avec l'accroissement de la température au-delà du point d'ébullition. Ainsi, les acides aminés qui ont "séché" auraient pu se rassembler pour former les protéines.


    Dans son expérience, Fox a produit une substance appelée "proténoïde". Les proténoides sont des combinaisons aléatoires d'acides aminés. Elles sont des éléments chimiques inutiles, contrairement aux protéines qu'on trouve chez les vivants. Ci-contre une vue de ces particules obtenue grâce à un microscope électronique.

    Cependant, cette issue "compliquée" n'a pas été approuvée par plusieurs personnes. Car, les acides aminés ne peuvent pas supporter une telle température. Les recherches ont prouvé que les acides aminés étaient immédiatement détruits dans ces degrés élevés de température.

    Mais Fox ne renonça pas pour autant. Il rassembla les acides aminés purifiés dans le laboratoire "dans des conditions très particulières" en les chauffant dans un environnement sec. Les acides aminés se sont bien rassemblés mais aucune protéine n'a été obtenue. Ce qu'il a réussi à avoir ce sont des boucles désordonnées d'acides aminés réunis de manière arbitraire. Celles-ci ne ressemblaient en rien à des protéines vivantes. De plus, si Fox avait exposé les acides aminés à une température constante, ces boucles inutiles se seraient également désintégrées.121

    Un autre point qui annulait l'expérience était que Fox n'avait pas utilisé les produits inutiles obtenus à la suite de l'expérience conduite par Miller mais des acides aminés purs issus d'organismes vivants. Or, cette expérience qui prétendait être la suite de celle de Miller devait partir des résultats obtenus par celle-ci. Pourtant, ni Fox ni un quelconque autre chercheur n'a jamais utilisé les acides aminés inutiles produits par Miller.122

    L'expérience de Fox n'a pas été accueillie de manière positive même dans le milieu évolutionniste. Car, il était évident que la chaîne insignifiante d'acides aminés qu'il a obtenue (protéinoïdes) ne pouvait pas être formée dans des conditions naturelles. De plus, les protéines, qui sont les éléments de base de la vie, ne pouvaient toujours pas être produites. Le problème de l'origine des protéines était toujours là. Dans un article paru dans la célèbre revue des années 70, Chemical Engineering News, l'expérience de Fox était décrite en ces termes:

    "Sydney Fox et les autres chercheurs ont réussi à rassembler les acides aminés sous la forme de "protéinoïdes" en utilisant des techniques de chauffage très particulières dans des conditions qui n'existaient pas du tout dans les époques primordiales de la Terre. De plus, elles ne ressemblent absolument pas aux protéines normales qui existent dans les organismes vivants. Elles ne sont qu'un ensemble de tâches inutiles et irrégulières. Même si de telles molécules avaient été formées à cette époque, elles auraient sûrement été détruites." 123

    En effet, les protéinoïdes que Fox avait obtenues étaient totalement différentes des protéines réelles qu'il s'agisse de la structure ou de la fonction. La différence entre les protéines et les "protéinoïdes" était aussi grande que celle entre un équipement high-tech et un amas de matière première qui n'a pas encore été traitée.

    UNE MATIERE INANIMEE NE PEUT GENERER LA VIE

    Un nombre d'expériences évolutionnistes telles que l'expérience de Miller et celle de Fox, a été mené pour prouver l'idée que la matière inanimée peut s'organiser par elle-même et générer un être vivant complexe. Ceci est totalement éloigné de la science car chaque observation et expérience ont prouvé sans la moindre controverse que la matière n'avait pas une telle capacité. Le célèbre astronome et mathématicien anglais, Sir Fred Hoyle, fait remarquer que la matière ne peut pas générer la vie par elle-même, sans qu'il y ait une intervention délibérée:

    "Si un principe élémentaire existait démontrant que la matière a poussé d'une quelconque manière les systèmes organiques vers la vie, l'existence de celui-ci aurait été facilement démontrée dans un laboratoire. Par exemple, vous pouvez prendre un bassin pour représenter la soupe primordiale. Remplissez-le avec n'importe quelles matières chimiques qui ne seraient pas biologiques. Introduisez les gaz que vous voulez au dessus ou à travers ces matières et exposez-les à n'importe quelle radiation. Conduisez cette expérience pendant une année et voyez par vous-même combien parmi ces 2.000 enzymes (protéines produites par les cellules vivantes) sont apparues dans le bassin. Je vous donne la réponse pour vous épargner de perdre le temps et l'énergie nécessaires à la conduite d'une telle expérience. Vous ne trouverez absolument rien à l'exception peut-être d'un dépôt bitumeux composé d'acides aminés et d'autres matières chimiques organiques simples." 1

    Le biologiste évolutionnistes Andrew Scott reconnaît ce constat de fait:

    "Prenez une matière, chauffez-la en remuant et patientez. C'est la version moderne de la Genèse. Les forces "fondamentales" de gravité, d'électromagnétisme et les forces nucléaires puissantes et faibles sont présumées avoir fait le reste. Mais, combien d'éléments de ce conte ingénieux ont-ils été confirmés et combien demeurent de simples spéculations? En réalité, le mécanisme de presque chaque étape majeure, des précurseurs chimiques jusqu'aux premières cellules reconnaissables, donne lieu à une controverse ou à un étonnement total." 2


    1- Fred Hoyle, The Intelligent Universe, New York, Holt, Rinehard & Winston, 1983, p. 256
    2- Andrew Scott, "Update on Genesis", New Scientist, vol. 106, May 2nd, 1985, p. 30

    De plus, il était tout à fait impossible même pour ces chaînes irrégulières d'acides aminés de survivre dans l'atmosphère primordiale. Celles-ci se seraient désintégrées sous les effets chimiques et physiques destructifs causés par les rayons ultraviolets et les conditions naturelles instables. Selon le principe de Le Châtelier, il est impossible pour les acides aminés de se réunir sous l'eau où les rayons ultraviolets ne pouvaient pas les atteindre. Par conséquent, l'idée que les protéinoïdes étaient la base de la vie a fini par perdre ses appuis dans le milieu scientifique.


    Toute l'information sur les êtres vivants est stockée dans l'ADN. Ce phénomène à lui seul prouve qu'il est impossible que la vie apparaisse par hasard. Au contraire, la vie est le fruit d'une création extraordinaire.

    Nos recherches sur le plan moléculaire nous ont démontré jusque là que la formation des acides aminés n'a absolument pas été élucidée par les évolutionnistes. La formation des protéines est en elle-même un mystère. Toutefois, le problème ne se limite pas aux acides aminés et aux protéines. Ce n'en est que le début. La structure parfaite de la cellule mène les évolutionnistes vers une impasse. Car celle-ci n'est pas juste un tas de protéines composées d'acides aminés structurés. C'est bel et bien un mécanisme vivant qui a des centaines de systèmes développés et qui est tellement complexe qu'il a rendu l'homme incapable de résoudre son mystère. Laissons les systèmes complexes de côté, les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la formation des éléments élémentaires de la cellule.

    Alors que la théorie de l'évolution a été incapable de donner une explication cohérente à l'existence des molécules qui sont la base de la structure cellulaire, les développements survenus dans la science génétique et la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont engendré de nouveaux problèmes pour la théorie de l'évolution. En 1955, les travaux effectués sur l'ADN par deux scientifiques, en l'occurrence James Watson et Francis Crick, ont inauguré une nouvelle ère en biologie. Plusieurs scientifiques ont orienté leur attention vers la génétique. De nos jours, après des années de recherches, la structure de l'ADN a été largement dévoilée.

    La molécule appelée ADN, que l'on trouve dans le noyau de chacune des 100 milliards de cellules présentes dans notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. L'information concernant toutes les caractéristiques d'une personne, de l'apparence physique à la structure des organes internes, sont enregistrées dans l'ADN grâce à un système spécial de codage. L'information contenue dans l'ADN est codifiée à l'intérieur de la séquence de quatre bases spéciales qui forment cette molécule. Ces bases sont classifiées en A, T, G, C selon les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles parmi les personnes dépendent de la variation de la séquence de ces lettres. C'est une sorte de banque de données composée de quatre lettres.

    L'ordre séquentiel des lettres de l'ADN détermine la structure d'un être humain jusqu'au moindre détail. En plus de caractéristiques comme la taille, les couleurs des yeux, des cheveux et de la peau, l'ADN d'une simple et unique cellule contient également la conception de 206 os, 600 muscles, un réseau de 10.000 muscles auditifs, un autre de 2 millions de nerfs optiques, 100 milliards de cellules nerveuses, des veines longues de 130 milliards de mètres et 100 milliards de cellules dans le corps. Si l'on devait consigner par écrit l'information contenue dans l'ADN, on obtiendrait une bibliothèque géante de 900 volumes d'une encyclopédie de 500 pages par volume. Cette quantité phénoménale d'informations est codifiée dans les composantes de l'ADN appelées "gènes".

     

    L'ADN PEUT-ELLE EXISTER DE MANIÈRE ALÉATOIRE?

    A ce niveau, il y a lieu de préciser un détail important. Une erreur dans la séquence des nucléotides qui composent un gène rendrait celle-ci totalement inutile. Lorsqu'on pense qu'il y a 200 mille gènes dans le corps humain, il paraît plus évident à quel point il est impossible pour des millions de nucléotides, qui composent ces gènes, d'être formés de manière aléatoire dans la bonne séquence. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, affirme à ce sujet:

    "Une protéine moyenne peut inclure environ 300 acides aminés. Le gène de l'ADN qui contrôle cela aurait environ 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu'il existe quatre sortes de nucléotides dans une chaîne ADN, une qui consiste en 1.000 liens peut exister sous 41.000 formes. Grâce à cette algèbre (logarithme), nous pouvons voir que 41.000=10600. Dix multiplié par lui-même 600 fois donne le chiffre 1 suivi de 600 zéros! C'est un chiffre qui dépasse notre entendement." 124

    Le chiffre 41.000 est l'équivalent de 10600. Ce chiffre est obtenu par l'adition de 600 zéros à 1. Comme 10 avec 11 zéros indique un milliard, un chiffre avec 600 zéros est en effet un nombre difficile à concevoir. L'impossibilité que l'ADN et l'ARN puissent être formés par accumulation accidentelle de nucléotides est exprimée par le scientifique français Paul Auger de la manière suivante:

    Watson et Crick avec un modèle d'ADN

    "Nous devons distinguer clairement les deux étapes de la formation aléatoire des molécules complexes telles que les nucléotides suite à des événements chimiques. La production de nucléotides un par un - ce qui est possible - et leur combinaison dans des séquences bien particulières. La deuxième étape est impossible."125

    Même Francis Crick, qui a longtemps cru à la théorie de l'évolution des molécules, a fini par reconnaître, à la suite de la découverte de l'ADN, qu'une molécule si complexe ne peut pas être formée de manière aléatoire et spontanée à la suite d'un processus d'évolution:

    "Un homme intègre, armé de tout le savoir qui nous est acquis à ce jour, est contraint d'avouer à ce stade, en quelque sorte, que l'origine de la vie paraît être un miracle." 126

    A ce propos, le professeur évolutionniste turc, Ali Demirsoy a été forcé de reconnaître ce qui suit:

    "En fait, la probabilité de la formation d'une protéine et d'un acide nucléique (ADN - ARN) est très éloignée des estimations. De plus, la chance de voir apparaître une certaine chaîne de protéine est si négligeable que l'on peut la qualifier d'infime." 127

    Un dilemme très intéressant apparaît à ce stade: l'ADN ne peut se reproduire qu'à l'aide de certaines enzymes qui sont en fait des protéines. La synthèse de ces enzymes ne peut se réaliser qu'avec l'aide de l'information codifiée dans l'ADN. Comme ils dépendent l'un de l'autre, soit ils existent tous les deux en même temps pour la reproduction, soit l'un d'eux doit être "créé" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson affirme à ce propos:

    "Les indications pour la reproduction des plans, pour l'énergie et l'extraction de parties à partir de l'environnement présent, pour la croissance de la séquence et pour le mécanisme effecteur qui traduit les instructions en croissance - tous ces éléments devaient être présents au même moment (lorsque la vie a commencé). Cette combinaison d'événements a toujours semblé un événement fortuit et improbable et a été souvent attribué à l'intervention divine." 128

    Le professeur Francis Crick: "L'origine de la vie semble être un miracle.

    Ces mots ont été rédigés deux années après la découverte de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. Mais, en dépit de tous les développements scientifiques, ce problème demeure insoluble pour les évolutionnistes. Deux scientifiques allemands Junker et Scherer ont expliqué que la synthèse de chacune des molécules nécessaires à l'évolution chimique, exigeait des conditions différentes et que la probabilité de regrouper ces matériaux, qui ont théoriquement des méthodes d'acquisition très différentes, est égale à zéro:

    "A ce jour, nous ne connaissons aucune expérience au cours de laquelle nous pouvons obtenir toutes les molécules nécessaires à l'évolution chimique. Ainsi, il est essentiel de produire une variété de molécules dans divers endroits et dans des conditions très adaptées, pour ensuite les transporter vers un autre endroit pour la réaction en les protégeant des éléments nuisibles tels que l'hydrolyse et la photolyse." 129

    Bref, la théorie de l'évolution est incapable de prouver le moindre stade évolutif de ceux qui prétendument ont eu lieu au niveau moléculaire. Au lieu de fournir des réponses à ces questions, le progrès de la science ne fait que les rendre plus compliquées et inextricables.

    Il est intéressant de souligner que les évolutionnistes croient en tous ces scénarii invraisemblables comme s'ils étaient réellement des faits scientifiques. Puisqu'ils sont conditionnés pour ne pas accepter le principe de la création, ils n'ont d'autres choix que de croire à l'impossible. Un biologiste australien célèbre, Michael Denton nous parle de ce sujet dans son ouvrage, Evolution: A Theory in Crisis:

    "Aux yeux du sceptique, c'est un affront à la raison que de croire que c'est le hasard qui est à l'origine des programmes génétiques des organismes supérieurs, qui consistent en un mille millions de bits d'informations environ, l'équivalent à la séquence de lettres dans une petite bibliothèque d'un millier de volumes, qui contiennent sous forme encodée un nombre infini de milliers d'algorithmes compliqués qui contrôlent, spécifient, et commandent la croissance et le développement de milliards et milliards de cellules dans la forme d'un organisme complexe. Or aux yeux du darwiniste, l'idée est acceptée sans le moindre doute - le paradigme est prioritaire!" 130

     

    UNE AUTRE TENTATIVE VAINE DES ÉVOLUTIONNISTES:"LE MONDE DE L'ARN"


    Prof. Leslie Orgel

    La découverte au cours des années 70 que les gaz qui existaient à l'origine dans l'atmosphère primordiale rendaient l'existence des acides aminés impossible a été un coup dur pour la théorie de l'évolution moléculaire. C'est à cette époque que l'on a compris que "les expériences de l'atmosphère primordiale" comme celles de Miller, de Fox et de Ponnamperuma n'étaient pas valables. Pour cette raison, durant les années 80, de nouveaux essais ont été effectués par les évolutionnistes. La conséquence en a été le scénario du "monde de l'ARN". Selon celui-ci, ce ne sont pas les protéines qui ont été formées en premier, mais les molécules de l'ARN plutôt.

    Selon ce scénario avancé en 1986 par Walter Gilbert, un chimiste de Harvard, des milliards d'années auparavant une molécule d'ARN qui a réussi d'une certaine manière à se reproduire par elle-même a été formée de manière aléatoire. Ensuite, cette molécule d'ARN a commencé à produire des protéines grâce à l'activation d'effets externes. Après, il a été nécessaire de stocker cette information dans une seconde molécule, et d'une certaine manière la molécule d'ADN a vu le jour.

    Etant fait d'une chaîne d'impossibilités à chaque stade, ce scénario difficile à croire n'a fait qu'empirer le problème et soulever plusieurs questions inextricables plutôt que de fournir la moindre explication à l'origine de la vie:

    1- Lorsque l'on n'est pas capable d'expliquer la formation aléatoire d'un seul nucléotide entrant dans la composition de l'ARN, comment est-il possible que ces nucléotides imaginaires puissent former l'ARN en se rassemblant dans une séquence correcte. Le biologiste évolutionniste John Horgan admet l'impossibilité de la formation aléatoire de l'ARN:

    "Alors que les recherches continuent à sonder de près le concept du monde l'ARN, plus de problèmes apparaissent au grand jour. Comment l'ARN est-il apparu initialement? Celui-ci ainsi que ses composants sont très difficiles à synthétiser dans un laboratoire même dans les meilleures conditions, encore moins dans des conditions vraisemblables." 131

    CONFESSIONS D'EVOLUTIONNISTES

    Les calculs de probabilité démontrent très clairement que les molécules complexes telles que les protéines et les acides nucléiques (ARN et ADN) n'auraient jamais pu être formés de manière aléatoire indépendamment les uns des autres. Ceci dit, les évolutionnistes doivent faire face à un problème encore plus épineux, en l'occurrence que toutes ces molécules doivent coexister simultanément pour que la vie puisse exister. La théorie de l'évolution est totalement déconcertée par cette exigence. C'est un point qui a poussé certains évolutionnistes de renom à reconnaître leur erreur. Par exemple, le collègue très proche de Stanley Miller et Francis Crick de l'Université de San Diego en Californie, le célèbre docteur évolutionniste Leslie Orgel déclare:

    "Il est extrêmement improbable que les protéines et les acides nucléiques, qui sont tous les deux très complexes, soient apparus spontanément au même endroit et au même moment. Toutefois, il semble également impossible d'avoir l'un sans l'autre. Donc, à vue de nez, on est contraint de conclure que la vie n'aurait jamais pu exister par des moyens chimiques." 1

    Ce fait est également admis par d'autres scientifiques:

    "L'ADN ne peut pas effectuer son travail, y compris la formation de plus d'ADN, sans l'aide de protéines catalytiques ou d'enzymes. Bref, les protéines ne peuvent pas se constituer sans ADN, et celui-ci non plus ne peut se former sans l'aide des protéines." 2

    "Comment le code génétique ainsi que les mécanismes permettant son interprétation (ribosomes et molécules d'ARN) sont-ils apparus? Pour l'instant, nous sommes contraints de nous contenter d'un sentiment de stupéfaction et d'admiration, à défaut de pouvoir fournir une réponse." 3

    Le correspondant scientifique du New York Times, Nicholas Wade a fait ce commentaire dans un article daté de l'année 2000:

    "Tout ce qui concerne l'origine de la vie sur terre demeure un mystère. Et, il semble que le plus nous en savons plus dur devient le puzzle." 4


    1 Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on Earth", Scientific American, vol. 271, October 1994, p. 78 
    2 John Horgan, "In the Beginning", Scientific American, vol. 264, February 1991, p. 119 
    3 Douglas R. Hofstadter, Gödel, Escher, Bach: An Eternal Golden Braid, New York, Vintage Books, 1980, p. 548
    4 Nicholas Wade, "Life's Origins Get Murkier and Messier", The New York Times, June 13, 2000, pp. D1-D2

    2- Même si l'on suppose qu'il a été formé de manière aléatoire, comment cet ARN constitué simplement d'une chaîne de nucléotides a-t-il "décidé" de se reproduire par lui-même et selon quel mécanisme aurait-il pu effectuer ce processus de reproduction? Où a-t-il trouvé les nucléotides utilisés pendant ce processus? Même les microbiologistes évolutionnistes Gerald Joyce et Leslie Orgel expriment le désespoir de cette situation dans leur livre intitulé In the RNA World (Dans le monde l'ARN):

    "Cette discussion. a, dans un sens, mis l'accent sur l'homme de paille: le mythe de la molécule d'ARN qui se reproduit par elle-même et qui est apparue de novo à partir d'une soupe de polynucléotides dispersés. Non seulement cette notion est irréaliste par rapport à notre compréhension de la chimie prébiotique, mais elle doit également peser sur la crédulité d'un optimiste qui croit au potentiel catalytique de l'ARN." 132

    3- Même si l'on suppose l'existence d'un ARN qui se reproduit par lui-même dans le monde primordial, que de nombreux d'acides aminés de toutes sortes étaient disponibles à l'usage de celui-ci et que tous ces événements impossibles ont d'une certaine manière eu lieu, la situation ne nous permet toujours pas d'obtenir la moindre protéine. Car l'ARN englobe uniquement l'information qui concerne la structure des protéines. Par ailleurs, les acides aminés sont des matières premières. Toutefois, aucun mécanisme permettant la production de protéines n'existe. Penser que l'existence de l'ARN est suffisante pour produire des protéines est aussi absurde que de croire qu'il suffit de jeter les plans d'une voiture dessinés sur papiers sur des milliers de parties et de pièces empilées les unes sur les autres pour que la voiture s'assemble et se mette à fonctionner d'elle-même. Dans ce cas également, la production est hors de question puisque aucune usine ni ouvriers ne sont impliqués dans le processus.

    Une protéine est produite dans l'usine du ribosome avec l'aide de plusieurs enzymes et à la suite de processus extrêmement complexes à l'intérieur de la cellule. Le ribosome est une organelle complexe de la cellule formée de protéines. Par conséquent, cette situation soulève également une autre supposition déraisonnable, en l'occurrence que le ribosome, aussi, a dû apparaître de manière aléatoire au même moment. Même le prix Nobel, Jacques Monod, l'un des défenseurs les plus fanatiques de l'évolution explique que la synthèse de protéine ne peut en aucun cas être sous-estimée au point que celle-ci puisse dépendre uniquement de l'information contenue dans l'acide nucléique:

    "Le code n'a aucun sens s'il n'est pas traduit. La machine de traduction de la cellule moderne consiste au minimum en cinquante composants macromoléculaires qui sont eux-mêmes codifiés dans l'ADN: le code ne peut être traduit que par le biais de produits de traduction. C'est l'expression moderne de omne vivum ex ovo. Quand et comment ce cercle est-il devenu fermé? Il est extrêmement difficile d'imaginer la réponse." 133

    Comme la chaîne de l'ARN dans le monde primordial peut-elle prendre une telle décision et quelles sont les méthodes utilisées par celle-ci pour la production de protéines en effectuant seul le travail de cinquante particules spécialisées? Les évolutionnistes sont incapables de répondre à ces questions.

    Le Dr Leslie Orgel, l'un des associés de Stanley Miller et Francis Crick de l'Université de San Diego en Californie, utilise le terme "scénario" pour qualifier "l'apparition de la vie à travers le monde de l'ARN". Orgel a décrit quel genre de caractéristiques l'ARN devait avoir et comment ceci était impossible dans son article intitulé "The Origin of Life" publié dans la revue American Scientist, octobre 1994:

    "Ce scénario aurait pu avoir lieu, nous avons observé, si l'ARN prébiotique avait deux capacités pas si évidentes de nos jours: une capacité à se reproduire sans recourir à l'aide des protéines et celle de catalyser chaque étape de la synthèse de protéine."134

    Il doit être également clair que croire que ces deux processus extrêmement complexes et essentiels proviennent d'une molécule comme l'ARN n'est possible que grâce à l'imagination fertile et le point de vue des évolutionnistes. Des faits scientifiques concrets, sont édifiants à ce sujet; la thèse du "monde l'ARN" qui est le nouveau modèle proposé par les évolutionnistes pour prouver la formation aléatoire de la vie, est également une fable invraisemblable.

    Le biochimiste Gordon C. Mills de l'Université du Texas et le biologiste moléculaire Dean Kenyon de l'Université d'Etat de San Francisco ont évalué les failles du scénario du monde de l'ARN et sont arrivés à une brève conclusion dans leur article intitulé "Le monde de l'ARN: une critique":

    "L'ARN est une molécule remarquable. L'hypothèse du monde de l'ARN est une toute autre question. Rien, à nos yeux, n'affirme qu'il s'agit d'une théorie établie ou qu'elle est au moins prometteuse." 135

    L'article du rédacteur scientifique Brig Klyce, paru en 2001 explique que les scientifiques évolutionnistes sont très persistants sur cette question, mais les résultats obtenus à ce jour ont déjà démontré que ces efforts sont vains:

    "La recherche dans le monde de l'ARN est une industrie de taille moyenne. Cette recherche a démontré comment ce serait extrêmement difficile pour les cellules vivantes d'apparaître de manière aléatoire à partir de matières mortes au cours du temps disponible sur terre. Cette démonstration est une contribution d'une grande valeur à la science. Davantage de recherches serait une contribution précieuse également. Or, continuer à insister que la vie peut émerger spontanément de matières chimiques mortes face à ces difficultés que l'on a surmontées récemment, est tout simplement très surprenant. C'est la nostalgie des efforts des alchimistes du moyen âge qui ont insisté pendant longtemps à essayer de transformer le plomb en or." 136

    LA VIE EST UN CONCEPT QUI DÉPASSE CE SIMPLE MONCEAU DE MOLÉCULES

    Oublions pour l'instant toutes ces impossibilités et supposons qu'une molécule de protéine est formée dans l'environ-nement le moins adapté, le moins contrôlé tel que les conditions terrestres primordiales. La forma-tion d'une seule protéine ne serait pas suffi-sante. Celle-ci dev-rait attendre patiem-ment pendant des mil-liers, voire des millions d'années dans cet environ-nement incontrôlé sans subir de dégâts, jusqu'à ce qu'une autre molécule se forme à ses côtés de manière aléatoire et dans des conditions similaires. Elle devrait attendre que des millions de protéines adéquates et essentielles se forment les unes à côté des autres dans le même environnement "de façon aléatoire". Celles qui s'étaient constituées plus tôt devaient faire preuve de patience, sans subir de dégâts malgré les rayons ultraviolets et les effets mécaniques durs, en attendant que les autres se constituent à leurs côtés. Ensuite ces protéines en nombre suffisant, apparues au même endroit exactement, devaient se rassembler en établissant des combinaisons utiles et former les organelles de la cellule. Aucune matière intruse, molécule nuisible ou une chaîne de protéines inutiles ne doit interférer dans ce processus. Par la suite, même si ces organelles devaient se rassembler de manière extrêmement harmonieuse et coopérative suivant un plan et un ordre donnés, elles doivent prendre en plus d'elles-mêmes toutes les enzymes nécessaires et se couvrir d'une membrane, dont l'intérieur doit être rempli d'un liquide spécial pour leur préparer l'environnement idéal. Maintenant, même si tous ces événements "très improbables" ont bien eu lieu de manière aléatoire, est-ce que ce monceau de molécules viendrait à la vie pour autant?

    La réponse est non, car les recherches ont révélé que la simple combinaison de toutes les matières nécessaires à la vie n'est pas suffisante pour que celle-ci commence réellement. Même si toutes les protéines nécessaires pour toute la vie étaient collectées dans un tube à essai, ces efforts ne produiraient pas une seule cellule vivante. Toutes les expériences conduites sur ce sujet ont été vaines. Toutes les observations et les expériences indiquent que la vie ne peut provenir que de la vie. L'affirmation que la vie est apparue à partir d'une matière morte, autrement dit "l'abiogenèse", est un conte qui n'existe que dans les rêves des évolutionnistes et qui plus est en contradiction avec les résultats de toutes les expériences et les observations.

    Dans ce sens, les premiers signes de vie sur terre ont sûrement dû provenir d'une autre vie. C'est une image de l'épithète divine de "Hayy" (Le propriétaire de la vie). La vie ne peut commencer et ni finir que par sa volonté. Concernant l'évolution, non seulement cette théorie est incapable d'expliquer comment la vie est apparue, mais également elle n'arrive pas à expliquer comment les matières nécessaires à la vie sont apparues et se sont rassemblées.

    Chandra Wickramasinghe décrit la vérité à laquelle il a dû faire face en tant que scientifique à qui on a toujours répété que la vie est le fruit du hasard:

     "Depuis mes premiers stages scientifiques, on m'a très sérieusement lavé le cerveau pour que je croie que la science est incompatible avec l'idée d'une quelconque création délibérée. Cette notion a dû être difficilement répandue. En ce moment, je n'arrive pas à trouver le moindre argument rationnel pour réfuter l'idée d'une conversion divine. Nous avions avant un esprit ouvert; alors qu'aujourd'hui nous nous rendons compte que la seule réponse logique à la vie est la création - et non pas un battage accidentel et aléatoire." 137

     

    La thermodynamique réfute l'évolution

    La deuxième loi de la thermodynamique, qui est acceptée comme l'une des lois de base de la physique, affirme que dans des conditions normales tous les systèmes qui sont laissés à eux-mêmes ont tendance à se désorganiser, se disperser, se dégrader et se détruire. C'est la fin inéluctable que tous les êtres affronteront d'une manière ou d'une autre selon cette loi; c'est un processus irréversible.

    Selon la règle de la thermodynamique, les conditions naturelles engendrent toujours le désordre et la perte d'informations. La théorie de l'évolution est quant à elle une croyance non scientifique qui contredit complètement cette règle.

    Ceci est quelque chose que nous avons tous observée. A titre d'exemple, si vous abandonnez une voiture au milieu du désert, vous ne vous attendez tout de même pas à la retrouver en meilleur état des années après. Bien au contraire, vous constaterez que les pneus sont dégonflés, que les fenêtres sont cassées, que le châssis est rouillé, et que son moteur est en piteux état. C'est le même processus qui s'applique encore plus rapidement pour les êtres vivants.

    La deuxième loi de la thermodynamique est le moyen par lequel ce processus naturel est défini par des équations et des calculs physiques.

    Cette célèbre loi de physique est également connue comme "la loi de l'entropie". L'entropie, c'est le degré d'organisation d'un système en physique. L'entropie d'un système s'accentue lorsque celui-ci avance à partir d'un état ordonné, organisé et planifié vers un autre plus désordonné, plus dispersé et non planifié. Le plus un système est désordonné, plus grande est son entropie. La loi de l'entropie affirme que l'Univers entier s'oriente inévitablement vers un état plus désordonné, plus dispersé et non planifié.

    La validité de la deuxième loi de thermodynamique, en l'occurrence de la loi d'entropie, est établie théoriquement et par expérience. Le mécanisme présenté par l'évolution est en contradiction totale avec cette loi. Les scientifiques les plus éminents de notre époque s'accordent à dire que la loi de l'entropie sera le paradigme principal durant la prochaine période de l'histoire. Albert Einstein, le plus grand scientifique de notre temps, a déclaré que c'est "la première loi de toute notre science". Sir Arthur Eddington a également fait référence à cette loi comme "la loi métaphysique suprême de l'Univers entier".138


    Sir Arthur Eddington

    La théorie de l'évolution est avancée en faisant fi de cette loi de physique élémentaire et vraie à l'échelle de l'Univers. Le mécanisme proposé par l'évolution est en contradiction totale avec cette loi. Cette théorie prétend que des atomes et des molécules désordonnés, dispersés et sans vie se sont spontanément rassemblés dans le temps dans un certain ordre et plan pour constituer des molécules extrêmement complexes telles que les protéines, l'ADN et l'ARN. Ensuite, ils ont donné naissance progressivement à des millions d'espèces vivantes différentes dont la structure est encore plus complexe. Selon la théorie de l'évolution, ce prétendu processus qui donne lieu à une structure mieux planifiée, plus ordonnée, plus complexe et mieux organisée à chaque stade s'est formée d'elle-même dans des conditions naturelles. La loi de l'entropie démontre de toute évidence que ce prétendu processus naturel est en contradiction totale avec les lois physiques.

    Les scientifiques évolutionnistes sont également conscients de ce fait. J. H. Rush affirme:

    "Au cours de son évolution complexe, la vie entre en contradiction remarquable avec la tendance exprimée par la deuxième loi de la thermodynamique. Alors que la seconde loi exprime une progression irréversible vers l'entropie et le désordre, la vie se développe constamment vers des niveaux élevés d'ordre." 139

    Le scientifique évolutionniste Roger Lewin évoque l'impasse de l'évolution concernant la thermodynamique dans un article paru dans la revue Science:

    "Un problème que les biologistes ont affronté est la contradiction apparente de l'évolution avec la seconde loi de la thermodynamique. Les systèmes doivent se dégrader à travers le temps, donnant lieu à moins, pas davantage, d'ordre." 140

    Dans une célèbre revue évolutionniste, American Scientist, un autre scientifique évolutionniste, George Stravropoulos, évoque l'impossibilité thermodynamique de la formation spontanée de la vie et l'impossibilité d'expliquer l'existence de mécanismes vivants complexes par des lois naturelles:

    "Cependant dans des conditions ordinaires, aucune molécule organique complexe ne peut se constituer spontanément. Elle se désintégrera plutôt conformément à la seconde loi. En effet, plus elle est complexe plus instable elle devient, assurant ainsi sa désintégration tôt ou tard. La photosynthèse et tous les processus de la vie, y compris la vie elle-même, en dépit d'un langage confus ou délibérément trompeur, ne peuvent pas encore être compris en termes de thermodynamique ou de toute autre science exacte."141

    Comme ça a été reconnu, la seconde loi de la thermodynamique constitue un obstacle insurmontable pour le scénario de l'évolution en termes de science et de logique. Incapables de fournir la moindre explication scientifique et consistante pour surmonter cet obstacle, les évolutionnistes ne peuvent surmonter celui-ci que dans leur imagination. A titre d'exemple, Jeremy Rifkin déclare que l'évolution submerge cette loi physique avec un "pouvoir magique":

    "La loi de l'entropie stipule que l'évolution dissipe toute l'énergie disponible pour la vie sur cette planète. Notre concept de l'évolution est exactement à l'opposé. Nous croyons que l'évolution crée d'une certaine manière et de façon magique une valeur et un ordre supérieurs sur terre." 142

    Ces propos démontrent parfaitement que l'évolution est une croyance totalement dogmatique.

     

    LE MYTHE DU "SYSTÈME OUVERT"

    Confrontés à toutes ces vérités, les évolutionnistes ont dû se réfugier dans une mutilation de la seconde loi de la thermodynamique, en prétendant que celle-ci ne s'applique qu'aux "systèmes clos" et non pas aux "systèmes ouverts", qui sont au-dessus de cette loi.

    Un "système ouvert" est système thermodynamique dans lequel l'énergie entre et sort contrairement à un "système clos", dans lequel l'énergie et la matière initiales demeurent constantes. Les évolutionnistes prétendent que le monde est un système ouvert; c'est-à-dire constamment exposé à une circulation d'énergie en provenance du Soleil, que la loi de l'entropie ne s'applique pas au monde dans sa globalité et que les êtres vivants ordonnés et complexes peuvent être générés à partir de structures désordonnées, simples et inanimées.

    Cependant, il y a ici une déformation évidente. Le fait qu'un système dispose d'un afflux d'énergie ne fait pas de lui un système ordonné. Des mécanismes spécifiques sont nécessaires pour faire fonctionner l'énergie. Par exemple, une voiture a besoin d'un moteur, d'un système de transmission et des mécanismes de contrôle pertinents pour convertir l'énergie en gas-oil pour fonctionner. A défaut de ce système de conversion d'énergie, la voiture ne sera pas en mesure d'utiliser l'énergie dans le gas-oil.

    Le même principe s'applique à la vie également. Il est vrai que la vie reçoit son énergie du Soleil. Toutefois, l'énergie solaire ne peut être convertie en énergie chimique que par le biais de systèmes de conversion d'énergie incroyablement compliqués dans les choses vivantes (tels que la photosynthèse dans les plantes et les systèmes digestifs de l'homme et de l'animal). Aucun organisme vivant ne peut survivre sans ces systèmes de conversion d'énergie. A défaut de ce genre de système, le Soleil en est réduit à une source d'énergie destructrice qui brûle, dessèche ou fait fondre.

    Comme nous pouvons le constater, un système thermodynamique dépourvu d'un certain mécanisme de conversion d'énergie, n'est pas une chose positive pour l'évolution, qu'il soit ouvert ou clos. Personne n'affirme que ce type de mécanismes complexes et conscients aurait pu exister dans la nature dans les conditions de la Terre primitive. En effet, le vrai problème qui se pose pour les évolutionnistes c'est: comment des mécanismes complexes de conversion d'énergie tels que la photosynthèse dans les plantes, et qui ne peuvent pas être reproduits même à l'aide de la technologie moderne, auraient pu exister par eux-mêmes?

    Le flot d'énergie solaire dans le monde n'a pas d'effet qui en lui-même peut ramener de l'ordre. Aussi élevée puisse la température être, les acides aminés résistent en formant des liaisons sous forme de séquences ordonnées. L'énergie par elle-même n'est pas suffisante pour faire en sorte que les acides aminés forment des molécules de protéines beaucoup plus complexes ou que les protéines forment des structures plus complexes et plus organisées pour les organelles de cellules. La source réelle et essentielle pour cette organisation à tous les niveaux est la conception consciente: en un mot, la création.

     

    LE MYTHE DE "L'AUTO-ORGANISATION DE LA MATIÈRE"

    Etant parfaitement conscients que cette seconde loi de la thermodynamique rend l'évolution impossible, certains scientifiques évolutionnistes ont tenté de combler la faille entre les deux afin de rendre l'évolution possible. Encore une fois, même ces tentatives démontrent que la théorie de l'évolution est toujours dans cette impasse, sans échappatoire possible.

    Une personne s'est distinguée par ses efforts pour rapprocher la thermodynamique et l'évolution. Il s'agit d'une scientifique belge, Ilya Prigogine. Commençant à partir de la théorie du chaos, Prigogine proposa un nombre d'hypothèses dans lesquelles l'ordre s'établit à partir du chaos (désordre). Il expliqua que certains systèmes ouverts peuvent faire preuve d'une baisse d'entropie provoquée par un flot d'énergie externe et le résultat "ordonnant" est la preuve que la "matière peut s'organiser par elle-même". Depuis ce temps, le concept de "l'auto organisation" est devenu très populaire dans les milieux évolutionnistes et matérialistes. Ces derniers se comportent comme s'ils avaient trouvé une origine matérialiste pour la complexité de la vie et une solution matérialiste pour le problème de l'origine de la vie.

    Or, une vue de plus près nous révèle que cet argument est totalement abstrait et qu'il n'est en fait qu'un rêve pieux. En outre, celui-ci comporte une supercherie naïve. Cette supercherie est la confusion délibérée de deux concepts distincts, "l'auto-organisation" et "l'auto-ordonnance".143


    Ilya Prigogine

    Nous pouvons l'expliquer en nous référons à un exemple. Imaginons un bord de mer, avec différentes sortes de pierres mélangées les unes aux autres. De grandes pierres, des plus petites et d'autres minuscules. Lorsqu'une grosse vague balaie le bord de mer, une "ordonnance" peut apparaître parmi les pierres. L'eau soulèvera les pierres dont le poids est équivalent en quantités équivalentes. Lorsque la vague revient à la charge, les pierres peuvent éventuellement être ordonnées de la plus petite à la plus grande en direction de la mer.

    C'est ce que l'on appelle le processus "d'auto-ordonnance": le bord de mer est un système ouvert et le flot d'énergie (la vague) peut causer une "ordonnance". Mais, remarquez que ce même processus ne peut pas construire un château de sable sur la plage. Si nous voyons un tel château sur le bord de mer, nous sommes sûrs que c'est l'ouvre de quelqu'un. La différence entre le château et les pierres "ordonnées" est que le premier comporte une complexité très unique, alors que les pierres ne comportent qu'un ordre répétitif. C'est comme une machine à écrire qui répète la lettre "aaaaaaaaaaaaaaaaaaa" des centaines de fois - parce qu'un objet (un flot d'énergie) est tombé sur la lettre "a" qui figure sur le clavier. Bien évidemment, un tel ordre répétitif de "a" ne comporte aucune information et donc aucune complexité. On a besoin d'un cerveau conscient afin d'obtenir une séquence complexe de lettres qui comportent l'information.

    La même chose s'applique lorsque le vent envahit une chambre remplie de poussière. Avant ce flot, la poussière était sûrement dispersée dans la chambre. Mais, lorsque le vent entre dans la pièce, la poussière peut se rassembler dans un coin de la chambre. C'est cela "l'auto-ordonnance". Or, la poussière ne "s'auto-organise" jamais pour dessiner le portait d'un homme sur le sol de la chambre.

    Ces exemples sont très similaires aux scénarii de "l'auto-organisation" avancés par les évolutionnistes. Ils prétendent que la matière a tendance à l'auto-organisation, puis avancent des exemples sur l'auto-ordonnance et tentent de mélanger les deux concepts. Prigogine lui-même a donné des exemples de molécules qui s'auto-ordonnent durant un flot d'énergie. Dans leur livre intitulé The Mystery of Life's Origin, les scientifiques américains, Thaxton, Bradley et Olsen expliquent ce fait de la manière suivante:

    ".Dans chaque cas, les mouvements aléatoires des molécules dans un fluide sont spontanément remplacés par un comportement hautement ordonné. Prigogine, Eigen et d'autres ont suggéré qu'un genre similaire d'auto-organisation peut être intrinsèque à la chimie organique et peut potentiellement justifier les macromolécules hautement complexes qui sont essentielles pour les systèmes vivants. Mais ce type d'analogies n'est que très peu pertinent à la question de l'origine de la vie. La raison principale en est que celles-ci n'arrivent pas à distinguer l'ordre de la complexité. La régularité ou l'ordre ne peut pas servir à stocker la grande quantité d'informations requise par les systèmes vivants. Une structure hautement irrégulière, mais précise, est nécessaire plutôt qu'une structure ordonnée. C'est une faille sérieuse dans l'analogie avancée. Il n'existe aucune relation apparente entre le genre d'ordonnance spontanée qui résulte d'un flot d'énergie à travers de tels systèmes et le travail requis pour la construction de macromolécules apériodiques à information intensive comme l'ADN et la protéine." 144

    En fait, Prigogine lui-même a dû accepter l'idée que ses arguments n'entrent pas en ligne de compte dans l'origine de la vie. Il a déclaré:

    "Le problème de l'ordre biologique implique la transition à partir de l'activité moléculaire à l'ordre supramoléculaire de la cellule. Ce problème est encore loin d'être résolu." 145

    Pourquoi alors les évolutionnistes tentent-ils toujours de croire les scénarii complètement éloignés de la science comme "l'auto-organisation de la matière"? Pourquoi insistent-ils à rejeter la présence évidente de l'intelligence dans les systèmes vivants? La raison en est qu'ils croient au dogme matérialisme et que la matière est dotée d'un pouvoir mystérieux qui lui permet de créer la vie. Un professeur de l'Université de New York et un expert en ADN, Robert Shapiro explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est à la base:

    "Un autre principe évolutionniste est alors nécessaire pour nous guider à travers la faille entre les mélanges de simples matières chimiques naturelles jusqu'au premier reproducteur efficace. Ce principe n'a toujours pas été ni démontré ni décrit en détail, mais il est anticipé et on lui a donné des noms tels que celui d'évolution chimique et auto-organisation de la matière. L'existence du principe est considérée comme un acquis dans la philosophie du matérialisme dialectique, comme c'est appliqué à l'origine de la vie par Alexander Oparin." 146

    Cette situation démontre de manière flagrante que l'évolution est un dogme à l'encontre de la science empirique. L'origine des êtres vivants ne peut être expliquée que par l'intervention d'une force surnaturelle. Celle-ci est la création de Dieu, qui a créé l'Univers entier à partir de rien. La science a prouvé que l'évolution est encore impossible en terme de thermodynamique et que l'existence de la vie ne peut être expliquée que par la création.

    Conception et Coïncidence

    Dans le chapitre précédent, nous avons vu à quel point il est impossible que la vie ait pu apparaître de manière aléatoire. Laissons-nous convaincre encore un moment par toutes ces impossibilités et supposons que des millions d'années auparavant, une cellule s'est formée, a acquis tous les éléments nécessaires à la vie et qu'elle est "devenue vivante". L'évolution s'effondre à ce niveau également. Car, même si cette cellule a pu subsister pendant un certain laps de temps, celle-ci serait morte ultérieurement, après quoi rien ne serait resté d'elle et chaque chose serait revenue au point de départ. C'est parce que cette première cellule vivante, à défaut d'informations génétiques, n'aurait pas pu se reproduire pour donner lieu à une nouvelle génération. La vie serait achevée avec sa mort.

    Le système génétique n'est pas composé uniquement d'ADN. Les éléments suivants doivent exister dans le même environnement: les enzymes pour interpréter le code sur l'ADN, un ARN messager qui doit être produit après interprétation dudit code, un ribosome pour la production nécessaire à l'ARN messager selon ce code, un ARN de transfert pour transférer les acides aminés au ribosome pour être utilisés dans le processus de production, et des enzymes extrêmement complexes pour mettre en application de nombreux processus intermédiaires. Un tel environnement ne peut exister ailleurs que dans un environnement totalement isolé et entièrement contrôlé comme la cellule, où toutes les matières premières essentielles et les ressources énergétiques existent.

    Il en résulte que la matière organique peut se reproduire uniquement si celle-ci est sous forme de cellule entièrement constituée avec toutes ses organelles et dans un environnement approprié où elle peut survivre, échanger des matières et recevoir de l'énergie de ses alentours. Cela veut dire que la première cellule sur terre a été formée "de manière soudaine" avec sa structure hautement complexe.

    Ainsi, si une structure complexe est arrivée à la vie de manière soudaine, qu'est ce que cela veut-il dire?

    Imaginons que la cellule ressemble à une voiture high-tech du point de vue de sa complexité. (En fait, la cellule dispose d'un système beaucoup plus complexe et plus développé que celui d'une voiture avec son moteur et ses équipements techniques.) Maintenant, posons-nous la question suivante: que penseriez-vous si vous partiez en randonnée au fin fond d'une forêt et que vous tombiez sur une voiture dernier modèle parmi les arbres? Penseriez-vous que divers éléments dans la forêt s'étaient réunis aléatoirement tout au long de millions d'années et avaient fini par fabriquer cette voiture? Toutes les matières premières qui entrent dans la fabrication de la voiture sont obtenues à partir du fer, du plastique, du caoutchouc, de la terre et ses produits dérivés. Mais, est-ce que ce fait vous induit à imaginer que ces matières ont été synthétisées "par hasard" puis se sont réunies et ont donné forme à une telle voiture?

    Sans le moindre doute, une quelconque personne sensée comprendrait que cette voiture est issue d'une conception consciente, en l'occurrence une usine, et se demanderait ce qu'elle faisait là-bas au milieu de la jungle. L'apparition soudaine, de nulle part, d'une structure complexe sous une forme finie prouve que celle-ci a été créée par un agent conscient. Un système aussi complexe que la cellule est sans doute la création d'une volonté et d'une sagesse supérieures. Autrement dit, celle-ci est arrivée à l'existence par une création divine.

    En croyant que la chance purement et simplement peut donner lieu à des conceptions parfaites, les évolutionnistes franchissent les limites de la raison et de la science. L'une des références sur la question est le célèbre zoologue français Pierre Grassé et ex-président de l'Académie Française des Sciences, réputé pour son franc-parler. Pierre Grassé est un matérialiste, mais il n'en demeure pas moins qu'il reconnaît que la théorie de Darwin est incapable d'expliquer la vie. Il évoque la logique de la "coïncidence" le concept de base du darwinisme:

    "L'apparition propice des mutations qui permettent aux animaux et aux plantes de subvenir à leurs besoins est une idée difficile à croire. Or, la théorie de Darwin va encore plus loin dans l'exigence: Une seule plante, un seul animal nécessiteraient des milliers d'événements chanceux et propices. Ainsi, les miracles deviendraient la règle: les événements infiniment invraisemblables finiraient par avoir lieu. Il n'y a aucune loi qui proscrit de rêver en plein jour, mais la science ne doit pas s'adonner à ce genre de pratique." 147

    Grasse résume ce que signifie le concept de "coïncidence" pour les évolutionnistes: ".La chance devient une sorte de providence, qui sous couvert d'athéisme, n'est pas nommée mais qui n'en est pas moins adorée."148

    L'échec logique des évolutionnistes est le résultat de leur adoration du concept de coïncidence. Dans le Coran, il est écrit que ceux qui adorent des êtres autres que Dieu sont dénués de tout entendement:

    Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'Enfer. Ils ont des cours, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)

    LA FORMULE DE DARWIN!

    En plus de toutes les preuves techniques que nous avons exposées jusqu'à maintenant, examinons cette superstition des évolutionnistes en évoquant un exemple si simple que même les petits enfants peuvent le comprendre.

      
    Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de matières présentes dans la composition des êtres vivants dans un baril. Accordons-leur la liberté d'utiliser toutes sortes de conditions qu'ils croient nécessaires pour la constitution de l'homme et qu'ils mettent aux côtés de ce baril tous les scientifiques du monde. Quoi qu'ils fassent, ils n'arriveront pas à constituer un être humain à partir de ce baril, ni la moindre cellule d'aucun être vivant.

    La théorie de l'évolution affirme que la vie est apparue de manière aléatoire. Selon cette revendication, des atomes sans vie et sans conscience se sont réunis pour former la cellule puis ils ont formé par la suite, d'une certaine manière, d'autres organismes vivants, y compris l'homme. Réfléchissons-y alors. Lorsque l'on rassemble les éléments qui entrent dans la composition de la vie tels que le carbone, l'oxygène, le phosphore, la nitrogène et le potassium, nous n'obtenons qu'un monceau de matières. Quel que soit le traitement qui en est fait, ce tas d'atomes ne peut pas donner naissance au moindre être vivant. Si vous le souhaitez, nous allons procéder à une "expérience" sur ce sujet et nous allons examiner pour le compte des évolutionnistes ce que ces derniers prétendent tout bas sous l'appellation "la formule de Darwin":

    Laissons les évolutionnistes disposer une multitude de matières présentes dans la composition des êtres vivants tels que le phosphore, la nitrogène, l'oxygène, le fer et le magnésium, dans de gros barils. Qu'ils y ajoutent une quelconque matière qui n'existe pas dans les conditions naturelles, mais qu'ils pensent être nécessaire. Qu'ils ajoutent à ce mélange autant de protéines - la probabilité de chacune d'elles étant de 10-950 - qu'ils le souhaitent. Qu'ils exposent ce mélange à autant de chaleur et d'humidité qu'ils souhaitent. Qu'ils mettent aux côtés de ces barils les scientifiques les plus en vue et que ces derniers attendent là en se relayant pendant des milliards et des milliards d'années. Accordez-leur la liberté d'utiliser toutes sortes de conditions qu'ils croient nécessaires pour la constitution de l'homme. Quoi qu'ils fassent, ils n'arriveront pas à constituer un être humain à partir de ces barils, par exemple un professeur qui examine sa structure cellulaire sous un microscope électronique. Ils ne peuvent pas produire des girafes, des lions, des abeilles, des canaris, des chevaux, des dauphins, des roses, des orchidées, des lis, des oillets, des bananes, des oranges, des pommes, des dates, des tomates, des melons, des pastèques, des figues, des olives, des raisins, des pêches, des faisans, des papillons multicolores ou des millions d'autres êtres vivants comme ceux-là. En effet, ils ne pouvaient pas obtenir la moindre cellule d'aucun être vivant.

    Bref, des atomes inconscients ne peuvent pas constituer la cellule en se réunissant. Ils ne peuvent pas prendre une nouvelle décision et diviser cette cellule en deux, puis prendre d'autres décisions et créer les professeurs qui ont inventé en premier le microscope électronique puis examiné leurs propres structures cellulaires à l'aide de ce microscope. La matière n'est pas dotée de conscience; c'est un amas sans vie, dont celle-ci lui est insufflée par la création supérieure de Dieu.

    La théorie de l'évolution, qui prétend le contraire, est une illusion totalement en contradiction avec la raison. Réfléchir un peu soit-il à ce que prétendent les évolutionnistes nous prouve cette réalité, à l'instar de l'exemple ci-dessus.


    LA TECHNOLOGIE DANS L'OIL ET L'OREILLE

    Une autre question à laquelle les évolutionnistes n'arrivent pas à trouver de réponse est l'excellente qualité de perception dont sont dotés l'oil et l'oreille.

    Avant de passer au sujet de l'oil, permettez-nous d'expliquer brièvement "comment on voit". Les rayons de lumière en provenance d'un objet tombent dans le sens opposé sur la rétine de l'oil. A cet endroit, ces rayons de lumière sont transformés en signaux électriques par les cellules et atteignent un endroit minuscule à l'arrière du cerveau, appelé centre de la vue. Ces signaux électriques sont perçus dans ce centre cérébral en tant qu'image après une série de processus. Maintenant que nous avons un aperçu technique, il faut commencer un processus de réflexion.

    Le cerveau est isolé de la lumière, ce qui veut dire que la partie interne du cerveau est dans l'obscurité totale, et que la lumière n'atteint pas la partie où se situe le cerveau. L'endroit appelé centre de la vue est un endroit totalement obscur que la lumière n'atteint jamais. C'est peut-être l'endroit le plus obscur que vous ayez jamais connu. Toutefois, vous pouvez observer un monde lumineux dans cette nuit noire.

     


    Lorsqu'on compare l'oil et l'oreille avec les caméras et les appareils Hi-Fi, on constate que les organes humains sont de loin plus complexes, plus fonctionnels et plus perfectionnés que ces appareils technologiques.

     

    L'image constituée dans l'oil est tellement exacte et nette que même la technologie du 20ème siècle n'a pas pu obtenir une telle qualité. Par exemple, regardez le livre que vous lisez, vos mains qui le tiennent, puis levez la tête et regardez autour de vous. Avez-vous déjà vu ailleurs une image aussi nette et précise comme celle-ci? Même l'écran de télévision le plus développé fabriqué par le plus grand producteur de télévision au monde ne peut pas fournir une image si claire. C'est une image tridimensionnelle, en couleur et extrêmement nette. Pendant plus de 100 ans, des milliers d'ingénieurs ont essayé d'atteindre cette netteté de l'image. Des usines, des locaux énormes, plusieurs études conduites ainsi qu'un grand nombre de plans et de conceptions ont été effectués dans ce but. Encore une fois, regardez l'écran de télévision et le livre que vous tenez dans les mains. Vous constaterez une grande différence en qualité d'image. De plus, l'écran de télévision vous donne une image bidimensionnelle alors que grâce à vos yeux vous avez une perspective tridimensionnelle profonde. Lorsque vous regardez attentivement, vous observerez qu'il y a du flou dans la télévision. Y a-t-il du flou dans vos yeux? Certainement pas.


    Pendant plusieurs années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont essayé d'obtenir une image tridimensionnelle pour égaler la qualité de la perception visuelle, à l'aide des systèmes et des lunettes spéciaux. Malgré la technologie avancée, il n'a pas été possible d'obtenir une vue tridimensionnelle aussi claire et nette que celle de l'oil.

    Pendant plusieurs années, des dizaines de milliers d'ingénieurs ont essayé d'obtenir une image tridimensionnelle pour égaler la qualité de la perception visuelle. Certes, ils sont arrivés à créer un système de télévision tridimensionnel mais il est impossible de le regarder sans lunettes. En outre, ce n'est qu'un système tridimensionnel artificiel. Le fond est plus flou, alors que le premier plan apparaît comme un décor en papier. Il n'a pas été possible non plus d'obtenir une vue aussi claire et nette que celle de l'oil. L'appareil photo comme la télévision font perdre de la qualité à l'image.

    Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme responsable de cette netteté et clarté de l'image est le fruit du hasard. Maintenant, si quelqu'un vous dit que le poste de télévision dans votre chambre est apparu par hasard, que ses atomes se sont réunis pour former cet outil qui donne des images, que penseriez-vous? Comment les atomes peuvent-ils effectuer ce que des milliers de personnes n'arrivent à faire?

    Pendant presque un siècle, des dizaines de milliers d'ingénieurs n'ont cessé de mener des recherches dans les laboratoires high-tech et les grands complexes industriels à l'aide des instruments technologiques les plus sophistiqués, mais ils n'ont pas pu faire plus que ça.

    Si un instrument qui produit une image plus primitive que celle de l'oil ne pouvait pas être obtenu par hasard, alors il est évident que l'oil et l'image obtenue par celui-ci ne peuvent pas être le fruit du hasard. L'oil nécessite un plan et une conception beaucoup plus détaillés que celle de la télévision. Le plan et la conception d'une image pareille appartiennent à Dieu, qui prévaut sur tout.

    La même situation s'applique à l'oreille. L'oreille externe capte les sons disponibles par le pavillon et les dirige vers l'oreille moyenne. Celle-ci transmet les vibrations sonores en les intensifiant. L'oreille interne envoie ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. A l'instar de l'oil, l'action d'entendre est finalisée dans le centre de l'ouie situé dans le cerveau.

    La situation de l'oil s'applique également à l'oreille, en l'occurrence que le cerveau est isolé du son comme il l'est de la lumière: aucun son ne passe. Ainsi, aussi bruyant que le monde extérieur puisse être, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux. Toutefois, les sons les plus aigus sont perçus par le cerveau. Dans votre cerveau, qui est isolé du son, vous écoutez les symphonies d'un orchestre et entendez tous les bruits émanant d'un endroit bondé. Or, si le niveau sonore au sein de votre cerveau était mesuré à ce moment-là grâce à un instrument précis, vous constateriez que c'est le silence total qui y prévaut.

    Permettez-nous de comparer la haute qualité et la technologie supérieure présente dans l'oreille et dans le cerveau avec celle produite par l'homme. A l'instar du cas de l'imagerie, des décennies d'efforts ont été consacrées à tenter de générer et de reproduire un son fidèle à l'original. Le résultat en a été les lecteurs enregistreurs, les systèmes hi-fi et les systèmes de détection de son. En dépit de toute cette technologie et les milliers d'ingénieurs et d'experts qui ont participé à cette aventure, aucun son n'a été obtenu à ce jour qui soit égal à la clarté et à la netteté de celui capté par l'oreille. Pensez au meilleur système hi-fi fabriqué par les meilleures sociétés dans l'industrie musicale. Même dans ces instruments, le son une fois enregistré perd de sa qualité. Lorsque vous allumez votre chaîne hi-fi, vous entendez toujours un chuintement avant que la musique ne commence. Les sons de la technologie du corps humain sont parfaitement clairs et nets. Une oreille humaine ne perçoit jamais un son accompagné par un chuintement ou les bruits ambiants comme c'est le cas des systèmes hi-fi. L'oreille humaine perçoit le son exactement comme il est, c'est-à-dire net et clair. Cela a toujours été le cas depuis la création de l'homme.

    Brièvement, la technologie de notre corps dépasse de loin la technologie produite par l'homme grâce à l'accumulation du savoir, de l'expérience et à la chance. Alors, comment pouvons-nous prétendre que les technologies qui existent dans le corps humain, qui sont bien supérieures à celles-ci, auraient pu exister à travers une chaîne de coïncidence appelée évolution?

    Il est évident que l'oil, l'oreille et en effet toutes les autres parties du corps humain sont les produits d'une création supérieure puissante. Ce sont des indications extrêmement claires de l'existence de la création divine inégalée et unique. Une preuve de l'éternel savoir et de la puissance de Dieu.

    La raison pour laquelle nous évoquons le sujet de la vue et de l'ouie ici c'est pour démontrer l'incapacité des évolutionnistes à comprendre la preuve flagrante de la création divine. Si un jour vous demandez à un évolutionniste de vous expliquer comment cette conception et ces technologies surprenantes ont pu exister par hasard, vous verrez qu'il n'arrivera pas à vous donner une explication raisonnable et logique. Darwin lui-même, dans sa lettre à Asa Gray du 3 avril 1860, écrit que "penser à l'oil lui avait donné froid au corps" et il reconnaît le désespoir des évolutionnistes face à cette excellente conception qui est celle des organismes vivants.149

    Les revendications évolutionnistes face aux faits

    Dans les chapitres précédents, nous avons examiné pourquoi la théorie de l'évolution n'était pas valable, face aux preuves tangibles trouvées dans les fossiles ainsi qu'au niveau de la biologie moléculaire. Dans le présent chapitre, nous nous pencherons sur un certain nombre de phénomènes et concepts biologiques présentés par les évolutionnistes comme des preuves théoriques. Ces questions sont particulièrement importantes, car elles démontrent que la théorie de l'évolution ne se base sur aucun résultat scientifique et révèlent le degré de distorsion et de tromperie auxquelles les évolutionnistes ont recours.

     

    VARIATIONS ET ESPÈCES

    La variation est un terme utilisé en génétique. Celui-ci renvoie à un événement génétique qui fait que les individus ou les groupes d'une certaine espèce ont des caractéristiques différentes les uns des autres. Par exemple, toutes les personnes sur terre ont en principe les mêmes informations génétiques. Or, certains ont les yeux bridés, d'autres les cheveux roux, alors que des individus ont des nez longs, certains sont de petites tailles, tout dépend du degré de variation potentielle de cette information génétique.

    Les évolutionnistes supposent que les variations au sein d'une espèce sont une preuve qui corrobore la théorie. Ceci dit, la variation ne constitue pas une preuve de l'évolution car les variations ne sont que le résultat de combinaisons de l'information génétique déjà présente et n'ajoutent aucune autre caractéristique à l'information génétique.

    La variation s'opère toujours dans les limites de l'information génétique. En génétique, cette limite est appelée "le pool génétique". L'ensemble des caractéristiques présentes dans le pool génétique d'une espèce peut se manifester de manières diverses selon la variation. Par exemple, à cause de la variation, il se peut que dans l'espèce reptilienne des variétés munies de queues plus longues ou des pattes plus courtes apparaissent. Car, les informations des pattes longues et des pattes courtes existent dans le pool génétique des reptiles. Toutefois, les variations ne transforment pas les reptiles en oiseaux en leur ajoutant des ailes ou des plumes ou en introduisant des modifications dans leurs métabolismes. Un tel changement nécessite une augmentation de l'information génétique des vivants, chose entièrement impossible dans les variations.

    Darwin n'était pas au courant de ce fait lorsqu'il a formulé sa théorie. Il pensait qu'il n'y avait aucune limite aux variations. Dans un article qu'il a rédigé en 1844, il déclarait: "Qu'il n'y ait pas dans la nature de limite à la variation est une idée sur laquelle s'accorde la majorité des auteurs, même si je suis incapable de découvrir le moindre fait qui justifie cette croyance." 150 Dans L'origine des espèces, il cite divers exemples de variations comme la preuve la plus importante de sa théorie.

    Par exemple, selon Darwin, les éleveurs d'animaux qui ont accouplé diverses variétés de bétail afin d'avoir de nouvelles variétés pour produire davantage de lait, allaient en fin de compte transformer ces animaux en espèces différentes. La notion darwinienne de "variation illimitée" est très bien reflétée dans cette phrase tirée du livre L'origine des espèces:

    EST-CE QUE LES BALEINES ONT EVOLUE A PARTIR DES OURS?
    Dans son ouvrage, L'origine des espèces, Darwin a affirmé que les baleines avaient évolué à partir des ours qui tentaient de nager! Darwin pensait à tort que les possibilités de variations au sein d'une même espèce étaient illimitées. La science du 20ème siècle a réfuté ce scénario invraisemblable.

    "Je ne vois pas la moindre difficulté, par le biais d'une sélection naturelle, à rendre de plus en plus aquatiques les habitudes d'une race d'ours, avec des bouches de plus en plus grandes jusqu'à obtenir une créature aussi gigantesque qu'une baleine." 151

    Si Darwin est parti si loin pour chercher un exemple c'est bien à cause de la compréhension primitive de la science qui prévalait à son époque. Depuis ce temps, et au cours du 20ème siècle la science a énoncé le principe de "stabilité génétique" (homéostasie génétique) basé sur les résultats des expériences conduites sur les vivants. Selon ce principe, toutes les tentatives d'accouplement effectuées dans le but de produire de nouvelles variations étaient vaines et il existe des barrières parmi les diverses espèces vivantes. Cela signifiait qu'il était absolument impossible pour les éleveurs d'animaux de convertir le bétail en différentes espèces en accouplant diverses variations comme Darwin l'avait supposé.

    Norman Macbeth, qui s'opposait à Darwin dans son livre Darwin Retried, écrit:

    "Le cour du problème est de savoir si vraiment les vivants étaient en mesure de varier à l'infini. Les espèces semblent stables. Nous avons tous entendu parler de ces éleveurs déçus qui avaient effectué plusieurs tentatives pour qu'en fin de compte les animaux et les plantes reviennent à l'état initial. En dépit d'efforts acharnés pendant deux ou trois siècles, il n'a jamais été possible de produire une rose bleue ou une tulipe noire." 152

    Luther Burbank, considéré comme le plus grand éleveur de tous les temps, a exprimé cette idée lorsqu'il déclara: "Il existe des limites au développement possible et celles-ci suivent une loi." 153 Evoquant cette même question, le scientifique danois W. L. Johannsen a fait le commentaire suivant:

    "Les variations sur lesquelles insistent Darwin et Wallace ne peuvent pas être ramenées sélectivement au-delà d'un certain point, que cette variabilité ne comporte pas le secret du 'départ infini'." 154

     

    LA RÉSISTANCE ANTIBIOTIQUE ET L'IMMUNITÉ DDT NE SONT PAS DES PREUVES DE LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION

    L'un des concepts biologiques que les évolutionnistes tentent de présenter comme preuve de leur théorie est la résistance des bactéries aux antibiotiques. Presque toutes les sources évolutionnistes présentent la résistance antibiotique comme "un exemple du développement des vivants par mutations avantageuses". La même chose est prétendue pour le cas des insectes qui développent une immunité aux insecticides tels que le DDT.

    Cependant, les évolutionnistes se trompent également à ce sujet.


    La résistance des bactéries aux antibiotiques, que les évolutionnistes tentent de présenter comme preuve de la théorie de l'évolution, n'est qu'une supercherie.

    Les antibiotiques sont des "molécules tueuses" qui sont produites par des micro-organismes pour combattre d'autres micro-organismes. Le premier antibiotique était la pénicilline, découverte par Alexander Fleming en 1928. Fleming s'était rendu compte que la moisissure produisait une molécule capable de tuer la bactérie staphylocoque. Cette découverte a été un événement majeur dans le monde médical. Les antibiotiques issus des micro-organismes étaient utilisés contre les bactéries et les résultats étaient très positifs.

    Peu de temps après, une nouvelle découverte était réalisée. Les bactéries développent des immunités contre les antibiotiques avec le temps. Le mécanisme fonctionne de la manière suivante: une grande partie des bactéries qui sont exposées aux antibiotiques meurt, alors que les autres qui ne sont pas affectées par cet antibiotique, se reproduisent rapidement et forment très vite toute une population. Ainsi, toute la population devient immunisée contre les antibiotiques.

    Les évolutionnistes tentent de présenter cela comme "l'évolution de la bactérie par l'adaptation aux conditions".

    La vérité toutefois est très différente de cette interprétation superficielle. Le biophysicien israélien, Lee Spetner, également connu pour son ouvrage paru en 1997, Not By Chance, a effectué des recherches poussées sur la question. Spetner affirme que l'immunité de la bactérie résulte de deux mécanismes différents, sans qu'aucun d'eux ne constitue pour autant une preuve de la théorie de l'évolution. Ces mécanismes sont:

    1- Le transfert des gènes résistants déjà présents dans les bactéries.

    2- Le développement de résistance par les bactéries suite à la perte de données génétiques à cause de la mutation.

    Dans un article paru en 2001, Spetner explique le premier mécanisme:

    "Certains micro-organismes possèdent des gènes qui fournissent une résistance à ces antibiotiques. Celle-ci peut prendre la forme d'une dégradation de la molécule antibiotique ou son éjection en dehors de la cellule. Les organismes qui sont dotés de ces gènes peuvent les transférer aux autres bactéries, rendant celles-ci résistantes également. Même si les mécanismes de résistance sont spécifiques à un antibiotique particulier, la majorité des bactéries pathogènes a. réussi à accumuler plusieurs ensembles de gènes qui lui offrent une résistance à une variété d'antiobiotiques." 155

    Spetner enchaîne et affirme que cela "ne prouve pas l'évolution":

    "Le développement de la résistance antibiotique de cette manière. n'est pas du genre qui peut servir de prototype aux mutations nécessaires pour expliquer l'évolution. Les changements génétiques qui peuvent illustrer la théorie doivent ajouter des informations non seulement au génome des bactéries, mais également à l'ordre biologique. Le transfert horizontal des gènes ne s'opère que sur les gènes qui existent déjà dans certaines espèces."156

    Par conséquent, nous ne pouvons pas parler d'évolution dans ce cas. Car, il n'y a pas production de nouvelles informations génétiques: l'information génétique déjà existante est tout simplement transférée entre les bactéries.

    La deuxième sorte d'immunité, celle qui résulte d'une mutation, n'est pas un exemple de l'évolution non plus. Spetner écrit à ce propos:

    "Un microorganisme peut parfois développer une résistance à un antibiotique à travers une substitution aléatoire d'un seul nucléotide. Streptomycine, qui fut découverte par Selman Waksman et Albert Schatz et présentée pour la première fois en 1944, est un antibiotique contre lequel la bactérie peut développer une résistance de cette manière. Cependant, même si la mutation qu'ils subissent au cours du processus est bénéfique aux micro-organismes en la présence de la streptomycine, elle ne peut pas servir de prototype pour le genre de mutations nécessaires à la théorie néo-darwinienne. Le genre de mutation qui offre la résistance à la streptomycine est manifeste dans le ribosome et entraîne des dégâts dans son harmonie moléculaire avec la molécule antibiotique. Ce changement au niveau de la surface du ribosome du micro-organisme empêche la molécule streptomycine d'adhérer et remplir sa fonction antibiotique. Il apparaît que cette dégradation est une perte de spécificité et par conséquent une perte d'informations." 157

    Pour résumer, une mutation qui affecte le ribosome de la bactérie rend celle-ci résistante à la streptomycine. La raison en est la "décomposition" du ribosome par mutation. Aucune information génétique n'est ajoutée à la bactérie. Au contraire, la structure du ribosome est décomposée; la bactérie est "désactivée". (De plus, il a été prouvé que le ribosome de la bactérie qui a subi la mutation est moins fonctionnel que celui d'une bactérie normale.) Puisque cet "handicap" empêche l'antibiotique conçu pour adhérer au ribosome, "la résistance antibiotique" se développe.

    Enfin, il n'existe aucun exemple de mutation qui "développe l'information génétique".

    Une situation similaire s'applique à l'immunité que les insectes développent à la DDT et aux insecticides similaires. Dans la majorité des cas, les gènes de l'immunité, qui existent déjà sont utilisés. Le biologiste évolutionniste, Fransisco Ayala, reconnaît ce fait lorsqu'il déclare que "les variantes génétiques nécessaires à la résistance à la majorité des pesticides étaient apparemment présentes dans chaque population exposée à ces composants fabriqués par l'homme".158 D'autres exemples expliqués par la mutation, à l'instar de la mutation du ribosome mentionnée précédemment, sont des phénomènes qui causent "un déficit dans l'information génétique" chez les insectes.

    Dans ce cas, on ne peut pas prétendre que les mécanismes de l'immunité chez les bactéries et les insectes constituent une preuve justifiant la théorie de l'évolution. Car la théorie de l'évolution est basée sur l'affirmation que les vivants se développent à travers les mutations. Toutefois, Spetner explique que ni l'immunité antibiotique ni un quelconque phénomène biologique ne peuvent servir d'exemple à la mutation:

    "Les mutations nécessaires à la macro-évolution n'ont jamais été observées. Aucune mutation aléatoire, observée au niveau moléculaire, susceptible de représenter les mutations exigées par la théorie néo-darwinienne n'a jamais ajouté la moindre information. La question que je pose alors est la suivante: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du genre que la théorie exige? Il semble que la réponse est NON!" 159

    Les revendications évolutionnistes face aux faits

    L'ILLUSION DES ORGANES ATROPHIÉS

    Pendant longtemps, le concept "d'organes atrophiés" n'a cessé d'être présenté souvent dans les ouvrages des évolutionnistes sous l'apparence de "preuve" justifiant l'évolution. Plus tard, lorsqu'on a prouvé que ce concept était faux, il a été mis à l'écart. Ceci dit, certains évolutionnistes y croient toujours et de temps à autre quelqu'un parmi eux tente d'avancer ce concept comme une preuve importante.

    La notion "d'organes atrophiés" a été introduite il y a environ un siècle. Comme le prétendaient les évolutionnistes, il existait dans le corps certains organes qui ne fonctionnaient pas. Ces organes étaient hérités des ancêtres et sont devenus progressivement atrophiés à force de ne pas être utilisés.

    Cette hypothèse dans sa globalité n'est pas scientifique et est entièrement basée sur un manque de connaissance. Ces "organes atrophiés" étaient en réalité des organes "dont la fonction n'avait toujours pas été identifiée". La preuve en est la longue liste qui diminuait progressivement et que les évolutionnistes avaient établie de ces organes. S. R. Scadding, lui-même un évolutionniste, établissait ce fait dans son article "Est-ce que les organes atrophiés peuvent constituer une preuve pour l'évolution?" publié dans la revue Evolutionary Theory:

    "Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambiguïté les structures inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas valide scientifiquement, j'en conclus que "les organes atrophiés" ne constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution." 160

    La liste de ces organes établie par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895 comportait approximativement 100 organes y compris l'appendice et le coccyx. Grâce au progrès de la science, on a découvert que tous les organes inclus dans cette liste avaient d'importantes fonctions. Par exemple, on a découvert que l'appendice, qui était supposé être un organe atrophié, était en réalité un organe lymphoïde qui combattait les infections au sein du corps. Ce fait a été mis en évidence en 1997: "D'autres organes et tissus du corps - le thymus, le foie, la bile, l'appendice, la moelle et la petite quantité de tissus lymphatiques comme les amygdales font partie du système lymphatique également. Ils aident également le corps à combattre les infections."161

    On a également découvert que les amygdales, considérées également parmi les organes atrophiés, jouaient un rôle important dans la protection de la gorge contre les infections, en particulier jusqu'à l'adolescence. De plus, on a découvert que le coccyx soutient les os autour du pelvis et constitue le point de convergence de certains petits muscles. Quelques années par la suite, il a été prouvé que le thymus aide le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que l'épiphyse est responsable de la sécrétion de certaines hormones très importantes, que la thyroïde contribue à la croissance constante des enfants et des nourrissons et que l'hypophyse contrôle le bon fonctionnement de plusieurs glandes hormonales. Tous ces organes étaient pendant un certain temps considérés "atrophiés". Le repli semi-lunaire dans l'oil que Darwin considérait comme un organe atrophié est responsable en réalité du nettoyage et de la lubrification de l'oil.

    Il y avait une erreur de logique manifeste dans les propos des évolutionnistes au sujet des organes atrophiés. Comme nous venons de l'expliquer, les évolutionnistes prétendaient que les organes atrophiés étaient hérités des ancêtres. Toutefois, certains de ces organes n'ont pas été trouvés chez les prétendus ancêtres des êtres humains. Part exemple, l'appendice n'existe pas chez certaines espèces de singes qui sont considérées comme des ancêtres de l'homme. Le célèbre biologiste H. Enoch, qui contestait la théorie des organes atrophiés écrit à ce propos:

    "Les singes possèdent un appendice, alors que leurs parents immédiats, les singes inférieurs n'en ont pas. Mais cet organe réapparaît encore chez certains mammifères comme l'opossum. Comment les évolutionnistes peuvent-ils expliquer cela?"162

    Autrement dit, le scénario des organes atrophiés présenté par les évolutionnistes comporte un certain nombre de failles et il a été prouvé qu'il est scientifiquement faux. Il n'existe pas dans le corps d'organes atrophiés hérités d'autres ancêtres puisque les êtres humains n'ont pas évolué à partir d'autres êtres sous l'effet du hasard mais ils ont été créés dans leur forme actuelle, complète et parfaite.

     

    LE MYTHE DE L'HOMOLOGIE

    Les similitudes structurelles qui existent entre les différentes espèces sont appelées "homologie" en biologie. Les évolutionnistes tentent de présenter ces similitudes comme preuves de l'évolution.

    Darwin pensait que les créatures avec des organes similaires (homologues) partageaient une relation évolutive les unes avec les autres et que ces organes avaient sûrement été hérités d'un ancêtre commun. Selon son hypothèse, les pigeons et les aigles avaient des ailes. Donc, les pigeons, les aigles et tous les autres oiseaux munis d'ailes étaient supposés avoir évolué à partir d'un seul ancêtre commun.

    L'homologie est un argument trompeur avancé sur la base d'une preuve unique, en l'occurrence la ressemblance physique. Cet argument n'a jamais été vérifié par la moindre découverte concrète depuis l'époque de Darwin. Personne n'a jamais découvert dans une couche terrestre un fossile de cet ancêtre commun imaginaire des créatures dont les structures sont homologues. En outre, les questions suivantes nous démontrent clairement que l'homologie ne fournit pas la moindre preuve que l'évolution a réellement eu lieu.

    1- La découverte d'organes homologues chez des créatures appartenant à des espèces complètement différentes, parmi lesquelles les évolutionnistes n'ont jamais réussi à établir la moindre relation évolutive;

    2- Les codes génétiques de certaines créatures qui partagent des organes homologues sont complètement différents les uns des autres.

    3- Le développement embryonnaire des organes homologues chez des créatures différentes est complètement différent.

    Ces points méritent qu'on s'y attarde un instant.

     

    DES ORGANES SIMILAIRES CHEZ DES ESPÈCES TOTALEMENT DIFFÉRENTES

    Il existe un grand nombre d'organes homologues que partagent des espèces différentes et parmi lesquelles les évolutionnistes n'arrivent pas à établir une relation évolutive. Par exemple, les ailes; hormis les oiseaux, nous trouvons des ailes chez les chauves-souris, qui sont des mammifères, chez les insectes voire chez certains dinosaures, qui sont des reptiles éteints depuis longtemps. Les évolutionnistes n'énoncent pas la moindre relation ou lien de parenté entre ces quatre catégories animales.

    De plus, il est étonnant de constater la ressemblance et la similitude structurelle observées dans les yeux des diverses créatures. Par exemple, la pieuvre et l'homme sont deux espèces extrêmement différentes et il est invraisemblable de parler d'une relation évolutive entre les deux. Ceci dit, les yeux sont similaires chez les deux espèces sur le plan de la structure et de la fonction. Les évolutionnistes ne prétendent pas pour autant que l'homme et la pieuvre descendent du même ancêtre alors qu'ils ont des yeux similaires. Plusieurs autres exemples confirment que l'hypothèse proposée par les évolutionnistes, en l'occurrence que les "organes homologues prouvent que les espèces vivantes ont évolué à partir d'un même ancêtre", n'a aucune base scientifique.

    A vrai dire, les organes homologues doivent davantage poser un problème pour les évolutionnistes. Les confessions de Frank Salisbury, le célèbre évolutionniste, ont révélé à quel point le fait que des espèces totalement différentes arrivent à avoir des yeux similaires constitue une impasse au concept de l'homologie.

    "Même quelque chose aussi complexe que l'oil est apparue à plusieurs reprises; par exemple chez les calamars, les vertébrés et les arthropodes. Il est assez problématique de justifier l'apparition de tels organes une fois, mais rien que de penser que cette hypothèse est reprise plusieurs fois selon la théorie synthétique me donne le vertige." 163

    Il existe plusieurs créatures qui, malgré leur apparence similaire, ne peuvent prouver l'existence de relations évolutives. Deux taxa mammifères, placentaires et marsupiaux, en sont un exemple. Les évolutionnistes reconnaissent que ces groupes de mammifères se sont séparés lors de la période initiale et se sont par la suite développés indépendamment l'un de l'autre. Toutefois, il existe plusieurs créatures dont l'apparence est similaire à ces deux taxa, qui sont considérés totalement distincts. Les biologistes américains, Dean Kenyon et Percival Davis écrivent:

    "Selon la théorie de Darwin, le modèle des loups, des chats, des écureuils, des cochons, des taupes et des rats ont tous évolué à deux reprises: une fois chez les mammifères placentaires puis de manière indépendante chez les marsupiaux. Cela nous entraîne à dire que le processus aléatoire et incontrôlé de mutation et de sélection naturelle tombe sur des caractéristiques identiques plusieurs fois chez des organismes très éloignés les uns des autres." 164

    De telles similitudes extraordinaires, que les biologistes évolutionnistes n'arrivent pas à accepter comme des exemples "d'homologie", démontrent que des organes similaires ne constituent pas une preuve corroborant la thèse de l'ancêtre commun.

     

    L'IMPASSE EMBRYONNAIRE ET GÉNÉTIQUE DE L'HOMOLOGIE

    Pour que l'on puisse prendre au sérieux cette hypothèse évolutionniste de "l'homologie", des organes similaires (homologues) chez différentes créatures doivent également être codifiés avec des codes ADN similaires (homologues). Cependant, ce n'est pas le cas. Dans la majorité des cas, le code génétique est différent. De plus, les codes génétiques similaires de l'ADN chez des créatures différentes sont souvent associés à des organes complètement différents.

    Dans son livre Evolution: A Theory in Crisis, Michael Denton, un professeur australien de biologie, décrit l'impasse génétique de l'interprétation que font les évolutionnistes de l'homologie:

    "Les structures homologues sont souvent spécifiées par des systèmes génétiques non-homologues et le concept d'homologie peut rarement être retracé en embryologie." 165

    Un célèbre exemple en est "l'homologie des cinq doigts" qu'on trouve presque dans tous les ouvrages évolutionnistes. Les tétrapodes, c'est-à-dire les vertébrés, ont cinq doigts et cinq orteils dans leurs pattes antérieures et postérieures. Même si des membres ne ressemblent pas toujours aux doigts et aux orteils tels qu'on les connaît, il n'en demeure pas moins qu'ils sont considérés pentadactyles à cause de leur structure osseuse. Les pattes antérieures et postérieures d'une grenouille, d'un lézard, d'un écureuil ou d'un singe sont ainsi. Les structures squelettiques des oiseaux et des chauves-souris sont conçues également de cette manière.

    Les évolutionnistes ont prétendu que toutes ces créatures descendent du même ancêtre et cette idée a été rapportée par tous les ouvrages élémentaires de la biologie à travers le 20ème siècle comme étant une preuve irréfutable de l'évolution. Les découvertes génétiques durant les années 1980 ont réfuté cette hypothèse. En effet, il a été découvert que les modèles des membres pentadactyles des diverses créatures sont contrôlés par des gènes très différents. Le biologiste évolutionniste William Fix décrit l'effondrement de cette thèse évolutionniste en ces termes:

    "Les anciens ouvrages qui traitent de l'évolution évoquent souvent l'idée d'homologie, indiquant ainsi la ressemblance évidente entre les squelettes des membres des divers animaux. Ainsi, on trouve le modèle des membres "pentadactyles" dans les mains de l'homme, l'aile de l'oiseau, la nageoire d'une baleine, ce qui est revendiqué pour prouver l'origine commune de ces espèces. Alors, si ces diverses structures étaient transmises par le même ensemble de gènes, varié de temps à autre par un processus de mutation et subissant une sélection naturelle, la théorie serait alors logique. Malheureusement, c'est loin d'être le cas. Il n'a pas été démontré que les organes homologues sont produits par des ensembles génétiques différents chez différentes espèces. Le concept d'homologie en terme de gènes similaires transmis par un ancêtre commun s'est totalement effondré." 166

    De plus, afin que l'homologie évolutive puisse être considérée valable, le développement embryonnaire (les étapes de développement dans l'ouf ou dans l'utérus maternel) des espèces dont les organes sont homologues doit se ressembler. En réalité, le développement embryonnaire de tels organes est totalement différent chez chaque espèce vivante.

    Pour conclure, il y a lieu de préciser que les recherches embryologiques et génétiques ont prouvé que le concept d'homologie défini par Darwin comme "preuve de l'évolution des vivants à partir d'un ancêtre commun" ne peut en aucun cas être considéré comme une preuve. Aussi, la science a-t-elle, à maintes reprises, prouvé que la thèse de Darwin était complètement fausse.

     

    PARLER D'HOMOLOGIE MOLÉCULAIRE N'EST PAS VALABLE

    L'hypothèse de l'homologie avancée par les évolutionnistes comme preuve de l'évolution n'est pas valable non seulement sur le plan des organes mais également sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes prétendent que les codes ADN ou les structures protéines des diverses espèces sont similaires et que cette similitude prouve que ces espèces vivantes ont évolué à partir d'ancêtres communs ou les unes à partir des autres.

    En réalité, toutefois, les résultats obtenus à la suite de comparaisons moléculaires ne corroborent absolument pas la théorie de l'évolution. Il existe d'énormes différences moléculaires entre des créatures qui en apparence sont très similaires et apparentées. Par exemple, la structure du cytochrome-C, l'une des protéines vitales à la respiration, est très différente chez les espèces vivantes de la même classe. Selon les recherches effectuées sur cette question, la différence entre deux espèces différentes de reptiles est plus grande que celle qui existe entre un oiseau et un poisson ou un poisson et un mammifère. Une autre étude a démontré que les différences moléculaires entre certains oiseaux étaient plus grandes que celles entre ces oiseaux et les mammifères. On a également découvert que la différence moléculaire entre les bactéries qui semblent être semblables est plus grande que la différence entre les mammifères et les amphibiens ou les insectes.167 Des comparaisons similaires avec les mêmes résultats ont été effectuées sur l'hémoglobine, la myoglobine et les gènes.168

    Voici le commentaire du Dr Michael Denton concernant ces découvertes ainsi que d'autres en rapport avec celles-ci:

    "Au niveau moléculaire, chaque catégorie est unique, isolée et non liée par des intermédiaires. Tout comme les fossiles, les molécules n'ont pas réussi à fournir les intermédiaires manquants si longtemps recherchés par la biologie évolutionniste. Au niveau moléculaire, aucun organisme n'est considéré "ancestral", "primitif" ou "avancé" en comparaison avec d'autres organismes de la même espèce. Il n'y a presque pas de doute que si cette preuve moléculaire avait été disponible il y a un siècle. l'idée de l'évolution organique n'aurait peut-être jamais été acceptée." 169

    Dans les années 90, les avancées de la recherche sur le code génétique des êtres humains ont encore mis la théorie de l'évolution dans l'embarras. Lors de ces expériences, au lieu de comparer les séquences de protéines comme cela a été fait auparavant, on a comparé les séquences de l'ARN ribosomal (ARNr) et, en dernier lieu, on a essayé d'établir l'"arbre de l'évolution". Cependant, les évolutionnistes ont été déçus par leurs découvertes. Selon les biologistes français, Hervé Philippe et Patrick Forterre, "avec un nombre croissant de séquences disponibles, la plupart des phylogénies protéiques se contredisent entre elles et contredisent l'arbre de l'évolution".170

    Les comparaisons d'ARNr ont été complétées par des comparaisons de codes ADN d'êtres vivants, mais les résultats ont contredit l'"arbre de vie" établi par les évolutionnistes. James Lake, Ravi Jain et Maria Rivera, trois biologistes moléculaires, ont traité ce sujet dans un article publié en 1999:

    "Les scientifiques ont commencé à analyser une variété de gènes de différents organismes et ont conclu que les relations entre ceux-ci réfutaient l'arbre de vie obtenu uniquement grâce à l'analyse d'ARNr." 171

    Aucune comparaison de protéines, d'ARNr ni comparaison génétique ne confirme les hypothèses de la théorie de l'évolution. Carl Woese, un biologiste réputé de l'Université de l'Illinois, déclare ce qui suit:

    "Aucune phylogénie cohérente n'a été obtenue à partir des nombreuses phylogénies protéiques indépendantes produites à ce jour. Les incongruités phylogénétiques peuvent être observées partout dans l'arbre universel, des racines aux branches principales, au sein et parmi les divers (groupes) en allant même jusqu'à la formation des groupements primaires." 172


    Le professeur Michael Denton: "L'évolution est une théorie en crise."

    Le fait que les résultats des comparaisons moléculaires ne soient pas favorables, mais plutôt contraires à la théorie de l'évolution est aussi admis dans l'article intitulé "Is it Time to Uproot the Tree of Life?" publié dans le magazine Science en 1999. Dans cet article, Elizabet Pennisi établit que les analyses génétiques et les comparaisons menées par les biologistes darwinistes afin d'éclaircir l'"arbre de vie" ont donné lieu à des résultats complètement opposés et affirme que "des nouvelles données brouillent le paysage évolutionniste":

    "Il y a un an, des biologistes qui étudiaient les génomes récemment séquencés de plus d'une douzaine de micro-organismes ont pensé que ces données pouvaient contribuer à corroborer les thèses de l'histoire ancienne de la vie. Cependant leurs découvertes les ont troublés. Les comparaisons des génomes disponibles non seulement n'éclaircissaient pas la manière dont s'était effectuée l'évolution des principaux groupements de la vie, mais brouillaient davantage les pistes. Actuellement, en disposant de huit séquences microbiennes additionnelles, la situation est devenue encore plus confuse. Un grand nombre de biologistes évolutionnistes ont pensé qu'ils commençaient à apercevoir le tout début des royaumes de l'arbre de vie. Lorsque les séquences complètes d'ADN ont permis de comparer d'autres sortes de gènes, les chercheurs se sont attendus tout simplement à ajouter des détails à cet arbre. Mais "jamais la vérité ne semblait si éloignée" déclare Claire Fraser, directeur de The Institute for Genomic Research (TIGR) situé à Rockville dans l'état de Maryland aux Etats-Unis. Au contraire, les comparaisons ont apporté de nombreuses versions de l'arbre de vie qui diffèrent de l'arbre d'ARNr et qui se contredisent entre elles également..."173

    A mesure qu'on avance dans la recherche, le concept d'homologie perd sa place. Les comparaisons de protéines, d'ARNr et de gènes révèlent que des créatures présumées être des parents proches selon la théorie de l'évolution sont en fait complètement différentes les unes des autres. Une étude de 1996 employant 88 séquences de protéines a mis ensemble les lapins avec les primates au lieu de les classer avec les rongeurs. En 1998, l'analyse de 13 gènes chez 19 espèces d'animaux a classé les oursins de mer parmi les cordés; une autre étude de 1998 basée sur 12 protéines établissait que les vaches étaient plus proches des baleines que des chevaux. Le biologiste moléculaire, Jonathan Wells résume la situation ainsi:

    "Les incohérences des arbres basés sur les différentes molécules et les étranges arbres obtenus en réalisant certaines analyses moléculaires, ont conduit la phylogénie moléculaire à une crise." 174

     

    LE MYTHE DE LA RÉCAPITULATION EMBRYOLOGIQUE

    Depuis longtemps on a cessé de parler de la "théorie de la récapitulation" dans les ouvrages scientifiques, mais cette théorie est toujours présentée comme une réalité scientifique par certaines publications évolutionnistes. Le terme "récapitulation" est un condensé de l'affirmation l'"ontogénie récapitule la phylogénie" mise en avant par le biologiste évolutionniste, Ernst Haecker à la fin du 19ème siècle.


    Haeckel était un évolutionniste encore plus fervent que Darwin sous plusieurs aspects. C'est pour cette raison qu'il n'a pas hésité à falsifier les données scientifiques et à établir de nombreuses contrefaçons.

    La théorie énoncée par Haeckel prône que les embryons vivants traversent le même processus évolutif que leurs pseudo-ancêtres. Il a déclaré que pendant le développement dans l'utérus de la mère, l'embryon humain a d'abord eu les caractéristiques d'un poisson, puis d'un reptile, et finalement celles d'un humain.

    Depuis, cette théorie s'est avérée complètement fausse. Il est actuellement connu que les "branchies" qui sont supposées apparaître pendant les premières étapes de l'embryon humain sont en fait les phases initiales du développement du canal de l'oreille moyenne, des glandes parathyroïdes et du thymus. La partie de l'embryon similaire à la "poche du jaune d'ouf" est en fait une poche qui produit le sang pour le nourrisson. La partie identifiée comme une "queue" par Haeckel et ses acolytes est l'épine dorsale, qui ressemble à une queue du fait qu'elle prend forme avant les jambes.

    Les faits énoncés sont tous reconnus dans l'univers scientifique et acceptés même par les scientifiques évolutionnistes. George Gaylord Simpson, l'un des fondateurs du néo-darwinisme, écrit:

    "Haeckel a mal énoncé le principe évolutif concerné. L'ontogénie ne se répète pas dans la phylogénie." 175

    Dans un article publié dans American Scientist, nous pouvons lire:

    "Sans doute la loi biogénétique est totalement désuète. Elle a fini par être éliminée des livres de biologie dans les années cinquante. En tant que sujet sérieux de recherche scientifique, elle a été dépassée dans les années vingt." 176

    Ernst Haeckel lui-même constitue un autre aspect intéressant de la récapitulation, un charlatan qui a falsifié ses dessins pour soutenir la théorie qu'il revendiquait. Les inventions de Haeckel ont prétendument démontré la ressemblance entre les poissons et les embryons humains. Lorsqu'il a été démasqué, sa seule défense a consisté à maintenir que d'autres évolutionnistes avaient fait la même chose auparavant:

    "Suite à cette confession compromettante de "falsification", je serais obligé de me considérer comme condamné et annihilé si je n'avais pas la consolation de voir au rang des prisonniers des centaines de confrères parmi lesquels figurent les observateurs les plus fiables et les biologistes les plus réputés. La plupart des diagrammes des meilleurs ouvrages, traités et périodiques de biologie pourraient être accusés à ce titre de "falsification", car ils sont tous inexacts et ont été plus ou moins fabriqués, schématisés et élaborés." 177

    LES EMBRYONS HUMAINS N'ONT PAS DE FENTE AUDITIVE


    Définis auparavant comme un héritage ancestral, les plis dans les embryons humains sont de nos jours redéfinis. Il a été prouvé que les embryons ne récapitulent pas l'histoire évolutionniste de l'homme.

     

    Il y a, en fait, des "centaines de confrères parmi lesquels figurent les observateurs les plus fiables et les biologistes les plus réputés" dont les études sont pleines de préjudices, de distorsions et même d'inventions. Cela est dû au fait qu'ils se sont tous conditionnés pour faire prédominer la théorie de l'évolution, même si aucune preuve scientifique ne corrobore cette théorie.

     

    L'évolution: une théorie dérivée du matérialisme

    Les données que nous avons présentées tout au long de ce livre démontrent que la théorie de l'évolution ne repose sur aucune base scientifique. Bien au contraire, elle est en parfaite contradiction avec les découvertes scientifiques. Autrement dit, même si certains "scientifiques" défendent cette théorie, il doit certainement y avoir un autre facteur en jeu.

    Celui-ci n'est autre que la philosophie matérialiste.

    La philosophie matérialiste est une pensée très ancienne. Sa caractéristique principale est la croyance absolue en la matière. Selon cette philosophie, la matière est infinie et toute chose est composée de la matière et uniquement de celle-ci. Cette approche rend évidement impossible toute croyance en un Créateur. Aussi, le matérialisme a-t-il été pendant longtemps hostile à toute croyance religieuse en Dieu.

    Il s'agit donc de savoir si le point de vue matérialiste est correct ou non. Pour vérifier cela, il convient d'effectuer une recherche au niveau des croyances scientifiques de cette philosophie en utilisant des méthodes scientifiques. Par exemple, un philosophe du 10ème siècle pouvait prétendre qu'il existait un arbre divin sur la surface de la Lune et que tous les vivants auraient grandi sur les branches de cet énorme arbre, tels des fruits, puis seraient tombés sur terre. D'aucuns peuvent trouver cette philosophie attirante et finissent par y croire. Or nous sommes au 20ème siècle et l'homme a marché sur la Lune, il n'est donc pas possible d'avancer une telle philosophie. L'existence de cet arbre peut être déterminée par des méthodes scientifiques, c'est-à-dire par l'observation et l'expérimentation.

    Nous pouvons donc effectuer des investigations par des méthodes scientifiques sur ce que prétend la philosophie matérialiste, en l'occurrence que la matière a existé éternellement et que celle-ci est en mesure de s'organiser par elle-même et engendrer la vie sans avoir besoin d'un Créateur supérieur. Lorsqu'on procède ainsi, nous remarquons que le matérialisme s'effondre tout de suite puisque l'existence éternelle de la matière a déjà été réfutée par la théorie du Big Bang, celle-ci ayant démontré que l'Univers a été créé du néant. Prétendre que la matière s'est organisée par elle-même pour donner naissance à la vie est la base de la théorie de l'évolution - cette théorie même que nous avons étudiée tout au long de ce livre et qui s'est également effondrée.

    Cependant, si on fait partie de ceux qui persistent à croire au matérialisme au dessus de toute autre chose et n'abandonnent pas le matérialisme même lorsqu'ils voient que la science réfute l'évolution, c'est qu'on est "principalement matérialiste avant d'être scientifique". Ces individus tentent donc de sauver le matérialisme en défendant l'évolution à n'importe quel prix. C'est la situation fâcheuse où se trouvent les évolutionnistes aujourd'hui.

    Il est édifiant de remarquer que ces personnes reconnaissent ce fait de temps à autre. Un généticien reconnu qui revendique clairement son adhésion à la théorie de l'évolution, Richard C. Lewontin de l'Université de Harvard, reconnaît qu'il est "d'abord un évolutionniste puis un scientifique":

    "Ce ne sont pas tellement les méthodes et les institutions de la science qui nous obligent à accepter une explication matérielle du monde, mais au contraire nous sommes forcés par notre adhésion a priori aux causes matérielles de créer un appareil de recherche et un ensemble de concepts qui fournissent des explications matérielles, même si cela semble contraire à l'intuition et laisse perplexe le novice. Et qu'en plus le matérialisme est absolu et que nous ne pouvons pas laisser le pied divin franchir la porte." 178

    Le terme "a priori" employé ici par Lewontin est très révélateur. Ce terme philosophique renvoie à une présupposition qui n'est basée sur aucune expérience. Une pensée est "a priori" lorsque vous la considérez correcte même en l'absence d'information confirmant sa véracité. Comme l'évolutionniste Lewontin le reconnaît sans ambages, le matérialisme est un "a priori" et les évolutionnistes tentent d'adapter la science à celui-ci. Puisque le matérialisme exige une négation de Dieu, les évolutionnistes adoptent la seule alternative disponible, en l'occurrence la théorie de l'évolution. Peu leur importe que la théorie de l'évolution ait été réfutée par des faits scientifiques puisque les scientifiques considèrent "a priori" qu'elle est correcte.

    Ces préjugés entraînent les évolutionnistes à croire que "la matière inconsciente s'est composée par elle-même", ce qui est contraire non seulement à la science mais également à la raison. Robert Shapiro, professeur de chimie à l'Université de New York et expert en ADN, explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est la base en ces termes:

    "Un autre principe évolutionniste est ainsi nécessaire pour nous aider à franchir la faille qui sépare les mélanges de simples matières chimiques naturelles du premier reproducteur efficace. Ce principe n'a toujours pas été décrit en détail ni démontré, mais plutôt anticipé et appelé évolution chimique et auto-organisation de la matière. L'existence de ce principe est prise pour un acquis dans la philosophie du matérialisme dialectique, comme l'applique Alexander Oparin à l'origine de la vie." 179

    La propagande évolutionniste dont regorgent les principaux organes de presse occidentaux et les très "respectables" revues scientifiques est le résultat de cette nécessité idéologique. Puisqu'on considère l'évolution indispensable, celle-ci a été transformée en un tabou par les gardiens du temple de la science.

    Il existe des scientifiques qui se voient contraints de défendre cette théorie invraisemblable ou du moins d'éviter de prononcer la moindre critique à son encontre pour préserver leur réputation. Les académiciens des pays occidentaux sont obligés de publier des articles dans certaines revues scientifiques pour atteindre et préserver leur "chaire". Toutes les revues de biologie sont sous le contrôle des évolutionnistes et ces derniers ne permettent pas la publication du moindre article réfutant cette théorie. Ils font également partie de l'ordre établi qui considère l'évolution comme une nécessité idéologique qui justifie une défense aveugle des "coïncidences impossibles" que nous avons passées en revue dans ce livre.

     

    LES AVEUX DES MATÉRIALISTES

    Le biologiste allemand, Hoimar Von Dithfurt, un évolutionniste célèbre, est un bon exemple de cette compréhension matérialiste fanatique. Après avoir cité un exemple de la grande complexité de la vie, Dithfurt évoque la possibilité de l'apparition aléatoire de la vie en déclarant:

    "Est-il possible qu'une telle harmonie apparaisse de manière aléatoire? C'est la question élémentaire de toute l'évolution biologique. Répondre à cette question par "oui, c'est possible" reviendrait à tenter de vérifier la foi dans la science moderne de la nature. Pour être critique, nous pouvons dire que quelqu'un qui accepte la science moderne de la nature n'a nulle autre alternative que de dire "oui", parce qu'il tentera d'expliquer le phénomène naturel par des moyens compréhensibles à partir des lois de la nature sans avoir recours à l'interférence métaphysique. Toutefois à ce stade, expliquer tout par le biais des lois de la nature, en l'occurrence par les coïncidences, est un signe qu'il n'a nulle part où s'échapper. Car, que peut-il faire d'autre que croire tout simplement aux coïncidences?" 180

    DARWINISME ET MATERIALISME

    La seule raison pour laquelle la théorie de Darwin est encore défendue de nos jours, malgré sa réfutation évidente par la science, est la relation étroite qui existe entre cette théorie et le matérialisme. Darwin a appliqué la philosophie matérialiste aux sciences naturelles, et les défenseurs de cette philosophie qui sont majoritairement marxistes, continuent à défendre le darwinisme à tout prix.

    L'un des plus célèbres défenseurs contemporains de la théorie de l'évolution, le biologiste Douglas Futuyma, écrit: "Avec la théorie matérialiste marxiste de l'histoire . la théorie de l'évolution a été un point crucial dans le domaine du mécanisme et du matérialisme." C'est un aveu sans équivoque qui démontre pourquoi la théorie de l'évolution est si importante aux yeux de ceux qui la défendent.1

    Un autre évolutionniste célèbre, le paléontologue Stephen J. Gould a déclaré: "Darwin a appliqué une philosophie compatible du matérialisme à son interprétation de la nature." 2 Léon Trotski, l'un des instigateurs de la révolution communiste russe aux côtés de Lénine, a déclaré: "La découverte de Darwin a été la plus grande victoire de la dialectique dans l'intégralité du domaine de la matière organique." 3 Cependant, la science a démontré que le darwinisme n'était pas une victoire pour le matérialisme mais plutôt un signe de la déchéance de cette philosophie.


    1 Douglas Futuyma, Evolutionary Biology, 2nd ed., Sunderland, MA: Sinauer, 1986, p. 3 
    2 Alan Woods and Ted Grant, "Marxism and Darwinism", Reason in Revolt: Marxism and Modern Science, London, 1993 
    3 Alan Woods and Ted Grant. "Marxism and Darwinism", London, 1993

     

    En effet, comme le souligne Dithfurt, l'approche scientifique matérialiste s'attache principalement à expliquer la vie en niant "l'intervention surnaturelle", en l'occurrence la création. Une fois ce principe adopté, même les hypothèses les plus invraisemblables sont acceptées. Les ouvrages évolutionnistes regorgent de ce type de pensées dogmatiques. Le professeur Ali Demirsoy, le célèbre défenseur de la théorie de l'évolution en Turquie, fait partie de ces penseurs. Comme nous l'avons expliqué dans les pages précédentes, selon Demirsoy, la formation aléatoire du cytochrome-C, une protéine essentielle à la survie, est "aussi improbable que la rédaction sans erreurs d'un livre sur l'histoire de l'humanité par un singe grâce à une machine à écrire".181

    Nul doute que le fait d'accepter une telle possibilité est en contradiction totale avec les principes élémentaires de la raison et du bon sens. Même l'écriture d'une simple lettre correcte sur une page est la preuve que quelqu'un l'a écrite. Lorsque nous feuilletons un livre d'histoire, il est d'autant plus évident que celui-ci a été rédigé par un écrivain. Aucune personne sensée ne peut croire que les lettres d'un si gros livre aient pu se rassembler "par hasard".

    Cependant, il est intéressant de constater que le professeur Ali Demirsoy, "scientifique évolutionniste" accepte cette proposition irrationnelle:

    "En réalité, la probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C est égale à zéro. C'est-à-dire que si la vie exige une certaine séquence, nous pouvons dire que celle-ci peut arriver une seule fois dans tout l'Univers. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre entendement doivent avoir participé à cette formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas à l'objectif de la science. Nous devons donc chercher du côté de la première hypothèse." 182

    Dans sa lancée, Demirsoy déclare qu'il accepte l'impossible pour "ne pas accepter l'existence des forces métaphysiques"; c'est-à-dire ne pas accepter la création divine. Il est évident que cette approche n'a aucune relation avec la science. Il n'est pas surprenant non plus que lorsque Demirsoy évoque les origines des mitochondries dans la cellule, il accepte sans ambages l'idée de coïncidence même si celle-ci est "complètement contraire au raisonnement scientifique".

    LA FIN DU MATÉRIALISME

    FOCUS

    Le matérialisme du 19ème siècle, qui est le fondement de la théorie de l'évolution, a suggéré que l'Univers a existé éternellement; c'est-à-dire qu'il n'a pas été créé et que le monde organique peut être expliqué par les interactions de la matière. Les découvertes effectuées au cours du 20ème siècle ont complètement réfuté ces hypothèses.

    L'hypothèse que le monde a toujours existé a été complètement réfutée par la découverte que le monde est apparu après une grande explosion (appelée Big Bang) qui aurait eu lieu il y a environ 15 milliards d'années. Le Big Bang démontre que toutes les substances physiques présentes dans l'Univers sont apparues à partir du néant: autrement dit, elles ont été créées. L'un des grands défenseurs du matérialisme, le philosophe athée Anthony Flew reconnaît ce qui suit:

    "Tout le monde sait que la confession est un salut pour l'âme. Je commencerai alors par dire que l'athée stratonicien doit être embarrassé par le consensus cosmologiste contemporain (Big Bang). Car, il semble que les cosmologistes fournissent une preuve scientifique. que l'Univers avait un début." 1

    Le Big Bang démontre également qu'à chaque stade, l'Univers était formé par une création contrôlée. Ceci apparaît clairement dans l'ordre établi après le Big Bang, qui était trop parfait pour avoir été formé par une explosion incontrôlée. Le célèbre physicien Paul Davies explique cette situation:

    "Il est difficile de ne pas céder à la tentation que la structure actuelle de l'Univers, apparemment si sensible aux petits changements dans les nombres, a été plutôt soigneusement planifiée. la concomitance apparemment miraculeuse des valeurs numériques que la nature a attribuées à ses constantes fondamentales restera certainement la preuve par excellence d'un élément d'une conception cosmique." 2

    Cette même réalité pousse George Greenstein, un professeur américain d'astronomie, à déclarer:

    "Lorsqu'on passe en revue toutes les preuves, il nous vient immédiatement à l'esprit qu'une sorte d'action surnaturelle - ou plutôt une Action - doit être impliquée." 3

    Ainsi, l'hypothèse matérialiste qui clame que la vie peut être expliquée uniquement en terme d'interactions de la matière s'effondre également face aux découvertes de la science. En particulier, l'origine de la formation génétique qui détermine tous les êtres vivants ne peut en aucun cas être expliquée par un facteur purement matériel. L'un des défenseurs les plus ardents de la théorie de l'évolution, George C. Williams, reconnaît ce fait dans un article qu'il a rédigé en 1995:

    "Les biologistes évolutionnistes ne se rendent pas compte qu'ils ont affaire à deux domaines plus ou moins incommensurables: ceux de l'information et de la matière. Le gène est un ensemble d'informations et non pas un objet. Ceci fait de la matière et de l'information deux domaines distincts de l'existence, qui doivent être traités séparément, selon leurs propres termes." 4

    Cette situation prouve l'existence d'une sagesse supra-matérielle qui fait que l'information génétique existe. Il est impossible pour la matière de produire de l'information à l'intérieur d'elle-même. Le directeur de l'Institut Fédéral Allemand de Physique et de Technologie, le professeur Werner Gitt, déclare:

    "Toutes les expériences indiquent qu'un être pensant qui exerce volontairement sa propre volonté, sa cognition et sa créativité est nécessaire. On ne connaît pas de lois de la nature, ni de processus ni de séquence d'événements susceptibles de permettre à l'information d'apparaître par elle-même dans la matière."5

    Tous ces faits scientifiques démontrent que l'Univers et l'ensemble des vivants sont créés par un Créateur Qui dispose d'une puissance et d'un savoir éternels, en l'occurrence Dieu. Quant au matérialisme, Arthur Koestler, l'un des philosophes les plus célèbres de notre siècle déclare: "Il ne peut plus prétendre être une philosophie scientifique." 6


    1 Henry Margenau, Roy A. Vargesse. Cosmos, Bios, Theos. La Salle IL: Open Court Publishing, 1992, p. 241 
    2 Paul Davies. God and the New Physics. New York: Simon & Schuster, 1983, p. 189 
    3 Hugh Ross. The Creator and the Cosmos. Colorado Springs, CO: Nav-Press, 1993, pp. 114-15
    4 George C. Williams. The Third Culture: Beyond the Scientific Revolution, New York, Simon & Schuster, 1995, pp. 42-43
    5 Werner Gitt. In the Beginning Was Information. CLV, Bielefeld, Germany, p. 107, 141 
    6 Arthur Koestler, Janus: A Summing Up, New York, Vintage Books, 1978, p. 250

    "Le fond du problème est de savoir comment les mitochondries ont acquis ces caractéristiques. Car, acquérir ces traits par hasard même par un seul individu, exige des probabilités extrêmes qui dépassent l'entendement. Les enzymes qui fournissent la respiration et qui fonctionnent comme un catalyseur à chaque étape sous une forme différente, forment le noyau du mécanisme. Une cellule doit contenir la séquence complète de ces enzymes, sinon elle serait inutile. Ici, malgré la contradiction avec le raisonnement biologique, et afin d'éviter une spéculation ou une explication plus dogmatique, nous devons accepter malgré nous que toutes les enzymes ont existé complètement dans la cellule avant que celle-ci ne soit entrée en contact avec l'oxygène." 183

    Nous en déduisons que l'évolution ne peut en aucun cas être une théorie basée sur une recherche scientifique. Au contraire, la forme et la substance de cette théorie ont été dictées par les exigences de la philosophie matérialiste. Ensuite, cette théorie est devenue une croyance ou un dogme en dépit des faits scientifiques concrets. Encore une fois, nous pouvons voir à travers les ouvrages évolutionnistes que tous ces efforts visent en effet un "objectif" précis. Cet objectif écarte toute croyance que les vivants ont été créés par un Créateur.

    Les évolutionnistes qualifient cet objectif de "scientifique". Cependant, ce à quoi ils renvoient n'est pas la science mais plutôt la philosophie matérialiste. En effet, le matérialisme rejette absolument l'existence de tout ce qui est "au-delà" de la matière (ou toute force surnaturelle). La science elle-même n'est pas contrainte d'accepter ce dogme. Car, la science signifie l'exploration de la nature et l'établissement de conclusions à partir des découvertes réalisées. Si celles-ci nous amènent à la conclusion que la nature est créée, la science doit l'accepter. Il en va du devoir d'un vrai scientifique de ne pas défendre des scénarii invraisemblables en s'accrochant à des dogmes matérialistes désuets qui remontent au 19ème siècle.

     

    LES MATÉRIALISTES, FAUSSE RELIGION ET VRAIE RELIGION

    A ce stade, nous avons examiné la manière dont les cercles dévoués à la philosophie matérialiste troublent la science, trompent les gens par égard aux fables évolutionnistes auxquelles ils croient aveuglément et dissimulent la réalité. Ceci dit, nous devons également admettre que ces cercles matérialistes rendent un grand "service" sans vraiment le vouloir.

    Ils rendent ce "service", par le biais duquel ils cherchent à justifier leurs propres croyances erronées et athées, en exposant toutes les absurdités et les inconsistances de la croyance traditionaliste et fanatique qui se pose au nom de l'Islam. Les méfaits du cercle matérialiste et athée ont contribué à dévoiler la fausse religion qui n'a pas la moindre relation avec le Coran ou l'Islam; celle qui dépend de l'hérésie, des superstitions et des chimères et qui ne se base sur aucun argument solide. Ainsi sont exposés toutes les inconsistances, les anomalies et l'illogisme de la fausse religion défendue par ces cercles dénués de sincérité qui agissent à tort au nom de la religion sans la moindre preuve valide.

    Les matérialistes aident ainsi plusieurs personnes à se rendre compte de l'obscurantisme de la mentalité traditionnelle et fanatique et les encouragent à chercher l'essence et la véritable source de la religion en se basant et en adhérant au Coran. Sans vraiment le vouloir, ils obéissent aux commandements divins et servent la religion de Dieu. En outre, ils dévoilent toute la simplicité de la mentalité qui présente une fausse religion inventée de toutes pièces au nom de Dieu et présentée comme religion musulmane et contribuent à affaiblir l'emprise de ce système fanatique qui menace la société entière.

    Ainsi, bon gré mal gré et en accord avec leur destin, ils sont devenus l'instrument qui révèle la véritable religion de Dieu. La loi divine est mentionnée dans le Coran ainsi:

    Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est détenteur de la faveur pour les mondes. (Sourate al-Baqarah, 251)

    A ce stade, nous pensons qu'il est nécessaire de laisser une porte ouverte pour ceux qui défendent la pensée matérialiste et évolutionniste. Ces individus sont peut-être partis d'un bon sentiment mais ont fini par s'écarter de la véritable religion sous l'influence des chimères façonnées au nom de l'Islam, des mensonges fabriqués au nom du prophète et les histoires hérétiques auxquelles ils ont été exposés depuis leur jeune âge, ce qui les a privés ainsi de découvrir la vérité par eux-mêmes. Ils ont peut-être appris les principes religieux à partir de livres écrits par les détracteurs de la religion qui tentent d'associer l'Islam à des mensonges et à des idées fausses qui n'existent nulle part dans le Coran. L'essence et l'origine de l'Islam sont totalement différentes. En outre, elles sont entièrement incompatibles avec ce qu'on leur a appris. Pour cette raison, nous leur suggérons de se procurer une copie du Coran et la lire le plus tôt possible avec un cour ouvert et de manière objective et consciencieuse. Il faut qu'ils apprennent la religion originale à partir de ses véritables sources. S'ils ont besoin d'aide, ils peuvent recourir aux livres rédigés par l'auteur de cet ouvrage, Harun Yahya, sur les concepts élémentaires du Coran.

    Les médias: un terrain fertile pour l'évolution

    La théorie de l'évolution, à la lumière des preuves précédemment examinées, ne repose sur aucune base scientifique. Pourtant, la majorité des gens, et ce dans le monde entier, ignore ce fait et tend à

    croire que l'évolution est un processus scientifique. Cette erreur trouve sa principale raison dans l'endoctrinement systématique et la propagande que mènent les médias au sujet de l'évolution. Aussi, devons-nous mentionner les caractéristiques particulières de cet endoctrinement et cette propagande.

     

    LA PROPAGANDE EVOLUTIONNISTE



    Les revues de vulgarisation scientifique, qui ont repris le flambeau de la propagande évolutionniste, jouent un rôle important dans la dissémination des idées évolutionnistes parmi le public.

    Lorsque nous consultons les médias occidentaux de près, nous trouvons fréquemment des documents traitant de la théorie de l'évolution. Les principales organisations médiatiques ainsi que des magazines réputés et "respectables" mettent périodiquement ce sujet à la une. Quand on étudie leur approche, on a l'impression que cette théorie est un indiscutable fait établi.

    Les gens ordinaires qui lisent ce genre de presse commencent à penser tout à fait naturellement que la théorie de l'évolution est un fait aussi certain que n'importe quelle loi mathématique. Les informations qui paraissent dans les importants médias sont récupérées par les médias locaux, ceux-ci impriment en gros caractères des titres du genre "Selon le magazine Time, un nouveau fossile a été découvert, complétant le puzzle de la chaîne des fossiles"; ou encore le magazine "Nature" indique que "les scientifiques viennent de mettre la lumière sur les dernières questions de la théorie de l'évolution". La trouvaille du "dernier maillon manquant à la chaîne de l'évolution" ne veut absolument rien dire car aucun fait n'a été prouvé au sujet de cette évolution. Tout ce qui a été montré comme une preuve est faux tel que nous l'avons démontré dans les chapitres précédents. Par ailleurs, les encyclopédies et les ouvrages de biologie, tout comme les médias, sont considérés comme la bible des sources scientifiques.

    En bref, les médias et les cercles académiques, qui sont à disposition des centres de pouvoir antireligieux, maintiennent leur vision entièrement évolutionniste et l'imposent à la société. Cette imposition est tellement efficace qu'avec le temps l'évolution est devenue une idée que l'on ne doit jamais rejeter. Le fait de nier l'évolution est considéré comme contradictoire à la science et une ignorance des réalités fondamentales. C'est pourquoi, et malgré les multiples déficiences qui ont été révélées jusqu'à présent (et surtout depuis les années 1950) et le fait que ces révélations aient été confessées par des scientifiques évolutionnistes, il est impossible aujourd'hui de trouver des critiques envers la théorie de l'évolution dans les cercles scientifiques ou médiatiques.

    Reconnus partout comme les plus "respectables" publications sur la biologie et la nature en Occident, des magazines tels Scientific American, Focus, et National Geographic adoptent la théorie de l'évolution comme une idéologie officielle et essaient de présenter cette théorie comme un fait établi.

    LES FABLES DES EVOLUTIONNISTES

    L'évolution, comme remarquait un éminent scientifique, est un conte de fées pour adultes. C'est un scénario complètement irrationnel et non-scientifique qui suggère que des matières non-vivantes sont dotées d'une sorte de pouvoir magique et d'intelligence leur permettant de créer des formes de vies complexes. Ce conte très long raconte quelques fables très intéressantes sur des sujets particuliers. L'une de ces curieuses fables sur l'évolution est le conte sur "l'évolution des baleines" qui a été publié dans la revue National Geographic, largement reconnue dans le monde comme l'une des meilleures publications scientifiques et sérieuses:

    "La dominance des baleines dans le monde des immenses créatures a apparemment commencé il y a soixante millions d'années, lorsque des quadrupèdes mammifères poilus se sont aventurés dans l'eau à la recherche de nourriture ou de sanctuaire. Avec les années qui passaient, des changements se sont produits. Les pattes postérieures sont disparues, les pattes frontales se sont transformées en nageoires, les poils ont cédé la place à un épais et doux manteau blanc, les narines se sont déplacées vers le haut de la tête, les pattes se sont élargies en queue, et dans ce monde d'eau flottable, le corps est devenu énorme." 1

    En plus du fait qu'il n'existe aucun fondement scientifique qui prouverait tout cela, un tel événement est contraire aux principes de la nature. Il est intéressant de relever cette fable, publiée dans National Geographic, qui démontre l'ampleur de la perfidie des prétendues sérieuses publications évolutionnistes.

    Une autre fable évolutionnistes à retenir concerne l'origine des mammifères. Les évolutionnistes avancent que les mammifères descendent d'un ancêtre reptile. Mais lorsqu'il s'agit de détailler cette prétendue transformation, d'intéressants commentaires fusent de part et d'autre. En voici un:

    "Quelques reptiles des contrées froides ont commencé à développer une méthode pour maintenir la chaleur de leur corps. Leur production de chaleur augmentait lorsqu'il faisait froid et la perte de chaleur a été réduite lorsque les écailles ont rétréci et sont devenues plus pointues, puis elles ont évolué en fourrure. La transpiration était aussi une adaptation afin de réguler la température du corps, une astuce pour refroidir le corps, en cas de nécessité, à travers l'évaporation de l'eau. Accidentellement, les jeunes reptiles léchèrent la transpiration de leurs mères pour se nourrir. Quelques glandes de la transpiration ont commencé à sécréter un liquide de plus en plus riche, qui allait devenir du lait par la suite. Ainsi, les jeunes de cette première génération de mammifères ont eu un meilleur départ dans la vie." 2

    Cette idée qu'une nourriture aussi bien élaborée que le lait proviendrait des glandes de sudation et tous les autres détails susmentionnés ne sont que le bizarre produit de l'imagination des évolutionnistes, qui ne se base sur aucun fondement scientifique.


    1 Victor B. Scheffer, "Exploring the Lives of Whales", National Geographic, vol. 50, December 1976, p. 752 
    2 George Gamow, Martynas Ycas, Mr. Tompkins Inside Himself, London: Allen & Unwin, 1968, p. 149

     

    DES MENSONGES BIEN EMBALLÉS

    Les évolutionnistes profitent de l'avantage que leur offre le programme du "lavage de cerveau" des médias. Beaucoup de personnes croient à l'évolution sans conteste et ne pensent même pas à demander "comment" ni "pourquoi". Ce qui veut dire que les évolutionnistes peuvent assembler leurs mensonges afin qu'ils soient facilement convaincants.

    Par exemple, même la "transition de l'eau à la terre", qui est l'un des plus grands mystères de l'évolution, est "expliquée" dans la plupart des ouvrages "scientifiques" évolutionnistes avec une simplicité effarante. D'après l'évolution, la vie a commencé dans l'eau et les premiers animaux développés étaient les poissons. Cette théorie avance qu'un beau jour, les poissons ont commencé à s'éjecter vers la terre pour une raison ou une autre (la plupart du temps, la sécheresse est retenue comme cause), et qu'il est avéré que les poissons, qui avaient choisi de vivre sur terre, avaient des pattes en guise de nageoires et des poumons à la place des branchies.

    La plupart des ouvrages évolutionnistes n'évoquent pas le "comment" de ce phénomène. Même dans les sources les plus "scientifiques", l'absurdité de cette assertion est cachée derrière des phrases telle "le transfert de l'eau à la terre a eu lieu.".

    Comment ce "transfert" s'est-il produit? Nous savons que les poissons ne peuvent pas vivre hors de l'eau plus de quelques minutes. Si nous supposons que ladite sécheresse a eu lieu et que les poissons ont eu à emménager sur terre, que serait-il arrivé à ces poissons? La réponse est évidente: tous les poissons sortis de l'eau mourraient l'un après l'autre en quelques minutes. Même si ce processus avait pris une dizaine de millions d'années, la réponse serait toujours la même: les poissons mourraient l'un après l'autre. La raison en est qu'un organe aussi complexe que des poumons entiers ne peut se former soudainement par "accident", mais plutôt par une "mutation"; par ailleurs, même la moitié d'un poumon ne servirait à rien.

    Toutefois, c'est cela que proposent les évolutionnistes. Le "transfert de l'eau à la terre" et le "transfert de la terre à l'air" ainsi que d'autres prétendues et soudaines transitions sont "expliquées" dans ce genre de termes illogiques. Les évolutionnistes préfèrent ne pas se prononcer quant à la formation d'organes vraiment complexes comme l'oil et l'oreille.

    Il n'y a rien de plus facile que d'influencer l'homme de la rue avec le label "scientifique". Vous dessinez un tableau imaginaire représentant le transfert de l'eau à la terre, vous inventez des termes latins pour l'animal dans l'eau, un autre pour son "descendant" sur terre et un autre terme pour la "forme transitionnelle intermédiaire" (qui est un animal imaginaire), puis vous élaborez un mensonge bien tissé: "L'Eusthenopteron s'est d'abord transformé en Colacanthe (Rhipitistian Crossopterigian) pour devenir l'Ichthyostega après un long processus évolutif". Si vous faisiez dire ces mots à un scientifique, portant des lunettes à verre épais et une blouse blanche, vous réussiriez à convaincre beaucoup de gens, car les médias dédiés à la promotion de l'évolution annonceraient la bonne nouvelle au monde entier avec un grand enthousiasme.

    Conclusion: l'évolution est une imposture

    Il existe bien d'autres preuves, outre les lois scientifiques, qui réfutent l'évolution. Mais dans ce livre, nous n'avons pu en critiquer que quelques-unes. Elles devraient être suffisantes pour révéler une vérité primordiale: bien qu'enveloppée dans une étoffe scientifique, la théorie de l'évolution n'est rien d'autre qu'une fourberie; une supercherie défendue pour les intérêts d'une philosophie matérialiste, une tromperie fondée, non sur la science, mais plutôt sur le lavage de cerveau, la propagande et la fraude.

    Nous résumons ce que nous avons abordé jusqu'à présent ainsi:

     

    LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION S'EST EFFONDRÉE

    La théorie de l'évolution est une théorie qui s'effondre au premier obstacle. Et ce parce que les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la formation d'une simple protéine. Aucune des lois de la probabilité ni les lois physiques ou chimiques ne rendent possible la formation fortuite de la vie.

    Est-ce qu'il paraît logique ou raisonnable quand même pas une seule protéine apparue par hasard ne peut exister, que des millions de protéines se soient combinées afin de produire la cellule d'une matière vivante; que des milliards de ces cellules aient réussi à se former et s'assembler pour créer miraculeusement des êtres vivants, qui ont donné naissance aux poissons, qui à leur tour ont atterri sur terre, sont devenus reptiles, oiseaux, et que c'est ainsi que des millions d'espèces différentes sur terre ont vu le jour?

    Même si cela vous paraît illogique, les évolutionnistes croient en cette fable.

    Cependant, ce n'est qu'une croyance ou plutôt une foi car ils ne possèdent ne serait-ce qu'une once de preuve pour étayer leur histoire. Ils n'ont jamais trouvé la moindre forme transitoire telle qu'un mi-reptile/mi-poisson ou un mi-reptile/mi-oiseau. Par ailleurs, ils n'ont jamais été capables de prouver qu'une protéine ou même une seule molécule d'aminoacide qui compose la protéine, ait pu se former sous ce qu'ils appellent les conditions terrestres primaires. Ils n'ont même pas réussi à le démontrer malgré leurs laboratoires ultra-sophistiqués. Au contraire, à chaque effort, les évolutionnistes ont démontré qu'il ne s'est jamais produit de processus évolutif ou qu'il ait pu se produire sur terre à n'importe quelle époque.

     

    L'AVENIR NON PLUS NE PEUT CONFIRMER LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION

    Les évolutionnistes peuvent seulement se consoler en rêvant que la science, avec le temps, résoudra en quelque sorte tous ces dilemmes. Toutefois, il est hors de question que la science puisse vérifier ces présomptions entièrement infondées et illogiques malgré les années qui pourraient s'écouler. Au contraire, les progrès de la science dévoilent l'absurdité des présomptions des évolutionnistes.

    C'est le cas à ce jour. Depuis que nous possédons plus de détails sur la structure et les fonctions des cellules vivantes, il apparaît plus clairement que la cellule n'est pas une simple composition fortuitement formée, comme l'on s'accordait à le croire d'après la conception biologique primitive du temps de Darwin.

    La situation étant si évidente, en refusant de croire en la création et en basant les origines de la vie sur des coïncidences improbables, les défenseurs acharnés de ce genre de présomptions peuvent plus tard devoir faire face à une grande humiliation. Puisque le vrai visage de la théorie de l'évolution est en train de voir le jour et que l'opinion publique commence à connaître la vérité, les défenseurs obstinés et fanatiques de l'évolution n'oseront bientôt plus montrer leur visage.

     

    LE PLUS GRAND OBSTACLE DE LA THÉORIE DE L'ÉVOLUTION: L'ÂME

    Il existe dans le monde plusieurs espèces qui se ressemblent entre elles. Par exemple, il se peut que plusieurs êtres vivants ressemblent au cheval ou au chat, et plusieurs insectes peuvent se ressembler. Ces similitudes ne surprennent personne.

    En revanche, les analogies superficielles entre l'homme et le singe attirent plus d'attention. Cet intérêt va parfois jusqu'à faire croire aux gens à la fausse théorie de l'évolution. Ces ressemblances superficielles entre l'homme et le singe ne signifient rien. Le coléoptère rhinocéros et le rhinocéros possèdent quelques similitudes superficielles mais il serait ridicule de chercher à établir sur la base de cette ressemblance un quelconque lien d'évolution entre ces deux créatures, l'une étant un insecte et l'autre un mammifère.

    Outre les similitudes superficielles, le singe ne peut être considéré plus proche de l'homme que d'autres animaux. En fait, si le critère de l'intelligence est pris en considération, l'abeille, qui produit la miraculeuse structure géométrique, en l'occurrence le nid d'abeilles, ou encore l'araignée, qui construit une miraculeuse architecture qu'est la toile, peuvent être considérées plus proches de l'homme. Elles lui sont même supérieures sur certains points.

    Il y a une très grande dissemblance entre l'homme et le singe en dehors de la simple ressemblance extérieure. Le singe est un animal et ne diffère aucunement du cheval ou du chien si l'on considère leur niveau de conscience. Mais, l'homme est un être conscient, volontaire, qui peut réfléchir, comprendre, décider et juger. Tous ces aspects sont les fonctions de l'âme que l'homme possède. L'âme est la plus importante différence, un gouffre immense qui sépare l'homme des autres créatures. Aucune ressemblance physique ne peut combler ce gouffre entre l'homme et tout autre être vivant. Dans la nature, la seule créature vivante qui possède une âme est l'homme.

     

    DIEU CRÉE SELON SA VOLONTÉ

    Est-ce que cela changerait quelque chose si le scénario que proposent les évolutionnistes avait réellement eu lieu? Nullement, car chaque étape avancée par la théorie de l'évolution et basée sur la coïncidence n'aurait pu se produire que par miracle. Même si la vie a pris place graduellement en respectant une telle succession d'étapes, chaque phase successive n'aurait pu se faire qu'à travers une décision réfléchie. Il est invraisemblable que ces phases se soient produites par hasard, c'est impossible.

    Si l'on assume que la molécule de la protéine s'est formée sous les conditions atmosphériques primordiales, il faut se rappeler que les lois de la probabilité et celles de la biologie, ainsi que les lois physiques et chimiques ont démontré qu'une telle chose ne pouvait se produire par hasard. Mais si l'on doit supposer qu'elle a été produite, alors il n'y a pas d'autre choix que d'admettre que l'on doit son existence à la volonté d'un Créateur. Cette logique s'applique à toutes les autres hypothèses avancées par les évolutionnistes. Il n'existe, par exemple, aucune preuve paléontologique ni physique, chimique, biologique, ni aucune justification logique qui prouverait une transition comme celle du poisson passant de l'eau à la terre et constituant ainsi les animaux terrestres. Mais la personne qui doit concéder que le poisson a sauté hors de l'eau vers la terre se transformant en reptile, la personne qui croit en cette présomption doit également accepter qu'il existe un Créateur capable de faire sortir du néant ce qu'Il veut par un simple mot: "Soit". Toute autre explication d'un tel miracle est consubstantiellement en contradiction avec soi-même et une violation des principes de la raison.

    La réalité est claire et évidente. Toute vie est le produit d'une parfaite architecture et d'une création supérieure. Cela prouve concrètement l'existence d'un Créateur, le Détenteur du pouvoir infini, de la connaissance et de l'intelligence.

    Ce Créateur est Dieu, Seigneur des cieux et de la terre, et de tout ce qui se trouve entre eux.

    La création est un fait

    Dans les parties précédentes de ce livre, nous avons vu pourquoi la théorie de l'évolution, qui soutient que la vie n'était pas créée, est une fourberie complètement contraire aux faits scientifiques. Nous avons également vu que les sciences modernes ont révélé, à travers certaines branches comme la paléontologie, la biochimie et l'anatomie, un fait explicite. Ce fait est que tous les êtres vivants sont la création de Dieu.

    Au fait, on n'a pas besoin de recourir aux résultats des laboratoires biochimiques ou des fouilles géologiques pour s'apercevoir de ce fait. Les signes d'une sagesse extraordinaire sont perceptibles dans chacun des êtres vivants que nous observons. Il existe une grande technologie et architecture dans le corps d'un insecte ou d'un petit poisson du fin fond des mers jamais atteint par l'être humain. Certains êtres vivants, dépourvus de cerveau, accomplissent avec perfection des tâches que même les êtres humains sont incapables de fournir.

    Cette grande sagesse, architecture et planification qui dominent la nature entière apportent les preuves indubitables de l'existence d'un Créateur suprême régissant le monde de la nature. Ce créateur est Dieu. Dieu a doté tous les êtres vivants de caractéristiques extraordinaires et a montré à l'homme les signes évidents de Son existence et de Sa puissance.

    Dans les pages suivantes, nous nous pencherons sur quelques-unes des innombrables preuves de la création dans la nature.

     

    LES ABEILLES ET LES MERVEILLES ARCHITECTURALES DES NIDS D'ABEILLES

    Les abeilles produisent plus de miel que ce dont elles ont réellement besoin et stockent le surplus dans les alvéoles de leurs nids. La structure hexagonale des alvéoles est connue de tous. Ne vous êtes-vous jamais posé la question pourquoi les abeilles construisent des alvéoles hexagonales plutôt que des structures octogonales ou pentagonales?

    Les mathématiciens qui cherchaient des réponses à cette question sont arrivés à une conclusion intéressante: "un hexagone est la forme géométrique la plus appropriée pour maximiser l'utilisation d'une surface donnée".

    La construction d'une cellule hexagonale demande le minimum de cire alors qu'elle peut contenir une quantité maximale de miel. Ainsi, les abeilles utilisent la forme la plus appropriée possible.

    La méthode de construction des nids d'abeilles est très étonnante: les abeilles commencent la construction de la cellule de deux ou trois points différents et tissent des alvéoles avec deux ou trois ficelles de cire. Même si les abeilles commencent la construction des cellules à des endroits différents, ce grand nombre d'abeilles construit des hexagones identiques, ensuite elles se retrouvent pour assembler les cellules et construire le nid. Les hexagones sont assemblés si adroitement qu'il est impossible de trouver de marques de leurs jonctions ou de croire qu'ils ont été assemblés ultérieurement.

    Face à cette performance extraordinaire, nous devons admettre qu'il existe une volonté supérieure qui régit ces créatures. Les évolutionnistes tendent à expliquer cet exploit par le concept de "l'instinct" et le présentent comme une simple qualité de l'abeille. Toutefois, s'il existe un instinct dans le travail, et si cet instinct régit toutes les abeilles et fait en sorte que toutes les abeilles aussi différentes soient-elles travaillent en harmonie, cela veut dire qu'il existe une sagesse exaltée qui règne sur toutes ces petites créatures.

    Pour être plus explicite, Dieu, le Créateur de ces petites créatures, les "inspire" de ce qu'elles doivent faire. Ce fait est mentionné dans le Coran depuis quatorze siècles déjà:

    (Et voilà) ce que ton Seigneur révéla aux abeilles: "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que (les hommes) font. Puis, mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous." De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl, 68-69)

     

    LES TERMITES: DES ARCHITECTES ÉTONNANTS

    Toute personne ne peut que s'étonner lorsqu'elle voit un nid de termites dressé sur terre. Les nids de termites sont des merveilles architecturales qui s'élèvent jusqu'à 5 à 6 mètres de hauteur. A l'intérieur de ces nids, les termites ont construit un système très sophistiqué qui répond à leurs besoins. Les termites ne pouvant sortir dans la lumière du jour, à cause de la structure de leur corps, leurs nids disposent de systèmes de ventilation, de canaux, de chambres pour les larves, de couloirs, de champs spéciaux pour la production de champignons, de sorties de secours, de chambres pour les saisons fraîches et d'autres pour les saisons chaudes, en somme, de tout ce qu'il leur faut. Le plus étonnant est que les termites qui construisent ces merveilleux nids sont aveugles. 184

    Malgré ce handicap, lorsque l'on compare la taille d'un termite et celle de son nid, l'on s'aperçoit que les termites réussissent à réaliser un projet architectural 300 fois supérieur à leur taille.

    Les termites possèdent une autre caractéristique surprenante: si l'on divise un nid de termites pendant les premières étapes de la construction et que l'on le réunit à nouveau après un certain moment, l'on observera que tous les passages, canaux et chemins se croisent les uns avec les autres. Les termites reprennent leur travail comme s'ils n'avaient jamais été séparés et comme s'ils étaient commandés d'un même endroit.

     

    LE PIC

    Tout le monde sait que les pics construisent leur nid en faisant des trous à coup de bec dans les troncs d'arbres. Mais de nombreuses personnes ne se posent pas la question comment ces oiseaux peuvent frapper les arbres si fort avec leur tête sans encourir une hémorragie cérébrale. Si un homme s'aventurait à une pareille besogne en enfonçant son doigt dans un arbre à coup de tête, il aurait certainement un choc cérébral suivi d'une hémorragie. Le pic peut donner entre 34 et 43 coups de tête dans un arbre en 2,10 ou 2,69 secondes sans le moindre problème.

    Rien ne lui arrive car l'anatomie de la tête du pic est créée pour accomplir cette tâche. Le crâne du pic est pourvu d'un système de "suspension" qui amortit et absorbe la force des coups. Les pics possèdent des tissus spéciaux entre les os du crâne qui amortissent le choc.185

     

    LE SYSTÈME SONAR DES CHAUVES-SOURIS

    Les chauves-souris volent dans le noir le plus complet sans problème. Elles possèdent un système de navigation très intéressant qui leur permet de se déplacer. C'est ce qu'on appelle le système "sonar", un système selon lequel les formes des objets sont déterminées par rapport à l'écho que renvoient les ondes sonores.

    Une jeune personne peut à peine détecter un son à une fréquence de 20.000 vibrations par seconde. En revanche, une chauve-souris dotée du système "sonar" utilise des sons avec une fréquence allant de 50.000 à 200.000 vibrations par seconde. Elle envoie ces sons dans toutes les directions 20 à 30 fois par seconde. L'écho du son est si fort qu'il permet à la chauve-souris non seulement de comprendre qu'il existe des obstacles sur son chemin mais aussi de repérer une proie volante.186

     

    LES BALEINES

    Les mammifères ont besoin de respirer régulièrement, c'est pour cette raison que l'eau n'est pas un environnement adapté pour ces créatures. Ce problème est résolu pour les baleines, mammifères marins, qui sont dotées d'un système de respiration beau-coup plus efficace que celui d'autres animaux vivant sur terre. Les baleines expirent à tour de rôle, se déchargeant de 90 % de l'air utilisé. Ainsi, elles n'ont besoin de respirer qu'à des intervalles très longs. Par ailleurs, elles ont une substance très concentrée appelée "myoglobine" qui les aide à stocker l'oxygène dans les muscles. Grâce à ce système, certaines baleines peuvent, par exemple, plonger à une profondeur de 500 mètres et nager sans respirer pendant 40 minutes.187 De plus, contrairement aux autres mammifères terrestres, les narines des baleines sont placées sur leurs dos pour qu'elles puissent respirer aisément.

     

    LES MOUCHERONS

    Nous pensons toujours aux moucherons comme des insectes volants. En réalité, ils passent les étapes de leur développement sous l'eau et, grâce à une conception exceptionnelle, sortent de ce milieu pourvus de tous les organes dont ils ont besoin.

    Une fois dotés de systèmes sensoriels spéciaux qui leur permettent de détecter leur proie, ils commencent à voler. Avec tous ces systèmes, les moucherons ressemblent à des avions de chasse équipés de détecteurs de chaleur, de gaz, d'humidité et d'odeur. Ils ont également la possibilité de "voir en conformité avec la chaleur" ce qui leur permet de repérer leur proie même dans l'obscurité la plus totale.

    La technique de "succion du sang" du moustique répond à un système très complexe. Grâce à son système à six lames, le moucheron coupe la peau à la manière d'une scie. Pendant que le processus de coupure s'effectue, une sécrétion lénifie les tissus et la personne qui subit cette piqûre ne réalise même pas que son sang est en train d'être sucé. Cette sécrétion empêche, par ailleurs, le sang de coaguler et assure la continuité du processus de succion.

    Sans tous ces éléments, le moucheron est incapable de se nourrir de sang et ainsi ne peut plus vivre. Cette minuscule créature à elle seule, avec son design exceptionnel, est un signe évident de la création. Dans le Coran, le moucheron est cité comme exemple confirmant aux hommes sensés l'existence de Dieu:

    Certes, Allah ne se gêne pas de citer en exemple n'importe quoi: un moustique ou quoi que ce soit au-dessus; quant aux croyants, ils savent qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur; quant aux infidèles, ils se demandent: "Qu'a voulu dire Dieu par un tel exemple?" Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide; mais Il n'égare que les pervers. (Sourate al-Baqarah, 26)

     

    LES OISEAUX DE PROIE ET LEUR VUE PERÇANTE

    Les oiseaux de proie possèdent une vue perçante qui les aide à calculer parfaitement la distance qui les sépare de leur proie avant l'attaque. Par ailleurs, leurs grands yeux contiennent plus de cellules de vision, c'est-à-dire une meilleure vue. Il y a plus d'un million de cellules de vision dans l'oil d'un oiseau de proie.

    Les aigles, qui volent à des milliers de mètres de hauteur, possèdent une vue perçante qui leur permet de scanner parfaitement à distance la terre. Tout comme les avions de chasse peuvent détecter des cibles à des milliers de mètres, les aigles peuvent repérer leur proie, en percevant le moindre changement de couleur ou le moindre mouvement sur terre. L'oil de l'aigle a un angle de trois cents degrés et il peut agrandir entre six à huit fois une image perçue. Les aigles peuvent scanner une région de 30.000 hectares en la survolant à 4.500 mètres. Ils peuvent facilement distinguer un lapin caché entre les buissons à une altitude de 1.500 mètres. Il est évident que cette extraordinaire structure oculaire que possède l'aigle a été spécialement conçue pour cette créature.

     

    LES FILS DES TOILES D'ARAIGNÉES

    L'araignée, nommée Dinopis, possède de grandes compétences de chasse. Plutôt que de tisser une toile statique et attendre que les proies tombent dans le piège, cette araignée tisse une petite, mais surprenante toile qu'elle jette sur sa proie. Après, elle entoure sa proie dans cette toile en serrant très fort. L'insecte pris au piège est ainsi sans défense et ne peut s'en dégager. Ce piège est tellement bien construit que l'insecte s'étouffe de plus en plus à chaque mouvement. Afin de conserver sa nourriture, l'araignée enveloppe sa proie avec des nouveaux fils comme si elle l'emballait.

    Comment est-ce que l'araignée arrive-t-elle à tisser une toile aussi parfaite tant du point de vue de sa conception mécanique que de sa structure chimique? Il est impossible que l'araignée ait acquis une telle compétence par hasard comme le prétendent les évolutionnistes. L'araignée est dépourvue de facultés comme l'apprentissage ou la mémorisation et ne possède, par ailleurs, pas de cerveau pour accomplir ces tâches. Il est clair que ce talent a été conféré à l'araignée par son Créateur, Dieu, le Tout Puissant.

    De très grands miracles se cachent dans les fils des toiles d'araignées. Ce fil, d'un diamètre de moins d'un millième de millimètre, est cinq fois plus fort qu'un fil de fer de la même épaisseur. Ce fil a une autre caractéristique: une extrême légèreté. Une longueur de ce fil qui entourerait le monde ne pèserait que 320 grammes.188 L'acier, une matière produite industriellement, est un des matériaux les plus solides que l'homme ait conçu. Cependant, l'araignée peut produire de son corps un fil plus ferme que l'acier. L'homme, pour produire l'acier, fait appel à des siècles de savoir et de technologie. De quel savoir ou technologie dispose l'araignée pour produire un tel fil?

    Comme nous l'avons vu, tous les moyens technologiques et techniques dont dispose l'homme sont loin derrière ceux de l'araignée.

     

    LES ANIMAUX HIBERNANTS

    Les animaux hibernants peuvent continuer à vivre même si la température de leur corps atteint des degrés aussi bas que la température externe. Comment y arrivent-ils?

    Les mammifères ont le sang chaud. Cela veut dire qu'en dessous des conditions normales, la température de leur corps reste constante car le thermostat naturel dans leur corps continue de réguler cette température. Cependant, la chaleur normale des petits mammifères, comme l'écureuil dont la température normale est de 40 degrés, descend jusqu'à un petit peu plus que le niveau de congélation comme si elle était ajustée par une sorte de clé. Le métabolisme de leur corps est ralenti au maximum. Les animaux commencent à respirer très lentement et la cadence de leur respiration normale, qui est de 300 fois par minute, devient de 7 à 10 respirations par minute. Les réflexes normaux de leur corps s'arrêtent et les activités électriques de leur cerveau ralentissent au point de devenir indécelables.

    Un des dangers de l'immobilité est la réfrigération des tissus par un temps très froid et leur destruction par les cristaux de glace. Toutefois, les animaux hibernants sont protégés contre ce danger grâce aux caractéristiques spéciales dont ils sont dotés. Les fluides corporels des animaux hibernants sont retenus par des matières chimiques qui possèdent des masses moléculaires très élevées. Ainsi, leur niveau de réfrigération est diminué et ils sont protégés contre tous les maux.189

     

    LE POISSON ÉLECTRIQUE

    Certaines espèces de poisson comme l'anguille ou la torpille, utilisent l'électricité produite par leurs corps soit pour se protéger de leurs ennemis soit pour paralyser leurs proies. Dans chaque être vivant, même en l'homme, il y a un peu d'électricité. L'homme, cependant, est incapable de diriger cette électricité ou de la contrôler pour l'utiliser à son actif. D'ailleurs, les créatures précitées possèdent, dans leurs corps, un courant électrique d'une puissance aussi élevée que 500 ou 600 volts qu'ils sont capables d'utiliser contre leurs ennemis. Par ailleurs, ils ne sont pas inversement affectés par cette électricité.

    L'énergie déployée à se défendre est récupérée au bout de quelques temps, telle une batterie rechargée qui reste prête à l'emploi. Les poissons n'utilisent pas l'électricité à voltage élevé uniquement pour leur défense. En plus du fait qu'elle leur permet de trouver leur chemin dans l'obscurité des eaux profondes, l'électricité aide les poissons à sentir les objets sans les voir. Les poissons envoient des signaux grâce à l'électricité emmagasinée dans leur corps. Ces signaux électriques heurtent les objets et sont renvoyés. Cette réverbération donne aux poissons des informations sur les objets. Ainsi, les poissons peuvent définir la distance et la taille des objets qu'ils rencontrent.190

     

    LE CAMOUFLAGE: UNE CARACTÉRISTIQUE INTELLIGENTE DES ANIMAUX

    Haut: insecte imitant les épines de l'arbre. En haut à droite: chenille camouflée au milieu de la feuille. En bas à droite: un serpent qui se cache en restant en suspension parmi les branches.

    L'une des caractéristiques que les animaux possèdent pour continuer de vivre en cachette est le "camouflage".

    Les animaux ressentent le besoin de se cacher pour deux raisons: premièrement pour chasser, puis pour se protéger des prédateurs. Le camouflage diffère de toutes les autres méthodes puisqu'il exige un degré élevé d'intelligence, d'art, d'esthétique et d'harmonie.

    Les techniques de camouflage d'un animal sont surprenantes. Il est presque impossible d'identifier des insectes qui se cachent sur les troncs d'arbres ou sur les feuilles.

    Les poux des feuilles d'arbres qui sucent la sève des plantes pour se nourrir vivent sur les tiges en prétendant qu'elles sont brisées. De cette façon, ils bluffent les oiseaux, qui sont leurs grands ennemis, et s'assurent que ces oiseaux ne viendront pas se percher sur ces plantes.

    LA SEICHE


    Gauche: une seiche qui se camoufle en prenant l'aspect d'une surface sablonneuse. Droite: la seiche change de couleur et devient jaune face à une situation de danger, comme lorsqu'elle est repérée par un plongeur.

    Sous la peau de la seiche se déploie une couche dense de sacs de pigments élastiques appelés chromatophores. Ils sont principalement de couleur jaune, rouge, noire et marron. Au signal, les cellules s'élargissent et inondent la peau de la nuance adéquate. C'est ainsi que la seiche prend la couleur du rocher sur lequel elle se trouve et se procure ainsi un camouflage parfait.

    Ce système fonctionne de manière si efficace que la seiche peut aussi créer une rayure semblable à celle du zèbre.191

     

    DES SYSTÈMES DE VISION DIFFÉRENTS

    Pour beaucoup d'animaux vivant en mer, la vue est extrêmement importante pour la chasse et la défense. Aussi ces animaux, en majorité, sont-ils dotés de yeux parfaitement adaptés à la vie sous-marine.

    Dans l'eau, la visibilité devient de plus en plus limitée en profondeur, surtout en dessous de 30 mètres. Les organismes qui vivent à cette profondeur possèdent des yeux adaptés à ces conditions.

    La faune maritime, contrairement à la faune terrestre, possède des lentilles sphériques en parfait accord avec le milieu et la densité des profondeurs qu'elle habite. Comparée aux grands yeux elliptiques des animaux terrestres, cette structure sphérique est plus utile pour la vue dans l'eau; elle est ajustée pour voir les objets en gros plan. Quand l'oil scrute un objet se trouvant à une plus grande distance, tout le système oculaire est tiré vers l'arrière grâce à un mécanisme spécial des muscles de l'oil.

    Une autre raison qui explique pourquoi les yeux de poissons sont sphériques est la réflexion de la lumière dans l'eau. Etant donné que l'oil est rempli d'un liquide qui a la même densité que l'eau, aucune réverbération ne se produit, au moment où une image constituée à l'extérieur est renvoyée vers l'oil. Par ailleurs, la lentille fixe totalement l'image de l'objet extérieur sur la rétine. Contrairement à l'être humain, le poisson voit très nettement dans l'eau.

    Certains animaux comme la pieuvre possèdent de plus grands yeux afin de compenser la faible lumière des profondeurs de l'eau. En dessous de 300 mètres, les poissons à grands yeux ont besoin de capturer les éclairs des organismes environnants afin de pouvoir les voir. Ils doivent être spécialement sensibles à la faible lumière bleue pénétrant dans l'eau. C'est pourquoi, ces poissons possèdent énormément de cellules bleues sensibles dans la rétine de leurs yeux.

    Au vu de ces exemples, chaque être vivant a des yeux singuliers conçus spécialement pour répondre aux besoins particuliers de son environnement. Ce fait prouve qu'ils sont créés exactement comme ils doivent l'être par un Créateur Qui a la sagesse éternelle, la connaissance et le pouvoir.

     

    UN SYSTÈME DE GEL SPÉCIAL

    Une grenouille gelée représente une structure biologique inhabituelle. Elle ne montre aucun signe de vie. Le rythme cardiaque, la respiration et la circulation de sang s'arrêtent complètement. Cependant, quand la glace fond, la grenouille revient à la vie comme si elle se réveillait d'un long sommeil.

    Normalement tout être vivant qui se retrouve dans l'état de gel doit faire face à beaucoup de risques qui peuvent être mortels. Cependant, la grenouille n'en affronte aucun. Sa principale caractéristique est de produire suffisamment de glucose pendant qu'elle se trouve dans cet état. Tout comme un diabétique, le niveau de sucre dans le sang de la grenouille atteint des niveaux très élevés. Il peut des fois grimper aussi haut que 550 mmol/l. (Ce chiffre est normalement situé entre 1mmol à 5 mmol/l pour des grenouilles et 4 à 5 mmol pour l'être humain.) Cette concentration extrême en glucose.

    Toutefois, dans le cas d'une grenouille gelée, cet extrême taux de glucose prévient l'eau de se dissiper des cellules et empêche le rétrécissement. la membrane de la cellule de la grenouille est fortement perméable au glucose si bien que le glucose trouve facilement accès aux cellules. Le haut niveau de glucose dans le corps réduit la température de congélation amenant ainsi seulement une infime partie de l'intérieur du corps de l'animal à se transformer en glace sous le froid. Les recherches ont montré que le glucose peut également nourrir les cellules gelées. Pendant cette période de froid, en plus d'être le carburant naturel du corps, le glucose inhibe un nombre de réactions métaboliques, comme la synthèse de l'urée et empêche ainsi l'épuisement des différentes sources nutritionnelles de la cellule.

    Comment le corps de la grenouille peut-il produire un taux aussi élevé de glucose aussi subitement? La réponse est assez intéressante: cet être vivant est équipé d'un système très spécial qui s'occupe de cette tâche. Aussitôt que la glace apparaît sur la peau, un message est envoyé au foie, ce dernier convertit un peu du glycogène emmagasiné en glucose. La nature de ce message transmis au foie est encore méconnue. Cinq minutes après la réception du message, le niveau de sucre dans le sang commence progressivement à augmenter.192

    Indiscutablement, le fait qu'un animal soit équipé d'un système qui change entièrement son métabolisme afin qu'il puisse s'adapter à tous ses besoins juste quand c'est nécessaire ne peut être possible qu'à travers l'infaillible architecture du Créateur Tout Puissant. Aucun hasard ne peut générer un système tellement parfait et complexe.

     

    LES ALBATROS

    Les oiseaux migrateurs minimisent la consommation de leur énergie en utilisant différentes "techniques de vol". Les albatros sont connus aussi pour avoir un style de vol à part. Ces oiseaux, qui passent 92 % de leur vie sur la mer, possèdent des envergures d'aile pouvant atteindre 3,5 mètres. Le style de vol est la plus importante caractéristique de l'albatros: ils peuvent voler pendant des heures sans, à aucun moment, battre les ailes. Pour cela, ils se laissent glisser au gré du vent en maintenant la constante des ailes grâce au vent.

    Maintenir une ouverture constante des ailes à une envergure de 3,5 mètres nécessite une grande énergie. Les albatros, cependant, peuvent rester dans cette position pendant des heures. Cela est dû au système anatomique spécial dont ils sont dotés depuis leur naissance. Pendant le vol, les ailes des albatros sont bloquées. Ainsi, ils n'ont pas besoin d'utiliser l'énergie musculaire. Les ailes sont soulevées uniquement grâce à des couches de muscles, ce qui aide beaucoup l'albatros pendant le vol. Ce système réduit la consommation d'énergie de cet oiseau pendant le vol. L'albatros n'utilise pas d'énergie parce qu'il ne bat pas des ailes par ailleurs, il n'en gaspille pas pour garder ses ailes ouvertes. L'utilisation exclusive du vent pendant les heures de vol fournit à cet oiseau une source énergétique illimitée. Un albatros de 10 kilos traverse 1.000 km en vol, par exemple, et perd seulement 1 % de son poids. C'est certes une très petite moyenne. Les hommes ont fabriqué des planeurs en prenant exemple sur les albatros et en s'inspirant de leur fascinante technique de vol.193

     

    UNE MIGRATION ARDUE

    Le saumon du Pacifique a la caractéristique exceptionnelle de revenir aux fleuves dans lesquels il a éclos afin de se reproduire. Après avoir passé une grande partie de leur vie dans la mer, ces animaux reviennent à l'eau douce des rivières pour se reproduire.

    Quand ils commencent leur voyage au début de l'été, la couleur du poisson est d'un rouge brillant. Au terme de leur voyage, cependant, leur couleur vire au noir. Au début de leur migration, ils s'approchent d'abord des rivages et tentent d'atteindre les fleuves. Ils s'efforcent, avec persévérance, de retourner au lieu de leur naissance. Ils atteignent l'endroit où ils ont éclos en bondissant des fleuves turbulents, nageant en amont, surmontant des cascades et des digues. A la fin de ce voyage de 3.500 à 4.000 km, la femelle du saumon a déjà des oufs tout comme les saumons mâles ont du sperme. Une fois atteint l'endroit où ils ont éclos, la femelle de saumon dépose entre 3 à 5 mille oufs afin que le saumon mâle les fertilise. Le poisson subit des dommages par la suite de cette migration et cette période d'éclosion. Après avoir déposé leurs oufs, les femelles sont complètement épuisées; les nageoires de leur queue sont usées et leur peau commence à virer au noir. Les mâles subissent les mêmes épreuves. Les fleuves débordent de cadavres de saumons. Toutefois, une autre génération de saumon est prête à éclore et à effectuer le même voyage.

    Comment le saumon achève-t-il un tel voyage, comment atteint-il la mer après l'éclosion et comment retrouve-t-il son chemin? Toutes ces interrogations demeurent parmi les nombreux mystères qui restent sans réponse. Bien que beaucoup de suggestions soient faites, aucune solution précise n'a encore été trouvée. Quel est ce pouvoir qui incite le saumon à entreprendre un voyage retour de plusieurs milliers de km vers un endroit qui lui est inconnu? Il est clair qu'il y a une Volonté supérieure qui gouverne et contrôle tous ces êtres vivants. C'est Dieu, le Tuteur de tous les mondes.

    LES KOALAS

    L'huile trouvée dans l'eucalyptus est vénéneuse pour beaucoup de mammifères. Ce poison est un mécanisme chimique de défense des arbres d'eucalyptus contre leurs ennemis. Mais, il existe un être vivant très spécial qui obtient le meilleur de ce mécanisme et se nourrit des feuilles d'eucalyptus empoisonnées: un marsupial appelé koala. Non seulement les koalas font des arbres d'eucalyptus leur demeure mais en plus ils s'en nourrissent et se désaltèrent grâce aux eaux de ces arbres.

    Comme d'autres mammifères, le koala ne peut pas digérer la cellulose présente dans les arbres. Pour cela, il dépend des micro-organismes de la digestion de la cellulose. Ces micro-organismes sont fortement concentrés dans le point de convergence des petit et gros intestins, le cæcum qui est l'extension arrière du système intestinal. Le cæcum est la partie la plus intéressante du système digestif du koala, ses fonctions de segmentation, comme l'espace de fermentation où les microbes sont présents afin de faire digérer la cellulose alors que le passage des feuilles est retardé. Ainsi, le koala peut neutraliser l'effet du poison des huiles contenues dans les feuilles d'eucalyptus.194

    La création est un fait

    L'APTITUDE À LA CHASSE DANS UNE POSITION CONSTANTE

    La plante sud-africaine appelée sundew attrape les insectes avec ses poils visqueux. Les feuilles de cette plante sont pleines de poils rouges et longs. Les bouts de ces poils sont couverts d'un fluide dont l'odeur attire les insectes. Une autre caractéristique de ce fluide est son extrême viscosité. Un insecte qui vole vers la source de cette odeur se colle sur ces poils visqueux. Quelques secondes plus tard, la feuille entière se referme sur l'insecte qui est déjà coincé entre les poils et la plante extrait de l'insecte l'essentiel de protéine dont elle a besoin en digérant celui-ci.195


    Gauche: drosère ouvert. Droite: drosère fermé.

    Le fait qu'une plante immobile soit dotée d'une telle faculté est sans aucun doute le signe évident d'une création spéciale. Il est impossible qu'une plante ait développé un tel style de chasse grâce à sa conscience propre ou à sa volonté ou par hasard. Ainsi, il est d'autant plus impossible d'ignorer l'existence et le pouvoir du Créateur Qui a doté cette créature de cette capacité.

    LA CONCEPTION DES PLUMES D'OISEAUX

    Au premier abord, les plumes d'oiseaux semblent avoir une structure très simple. Toutefois, lorsque nous les étudions de plus près, nous rencontrons une structure de plumes très complexe. Malgré leur légèreté, les plumes sont extrêmement fortes et imperméables.

    Les oiseaux doivent être aussi légers que possible afin de pouvoir voler aisément. Pour ce besoin de légèreté, les plumes sont faites à partir de protéines de kératine. Sur les deux côtés de la tige d'une plume, on trouve des veines et chaque veine est entourée de 400 minuscules barbes. Sur ces 400 barbes, on compte un total de 800 barbules, deux sur chaque côté. De ces 800 barbules qui recouvrent une petite plume d'oiseau, celles situées vers la première partie ont chacune 20 barbules en plus. Ces barbules attachent deux plumes entre elles tout comme l'on assemble deux morceaux d'un tissu l'un sur l'autre. Il existe approximativement 300 millions de barbules sur une seule plume. Le nombre total de barbes dans le plumage entier d'un oiseau se chiffre autour de 700 milliards.

    Il y a une raison très significative pour que les plumes d'oiseaux soient enclenchées étroitement les unes avec les autres grâce à des barbes et barbules. Les plumes doivent s'accrocher fermement sur l'oiseau afin de ne pas tomber quel que soit le mouvement effectué. Avec ce mécanisme de barbes et barbules, les plumes adhèrent tellement bien à l'oiseau que ni vent fort, ni pluie, ni neige ne peuvent en causer la chute.

    De plus, le duvet recouvrant l'abdomen de l'oiseau n'a pas la même constitution que les plumes des ailes ou de la queue. Les plumes de la queue sont composées de plus ou moins grandes plumes qui fonctionnent comme gouvernail et freins; les plumes des ailes sont conçues afin d'élargir la surface pendant le battement d'ailes de l'oiseau et ainsi augmenter la force d'envol.

     

    BASILIC (LACERTILIENS): L'EXPERT DE LA MARCHE SUR L'EAU


    Le lézard basilic est parmi les animaux qui arrivent à établir un équilibre entre l'eau et l'air.

    Rares sont les animaux capables de marcher sur la surface de l'eau. Le basilic, ce reptile saurien qui vit en Amérique Centrale, en est l'exception (voir photo ci-dessus). Sur les côtés des orteils des pattes arrière du basilic se trouvent des palmes qui lui permettent de clapoter l'eau. Ces palmes sont enroulées quand l'animal marche sur la terre ferme. Lorsque l'animal rencontre un danger, il s'enfuit en courant très vite sur la surface d'un fleuve ou d'un lac. Alors les palmes de ses pattes arrières s'ouvrent et ainsi il peut parcourir plus de surface sur l'eau.196

    Ce modèle unique du basilic est un des signes évidents d'une création consciente.

     

    LA PHOTOSYNTHÈSE

    Les plantes jouent indiscutablement un rôle primordial dans l'aménagement de l'Univers en un lieu habitable. Elles nettoient l'air pour nous, gardent la température de la planète à un niveau constant et équilibrent les proportions de gaz dans l'atmosphère. L'oxygène, que nous respirons dans l'air, est produit par les plantes. Une partie importante de notre nourriture est aussi fournie par les plantes. La valeur nutritionnelle des plantes provient de conception très particulière de leurs cellules auxquelles elles doivent aussi leurs autres caractéristiques.

    Contrairement aux cellules humaines et animales, la cellule végétale peut utiliser l'énergie solaire directement. Elle convertit l'énergie solaire en énergie chimique et l'emmagasine dans des fertilisants de manière très spéciale. Ce procédé est appelé "photosynthèse". En fait, ce procédé est exécuté non seulement par la cellule mais également par les chloroplastes, organelles qui donnent aux plantes leur couleur verte. Ces minuscules organelles vertes, observables uniquement à travers un microscope, sont les seuls laboratoires au monde capables d'emmagasiner de l'énergie solaire dans une matière organique.

    Le nombre de matières produites par les plantes sur terre est d'autour 200 milliards de tonnes par an. Cette production est vitale pour toutes les espèces vivantes sur terre. La production réalisée par ces plantes est obtenue grâce un procédé chimique très compliqué. Des milliers de pigments "chlorophylles" trouvés dans le chloroplaste réagissent à la lumière dans un laps de temps incroyablement court, quelque chose comme un millième de seconde. C'est pourquoi il est encore difficile d'étudier les différentes étapes et activités de la chlorophylle.

    Convertir l'énergie solaire en énergie chimique ou électrique est une percée technologique très récente. Pour arriver à ce résultat, des instruments très sophistiqués sont employés. La cellule d'une plante, si petite qu'elle ne peut être observée à l'oil nu, a exécuté cette tâche pendant des millions d'années.

    Ce système parfait dévoile la création une fois de plus afin que tout le monde s'en aperçoive. Le système très complexe de la photosynthèse est un mécanisme consciemment conçu, créé par Dieu. Une incomparable usine est condensée dans une minuscule superficie qu'est la feuille. Ce parfait modèle n'est qu'un des signes révélant que tous les êtres vivants sont créés par Dieu, le Gouverneur de tous les mondes.

    La véritable essence de la matière

    ATTENTION!

     

    Le chapitre que vous allez lire révèle un secret crucial de votre vie.

    Vous devez le lire attentivement et entièrement car il traite d'un sujet qui est susceptible de modifier fondamentalement votre façon de voir le monde extérieur.

    Le sujet de ce chapitre n'est pas seulement un point de vue, une approche différente ou une ancienne pensée philosophique:

    c'est un fait que toute personne, croyante ou non croyante, doit admettre, un fait qui est aujourd'hui largement prouvé par la science.

     

    Les gens qui contemplent consciencieusement l'environnement qui les entoure réalisent que tout dans l'Univers, les vivants et les objets, a dû être créé. La question qui se pose, alors, est: "Qui est le Créateur de toutes ces choses?"

    Il est évident que "le fait de la création", qui se révèle dans chaque aspect de l'Univers, ne peut être un aboutissement de l'Univers lui-même. Par exemple, un insecte n'aurait pas pu se créer lui-même. Le système solaire n'aurait pas pu se créer ou s'organiser lui-même. Ni les plantes, ni les êtres humains, ni les bactéries, ni les érythrocytes (globules rouges), ni les papillons n'auraient pu se créer par eux-mêmes. La possibilité que tous ces êtres se soient produits "par hasard" ne peut même pas être imaginable.

    Nous arrivons donc à la conclusion suivante: tout ce que nous voyons a été créé. Mais rien de ce que nous voyons ne peut être "créateur" par lui-même. Le Créateur est différent et supérieur à tout ce que nous voyons avec nos yeux, un pouvoir supérieur qui est invisible mais dont l'existence et les attributs se révèlent dans chaque chose qui existe.

    C'est le point sur lequel hésitent ceux qui nient l'existence de Dieu. Ces gens sont conditionnés pour ne pas croire dans Son existence à moins qu'ils ne Le voient de leurs propres yeux. Ces gens, qui ignorent le fait de la "création", sont forcés d'ignorer la réalité de la "création" qui se manifeste à travers l'Univers et prouvent à tort que l'Univers et les êtres qui y vivent n'ont pas été créés. La théorie de l'évolution est l'exemple clé de leurs vaines tentatives dans ce sens.

    L'erreur fondamentale de ceux qui renient Dieu est partagée par de nombreuses personnes qui, en fait, ne nient pas réellement l'existence de Dieu mais qui en ont une perception fausse. Elles ne nient pas la création mais ont des croyances superstitieuses sur le lieu "où" Dieu se trouve. La plupart d'entre elles pensent que Dieu est là-haut dans le "ciel". Elles imaginent tacitement que Dieu est derrière une planète très lointaine et qu'Il interfère dans les "affaires de ce bas monde" de temps à autre. Ou peut-être qu'Il n'intervient pas du tout: Il aurait créé l'Univers et l'aurait ensuite livré à lui-même afin que les gens décident de leurs destins par eux-mêmes.

    Cependant, certains ont entendu qu'il est écrit dans le Coran que Dieu est "partout" mais ils sont incapables d'assimiler exactement le sens de cette parole. Ils pensent tacitement que Dieu entoure tout tels les ondes de radio ou un intangible et invisible gaz.

    Toutefois, cette notion ainsi que d'autres croyances, incapables d'expliquer l'endroit "où" Dieu se trouve (raison pour laquelle de nombreuses personnes nient Son existence), sont toutes fondées sur une erreur commune. Ces gens croient en un préjugé non fondé et portent alors de faux jugements sur Dieu. Quel est donc ce préjugé?

    Ce préjugé porte sur la nature et les caractéristiques de la matière. Nous sommes si conditionnés par les suppositions de l'existence de la matière que nous ne réfléchissons jamais à l'existence ou la non-existence de cette matière, ou si ce n'est qu'une simple ombre. La science moderne casse ce préjugé et révèle une réalité très importante et imposante. Dans les pages suivantes, nous essaierons d'expliquer cette grande réalité à laquelle le Coran fait allusion.

     

    LE MONDE DE SIGNAUX ÉLECTRIQUES

    Toutes les informations que nous possédons sur le monde dans lequel nous vivons nous sont transmises par nos cinq sens. Le monde que nous connaissons consiste en ce que notre oil voit, notre main touche, notre nez sent, notre langue goûte et notre oreille entend. Nous ne pensons jamais que le monde "extérieur" puisse être autre que ce que nos sens nous présentent puisque depuis le jour de notre naissance nous n'avons compté que sur ces sens.

    Les stimulations provenant d'un objet sont converties en signaux électriques et causent un effet sur le cerveau. Lorsqu'on "voit", on voit les effets de ces signaux électriques dans notre cerveau.

    La recherche moderne dans différents domaines de la science amène cependant à une compréhension très différente et sème sérieusement le doute sur nos sens et sur le monde que nous percevons grâce à eux.

    Le point de départ de cette approche est que la notion du monde "extérieur" telle qu'elle est fixée dans notre cerveau est uniquement une réponse créée dans notre cerveau par des signaux électriques. La couleur rouge de la pomme, la dureté du bois, votre mère, votre famille et tout ce que vous possédez, votre maison, votre travail, et les lignes de ce livre, ne sont composés que de signaux électriques.

    Frederick Vester explique les aboutissements de la science sur ce sujet:

    "Les affirmations de certains scientifiques annonçant que "l'homme est une image, que toute expérience est temporaire et illusoire, et que cet Univers est une ombre" semble se prouver, dans nos jours, par des faits scientifiques." 197

    Voici le commentaire du célèbre philosophe George Berkeley sur ce sujet:

    "Nous croyons dans l'existence des objets juste parce que nous les voyons et les touchons, et parce qu'ils nous sont renvoyés par nos propres perceptions. Cependant, nos perceptions sont seulement des idées dans notre esprit. Ainsi, les objets que nous captivons par nos perceptions ne sont rien d'autre que des idées et ces idées ne sont essentiellement nulle part sauf dans notre esprit. Puisque tout ceci n'existe que dans l'esprit, cela signifie que nous sommes attirés par des illusions lorsque nous pensons que l'Univers et toutes les choses que nous voyons ont une existence en dehors de notre esprit. Ainsi, rien de ce qui nous entoure n'a d'existence en dehors de notre esprit." 198

    Afin d'apporter une lumière sur ce sujet, nous devons reconsidérer notre sens de la vue, qui nous fournit le plus d'informations sur le monde extérieur.

    COMMENT EST-CE QUE NOUS VOYONS, ENTENDONS ET DÉGUSTONS?

    La vision se fait par voie très progressive. Les photons qui voyagent de l'objet à l'oil passent par la lentille à l'avant de l'oil où ils se cassent et s'inversent sur la rétine au fond de l'oil. Là, la lumière réfléchie est transformée en des signaux électriques qui sont transmis par les neurones à un lieu minuscule appelé le centre de vision, situé au fond du cerveau. Ce signal électrique est perçu, par ce centre dans le cerveau, comme une image après une série de procédés. La vision a lieu réellement dans ce lieu minuscule situé à l'arrière du cerveau qui est sombre et complètement isolé de la lumière.

    Maintenant, nous reconsidérons ce procédé apparemment ordinaire et insignifiant. Lorsque nous disons que "nous voyons", nous voyons en fait les effets des impulsions qui atteignent notre oil et qui sont induites dans notre cerveau après leur transformation en signaux électriques. C'est-à-dire, quand nous disons que "nous voyons", nous sommes, en fait, en train d'observer des signaux électriques dans notre esprit.

    Toutes les images que nous percevons sont formées dans notre centre de vision, qui occupe seulement quelques centimètres cubes du volume du cerveau. Le livre que vous lisez maintenant ainsi que le paysage infini que vous voyez quand vous contemplez l'horizon tiennent dans cet espace minuscule. Un autre point à garder en tête est que le cerveau, comme nous l'avons précédemment dit, est isolé de la lumière; son intérieur est absolument obscur. Le cerveau lui-même n'a aucun contact avec la lumière.

    Nous pouvons expliquer cette situation intéressante par un exemple. Supposons qu'il y ait une bougie brûlant devant nous. Nous pouvons nous asseoir devant cette bougie et la surveiller longtemps.


    Même lorsqu'on sent la lumière et la chaleur d'un feu, l'intérieur de notre cerveau reste totalement sombre et sa température ne change jamais.

    Les faisceaux de lumière en provenance d'un objet arrivent à la rétine de manière inversée. L'image est convertie en signaux électriques puis transmis au centre de vision à l'arrière du cerveau. Puisque le cerveau est isolé de la lumière, il est impossible pour celle-ci d'atteindre le centre de vision. Cela signifie que nous voyons un vaste monde de lumière et de profondeur dans un petit endroit isolé de la lumière.

     

    Cependant, pendant tout ce temps, notre cerveau ne sera jamais en contact direct avec la lumière originale de la bougie. Même lorsque nous regardons la lumière de la bougie, l'intérieur de notre cerveau reste dans l'obscurité totale. Nous regardons un monde lumineux et plein de couleurs à l'intérieur d'un cerveau sombre.

    R. L. Gregory donne l'explication suivante sur l'aspect miraculeux de la vue, un fait qui va de soi pour nous tous:

    "Nous sommes si habitués à la vue, qu'il nous semble inimaginable de réaliser qu'il y a des problèmes à résoudre. Mais réfléchissons-y. Nous recevons de minuscules images tordues et inversées dans l'oil et nous voyons des objets séparés et solides dans notre entourage. A partir de simulation dans les rétines, nous percevons le monde des objets, et ceci n'est pas loin du miracle." 199

    Le même cas s'applique à tous nos autres sens. L'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat sont tous transmis au cerveau comme signaux électriques et sont perçus dans les centres correspondants dans le cerveau. L'ouïe se fait de la même façon. L'oreille externe capte les sons disponibles par l'auricule et les dirige vers l'oreille moyenne; l'oreille moyenne transmet les vibrations sonores à l'oreille interne en les intensifiant; l'oreille interne envoie ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. Tout comme les images, les sons finissent dans le centre d'ouie du cerveau. Le cerveau est isolé des sons exactement comme il l'est de la lumière. Ainsi, quel que soit le bruit à l'extérieur, l'intérieur du cerveau est complètement silencieux.


    Nous voyons tout ce qui est autour de nous en tant que coloré dans nos cerveaux obscurs, comme la vue de ce jardin coloré depuis la fenêtre d'une chambre noire.

    Néanmoins, même les sons les plus bas sont perçus par celui-ci. La précision est telle que l'oreille d'une personne saine entend tout sans aucune interférence ou bruit atmosphérique. Dans votre cerveau, qui est isolé des sons, vous écoutez les symphonies exécutées par un orchestre, vous entendez tous les bruits émis par une foule et percevez, dans une large fréquence, tous les sons variant du frémissement d'une feuille au rugissement d'un avion à réacteurs. Cependant, si le niveau sonore dans votre cerveau devait être mesuré par un dispositif sensible à ce moment précis, on remarquerait qu'un silence complet y règne.

    Notre perception de l'odeur s'effectue de la même manière. Les molécules volatiles émises par des choses telles que la vanille ou la rose atteignent les récepteurs dans les poils délicats situ és dans l'épithélium nasal et s'impliquent dans une interaction. Cette interaction est transmise au cerveau sous la forme de signaux électriques qui sont perçus comme odeur. Tout ce que nous sentons, que ce soit bon ou mauvais, n'est autre que la perception du cerveau des interactions de molécules volatiles après leur transformation en signaux électriques. Vous percevez dans votre cerveau l'odeur d'un parfum, d'une nourriture, d'une fleur que vous aimez, de la mer ou d'autres odeurs que vous aimez ou détestez. Les molécules elles-mêmes n'atteignent jamais le cerveau. A l'instar de l'ouïe et de la vision, ce ne sont que les signaux électriques qui atteignent votre cerveau. Autrement dit, toutes les odeurs que vous aviez attribuées à des objets extérieurs depuis votre naissance ne sont que des signaux électriques que vous sentez grâce à vos organes sensoriels.

    Parallèlement, il y a quatre types différents de récepteurs chimiques sur le bout de la langue de l'homme. Ils donnent au goût certaines particularités du salé, sucré, aigre, et amer. Après une chaîne de procédés chimiques, les papilles gustatives transforment ces perceptions en signaux électriques et les transmettent au cerveau. Ces signaux sont perçus comme des goûts par le cerveau. Le goût que vous obtenez quand vous mangez une barre de chocolat ou un fruit que vous aimez correspond à l'interprétation de signaux électriques par le cerveau. Vous ne pouvez jamais atteindre l'objet à l'extérieur, vous ne pouvez jamais voir, sentir ni déguster le chocolat en soi. Par exemple, si les terminaisons nerveuses gustatives qui voyagent jusqu'à votre cerveau étaient rompues, rien de ce vous mangeriez à ce moment-là n'atteindrait votre cerveau; vous perdriez complètement le sens du goût.

    A ce stade, nous constatons un autre fait. Nous ne pouvons jamais être sûrs de la similitude entre ce que nous ressentons quand nous dégustons une nourriture et ce qu'une autre personne ressent quand elle déguste cette même nourriture, ou entre ce que nous percevons quand nous entendons une voix et ce qu'une autre personne perçoit quand elle entend celle-ci. A ce sujet, Lincoln Barnett dit que personne ne peut savoir si une autre personne perçoit la couleur rouge ou entend une note de musique de la même façon que lui-même les perçoit.200


    Toutes les images que nous percevons au cours de notre vie sont formées dans un coin de notre cerveau appelé "centre de vision" situé à l'arrière de notre cerveau, dont la taille ne dépasse pas quelques centimètres cubes. Qu'il s'agisse du livre que vous êtes en train de lire ou du paysage immense que vous contemplez, les deux images entrent dans ce petit espace du cerveau. Ainsi, nous ne percevons pas la taille réelle des objets mais telle que notre cerveau la perçoit.

    Notre sens du toucher n'est pas différent des autres sens. Quand nous touchons un objet, toutes les informations susceptibles de nous aider à reconnaître les objets et le monde extérieur sont transmises au cerveau par les nerfs sensoriels qui se trouvent sur la peau. La sensation du toucher se constitue dans notre cerveau. Contrairement à la croyance générale, l'endroit où nous percevons le sens du toucher n'est pas situé sur notre peau ou sur le bout de nos doigts mais plutôt au centre du toucher situé dans notre cerveau. Nous ressentons différentes sensations relatives à certains objets tels que la dureté ou la douceur, la chaleur ou le froid. Ceci résulte de l'évaluation du cerveau des stimulations électriques émanant de ces objets. Nous dérivons tous les détails qui nous aident à reconnaître un objet à partir de ces stimulations. A propos de ce fait important, nous citons les pensées de deux célèbres philosophes, B. Russell et L. Wittgeinstein:

    "Par exemple, nous ne pouvons nous demander ni étudier si le citron existe véritablement ou pas, ni savoir comment il est apparu. Un citron consiste simplement en un goût senti par la langue, une odeur sentie par le nez, une couleur et forme senties par l'oil, et ce sont seulement ces caractéristiques qui peuvent se prêter à l'étude et l'évaluation. La science ne peut jamais connaître le monde physique." 201

    Il nous est impossible d'atteindre le monde physique. Tous les objets qui nous entourent sont un ensemble de perceptions telles que la vue, l'ouïe, et le toucher. Durant toute notre vie, notre cerveau, en traitant les données dans le centre de vision et dans d'autres centres sensoriels, ne confronte pas l'"original" de la matière qui existe à l'extérieur mais plutôt la copie qui en est faite à l'intérieur de notre cerveau. C'est sur ce point que nous nous trompons en présumant que ces copies sont des instances d'une matière réelle que nous percevons de l'extérieur.

     

    LE "MONDE EXTÉRIEUR" À L'INTÉRIEUR DE NOTRE CERVEAU

    Par suite des faits physiques décrits jusque là, nous pouvons conclure ce qui suit: tout ce que nous voyons, touchons, entendons et percevons comme "matière", "le monde" ou "l'Univers" n'est qu'un ensemble de signaux électriques qui sont produits dans notre cerveau.

    Lorsqu'on mange un fruit, il ne s'agit pas du fruit réel mais de sa perception dans le cerveau. L'objet que la personne considère être un "fruit" consiste réellement en une impression électrique dans le cerveau concernant la forme, le goût, et la texture du fruit. Si les nerfs optiques reliés au cerveau devaient être coupés soudainement, l'image du fruit serait complètement interrompue; ou si l'on effectuait une rupture dans le nerf qui relie les capteurs de l'odorat au cerveau, le sens de l'odorat serait complètement interrompu. En termes plus simples, le fruit n'est que l'interprétation de signaux électriques par le cerveau.


    Grâce aux simulations, un monde physique aussi réel que celui que nous connaissons peut être formé dans notre cerveau sans que le monde réel n'existe. Ainsi, grâce aux simulations artificielles, une personne peut croire qu'elle est en train de conduire une voiture alors qu'elle est assise chez elle.

    Un autre point à considérer est le sens de la distance. La distance, c'est-à-dire celle qui existe entre vous et ce livre, est seulement une sensation de vide formée dans votre cerveau. Les objets qui semblent être loin à la vue de cette personne existent aussi dans le cerveau. Par exemple, quelqu'un qui surveille les étoiles dans le ciel suppose qu'elles sont à des millions d'années lumière. Cependant, ce qu'il "voit" ce sont réellement les étoiles à l'intérieur de lui-même, dans son centre de vision. Tandis que vous lisez ces lignes, vous n'êtes pas, en réalité, à l'intérieur de la pièce où vous supposez être; au contraire, la pièce est en vous. Le fait que vous voyiez votre corps vous fait penser que vous êtes dedans. Toutefois, vous devez vous rappeler que votre corps, aussi, est une image formée à l'intérieur de votre cerveau.

    La même chose s'applique à toutes vos autres perceptions. Par exemple, quand vous pensez que vous entendez le son de la télévision dans la pièce voisine, vous réalisez réellement ce son à l'intérieur de votre cerveau. Vous ne pouvez ni prouver qu'une pièce voisine existe à côté de la vôtre, ni qu'un son provient de la télévision dans cette pièce. Les sons que vous pensez provenir de quelques mètres mais aussi la conversation d'une personne se trouvant juste près de vous, sont perçus dans un petit espace de quelques centimètres carrés au centre de l'ouïe dans votre cerveau. A part ce centre de perception, aucun concept tel que la direction droite, gauche, devant ou arrière n'existe. C'est-à-dire, le son que vous percevez ne provient pas de la droite ou de la gauche ou de l'air; il n'existe aucune direction à partir de laquelle le son puisse provenir.

     Les découvertes des sciences physiques modernes démontrent que l'Univers est un ensemble de perceptions. New Scientist a publié le 30 janvier 1999 un dossier sur cette question avec le titre suivant: "Au-delà du réel: Est-ce que l'Univers est véritablement une farce composée d'information primaire et la matière un mirage?"

    Les odeurs que vous percevez sont aussi comme le son; aucune odeur ne peut vous atteindre en provenance d'une longue distance. Vous supposez que les effets finals formés dans votre centre d'odorat sont les odeurs des objets venant de l'extérieur. Cependant, tout comme l'image d'une rose est dans le centre de votre vision, l'odeur de cette rose est dans votre centre d'odorat; il n'y a ni rose ni odeur relative à celle-ci à l'extérieur.

    Le "monde extérieur" présenté à nous par nos perceptions est simplement une collection de signaux électriques atteignant notre cerveau. A travers nos vies, ces signaux sont traités par notre cerveau et nous vivons sans reconnaître que nous nous trompons en supposant que ce sont les versions originales de la matière qui existe dans le "monde extérieur". Nous nous trompons parce que nous ne pouvons jamais percevoir la matière elle-même à l'aide de nos sens.

    De plus, c'est encore notre cerveau qui interprète et attribue des significations aux signaux que nous supposons être le "monde extérieur" Par exemple, considérons le sens de l'ouïe. C'est, en fait, notre cerveau qui transforme les ondes sonores du "monde extérieur" en symphonie. C'est-à-dire que la musique est également une perception créée par notre cerveau. De la même façon, quand nous voyons des couleurs, ce qui arrive jusqu'à nos yeux n'est que de simples signaux électriques de différentes longueurs d'onde. C'est encore notre cerveau qui transforme ces signaux en couleurs. Il n'y a pas de couleur dans le "monde extérieur". Ni la pomme est rouge ni le ciel est bleu, ni les arbres sont verts. Ils sont comme ils sont parce que nous les percevons ainsi. Le "monde extérieur" dépend entièrement du sujet qui le perçoit.

    Le défaut le plus léger dans la rétine de l'oil peut causer un daltonisme. Certaines personnes perçoivent la couleur bleue en vert, le rouge en bleu, et pour d'autres les couleurs ne sont que des nuances de gris. A ce stade, il importe peu de savoir si l'objet à l'extérieur est coloré ou pas.

    L'éminent penseur Berkeley traite aussi ce fait:

    "Au début, l'on croyait que les couleurs, les odeurs, etc. "existaient réellement", mais ultérieurement on a renoncé à de telles idées, et il s'est avéré qu'elles existent seulement car elles dépendent de nos sensations." 202

    En conclusion, la raison pour laquelle nous voyons des objets colorés n'est pas qu'ils sont colorés ou qu'ils ont une existence matérielle indépendante en dehors de nous-mêmes. La vérité est que toutes les qualités nous attribuons aux objets se trouvent à l'intérieur de nous-mêmes et pas dans le "monde extérieur".

    Alors, que reste-t-il du "monde extérieur"?

    L'EXISTENCE DU "MONDE EXTÉRIEUR" EST-ELLE INDISPENSABLE?

    Jusque là, nous avons souvent parlé d'un "monde extérieur" et d'un monde de perceptions formé dans notre cerveau; ce dernier est celui que nous voyons. Cependant, puisque nous ne pouvons réellement jamais atteindre le "monde extérieur", comment pouvons-nous être certains qu'un tel monde existe réellement?

    A vrai dire, nous ne pouvons pas. Puisque chaque objet est seulement une collection de perceptions et que ces perceptions existent seulement dans l'esprit, il est plus exact de dire que le seul monde qui existe réellement est le monde des perceptions. Le seul monde que nous connaissions est le monde qui existe dans notre esprit: celui qui est conçu, enregistré et précis; bref, celui créé dans notre esprit. C'est le seul monde dont nous puissions être surs.

    Nous ne pouvons jamais prouver que les perceptions que nous observons dans notre cerveau possèdent des corrélats matériels. Ces perceptions peuvent tout aussi bien provenir d'une source "artificielle".

    Il est possible d'observer cela. Les fausses stimulations peuvent produire dans notre cerveau un "monde matériel" entièrement imaginaire. Par exemple, prenons un instrument d'enregistrement très développé capable d'enregistrer toutes sortes de signaux électriques. D'abord, transmettons toutes les données liées à un décor (incluant l'image du corps) à cet instrument en les transformant en signaux électriques. Ensuite, imaginons que votre cerveau peut vivre séparément de votre corps. Enfin, relions l'instrument d'enregistrement au cerveau avec des électrodes qui fonctionneront comme des nerfs et enverront les données préenregistrées au cerveau. Dans ce cas, vous sentirez que vous vivez vous-même dans ce décor "artificiellement" créé. Par exemple, vous croirez facilement que vous conduisez vite sur une autoroute. Il ne vous serait jamais possible de comprendre que vous ne consistez en rien à part votre cerveau. C'est parce que tout ce qui est requis pour former un monde dans votre cerveau n'est pas l'existence d'un monde réel mais plutôt la disponibilité de stimulations. Il est parfaitement possible que ces stimulations puissent provenir d'une source artificielle, telle qu'un magnétophone.

    Le célèbre philosophe scientifique Bertrand Russell écrivait dans ce sens:

    "Quant au sens du toucher lorsque nous pressons la table avec nos doigts, c'est une stimulation électrique sur les électrons et les protons de nos bouts des doigts, qui résulte, selon la physique moderne, de la proximité des électrons et des protons existant sur la table. Si la même stimulation dans les bouts de nos doigts survenait d'une toute autre manière, nous devrions avoir des sensations, même si la table n'existait pas." 203

    Il est certes très facile pour nous de nous tromper en estimant que les perceptions sont réelles sans aucun corrélat matériel. Nous éprouvons souvent ces sentiments dans nos rêves. Nous expérimentons, dans nos rêves, des événements; nous voyons des gens, des objets et des décors qui semblent complètement réels. Cependant, ils ne sont rien d'autre que de simples perceptions. Il n'y a aucune différence fondamentale entre le rêve et le "monde réel"; les deux sont vécus dans le cerveau.

     

    QUI EST LE PERCEPTEUR?

    Comme nous l'avons précédemment relaté, il n'y a aucun doute sur le fait que le monde où nous pensons vivre et que nous appelons "le monde extérieur" est créé dans notre cerveau. Cependant, une question d'une importance primordiale se pose. Si tous les événements physiques que nous connaissons sont intrinsèquement des perceptions, qu'advient-il de notre cerveau? Puisque notre cerveau fait partie du monde physique tout comme notre bras, jambe ou tout autre objet, il devrait lui aussi être une perception juste comme tous autres objets.

    Un exemple sur les rêves éclairera le sujet davantage. Pensons que nous voyons le rêve dans notre esprit conformément à ce que nous avons dit auparavant. Dans le rêve, nous aurons un corps imaginaire, un bras imaginaire, un oil imaginaire, et un cerveau imaginaire. Si pendant notre rêve, l'on nous demandait: "Où est-ce que vous voyez?", nous répondrions: "Nous voyons dans notre cerveau". Cependant, on ne peut parler de cerveau à ce sujet, mais plutôt d'une tête imaginaire et d'un cerveau imaginaire. Celui qui perçoit des images n'est pas le cerveau imaginaire dans le rêve, mais un "être" qui est de loin "supérieur" à celui-ci.

    Nous savons qu'il n'y a aucune distinction physique entre le décor d'un rêve et le décor que nous appelons la vie réelle. Alors, lorsque l'on nous demande la question précédente dans le décor que nous appelons la vie réelle: "Où est-ce que vous voyez?", il semblerait insensé de répondre "dans mon cerveau" comme dans l'exemple ci-dessus. Dans les deux cas, l'entité qui voit et perçoit n'est pas le cerveau, qui n'est après tout qu'un morceau de viande.

    Quand le cerveau est analysé, on observe qu'il n'y a rien dedans sauf des molécules de protéines et lipides, qui existent également dans d'autres organismes vivants. Cela signifie que dans le morceau de viande nous appelons "cerveau", il n'y a rien pour observer les images, pour constituer la conscience ou créer l'être que nous appelons "moi-même".

    R. L. Gregory fait référence à une erreur que les gens commettent en relation avec la perception d'images dans le cerveau:

    "On doit éviter la tentation de dire que les yeux produisent des images dans le cerveau. Une image dans le cerveau suggère le nécessité d'une certaine sorte d'oil interne pour voir, mais cela nécessiterait un autre oil pour voir cette image. et ainsi de suite dans une régression interminable de yeux et d'images. C'est absurde." 204

    C'est ce point même qui met les matérialistes dans l'embarras, car ces derniers ne tiennent pour vrai que la matière. A qui appartient "l'oil intérieur" qui voit, qui perçoit ce qu'il voit et réagit?

    Karl Pribram aussi s'est penché sur cette question importante dans le monde de la science et de la philosophie pour savoir qui est le percepteur:

    "Depuis les Grecs, les philosophes ont spéculé sur le "fantôme" dans la machine, le "petit homme à l'intérieur du petit homme" et ainsi de suite. Où est le "je", l'entité qui emploie le cerveau? Qui est l'acteur du savoir actuel? Ou, comme Saint François d'Assise l'a formulé, "Ce que nous cherchons est celui qui voit." 205

    Maintenant, méditons à ce qui suit: le livre dans votre main, la pièce où vous êtes, bref, toutes les images devant vous sont perçues à l'intérieur de votre cerveau. Est-ce que ce sont les atomes qui voient ces images? Serait-ce ces atomes aveugles, sourds et inconscients? Pourquoi est-ce que certains atomes ont acquis cette qualité tandis que d'autres en sont dépourvus? Est-ce que nos actes de penser, de comprendre, de se souvenir, d'être content, malheureux. consistent en des réactions électrochimiques entre ces atomes?

    Quand nous considérons ces questions, nous voyons qu'il n'y a aucun sens à chercher de la volonté dans les atomes. Il est clair que l'être qui voit, entend, et sent est un être supra-matériel. Cet être est "vivant" et il n'est ni matière ni une image de matière. Cet être associe les perceptions en utilisant l'image de notre corps.

    Cet être est l'"âme".

    L'agrégat des perceptions que nous appelons le "monde matériel" est un rêve considéré par cette âme. Tout comme le corps que nous possédons, le monde matériel que nous voyons dans nos rêves n'a aucune réalité. L'Univers que nous occupons et le corps que nous possédons n'ont aucune réalité matérielle.

    Le vrai être est l'âme. La matière consiste simplement en des perceptions vues par l'âme. Les êtres intelligents qui écrivent et lisent ces lignes ne sont pas un amas d'atomes et de molécules ni les réactions chimiques entre eux - mais plutôt - des âmes.

    La véritable essence de la matière

    LE VRAI ÊTRE ABSOLU

    Tous ces faits nous amènent à affronter une question très significative. Si ce que nous reconnaissons être le monde matériel est simplement fait des perceptions de notre âme, alors qu'elle est la source de ces perceptions?


    Le cerveau est un tas de cellules composées de protéines et de molécules grasses. Il est formé de cellules nerveuses appelées neurones. Cette tranche de viande est incapable de percevoir les images, de constituer une conscience ou de créer l'être qu'on appelle "moi".

    En répondant à cette question, nous devons prendre en considération le fait suivant: la matière n'a pas une existence auto-gouvernante. Puisque la matière est une perception, c'est quelque chose d'"artificiel". C'est-à-dire, cette perception doit avoir été causée par un autre pouvoir, ce qui signifie qu'elle a dû avoir été créée. De plus, cette création devrait être continue. S'il n'y avait pas de création conséquente et continue, alors ce que nous appelons matière disparaîtrait et serait perdu. Cela peut être comparé à une télévision sur laquelle une image est projetée aussi longtemps que le signal continue à être émis. Alors qui est-ce qui fait que notre âme regarde les étoiles, la Terre, les plantes, les gens, notre corps et tout ce que nous voyons d'autre? Il est très évident qu'il existe un Créateur suprême, Qui a créé l'Univers matériel en entier, c'est-à-dire, la somme des perceptions, et Qui continue Sa création continuellement. Puisque ce Créateur expose une telle création magnifique, Il a sûrement le pouvoir éternel et la puissance. Ce Créateur se présente à nous. Il a envoyé un livre sur terre et à travers ce livre s'est décrit Lui-même, et nous a décrit l'Univers et la raison de notre existence.

    Ce créateur est Dieu et le nom de Son livre est le Coran.

    Le fait que les cieux et la terre, c'est-à-dire l'Univers, n'est pas stable, que leur présence est seulement possible par la création de Dieu et qu'ils disparaîtront quand Il aura terminé cette création, sont tous expliqués dans ce verset:

    Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre que Lui ne pourra les retenir. Il est Indulgent et Pardonneur. (Sourate Fatir, 41)

    Comme nous l'avons mentionné au début, certaines personnes n'ont aucune compréhension authentique de Dieu et ainsi, elles L'imaginent comme un être présent quelque part dans les cieux et n'intervenant pas réellement dans les affaires de ce bas monde. La base de cette logique repose réellement dans la pensée que l'Univers est une assemblée de matière et que Dieu est en "dehors" de ce monde matériel, dans un endroit bien loin. Dans certaines fausses religions, croire en Dieu est limité à cette compréhension.

    Cependant, comme nous l'avons considéré jusqu'à présent, la matière est composée seulement de sensations. Et le seul être réel absolu est Dieu. Ce qui signifie qu'il n'y a que Dieu seulement qui existe: toute autre chose excepté Lui n'est qu'un être de l'ombre. Conséquemment, il est impossible de concevoir Dieu comme un être séparé en dehors de cette masse entière de matière. Dieu est sûrement "partout" et inclut tout. Cette réalité est expliquée dans le Coran comme suit:

    Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence, ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône "kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. (Sourate al-Baqarah, 255)

    Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et qu'à ce moment-là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l'entourez) mais vous ne (le) voyez point. 
    (Sourate al-Waqia, 83-85)

     

    Le fait que Dieu ne soit pas lié à l'espace et qu'Il inclut tout, est énoncé dans un autre verset comme suit:

    A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la face d'Allah est donc là, car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 255)

    Puisque les êtres matériels sont chacun une perception, ils ne peuvent voir Dieu; mais Dieu voit la matière qu'Il a créée dans toutes ses formes. Dans le Coran, ce fait est énoncé ainsi:

    Les regards ne peuvent L'atteindre, cependant qu'Il saisit tous les regards. (Sourate al-An'am, 103)

    Cela veut dire que nous ne pouvons percevoir l'existence de Dieu avec nos yeux, mais Dieu a entièrement inclus notre intérieur, notre extérieur, nos regards et pensées. Nous ne pouvons ni murmurer un mot ni respirer sans qu'Il ne le sache.

    Tandis que nous constatons ces perceptions sensorielles au cours de notre vie, l'être le plus proche de nous n'est pas une de ces sensations, mais Dieu Lui-même. Le secret du verset suivant dans le Coran est dissimulé dans cette réalité:

    Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. (Sourate Qaf, 16)

    Quand une personne pense que son corps est fabriqué de "matière", elle ne peut pas comprendre ce fait important. Si elle considère son cerveau comme "elle-même", alors le lieu qu'elle accepte comme étant l'extérieur sera entre 20 et 30 cm plus loin. Cependant, quand elle conçoit qu'il n'y ait rien de tel que la matière, et que tout est imagination, notions telles que l'extérieur, l'intérieur ou la proximité perdent toute signification. Dieu l'a incluse et Il est "infiniment proche" d'elle.

    Dieu informe les hommes qu'Il est "infiniment proche" d'eux dans ce verset:

    Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi. Alors Je suis tout proche. (Sourate al-Baqarah, 186)

    Un autre verset relate le même fait:

    Et lorsque Nous te disons que ton Seigneur cerne tous les gens. (Sourate al-Isra', 60)


    Si on réfléchit longuement à tout ce que nous avons évoqué ici, nous nous rendrons compte d'une chose extraordinaire: le monde n'est que le fruit de l'imagination...

    L'homme est dérouté en pensant que l'être qui est le plus proche de lui est lui-même. Dieu, en vérité, est encore plus proche de nous que nous-mêmes. Il a interpellé notre attention à ce point dans le verset:

    Le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et qu'à ce moment là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous (qui l'entourez) mais vous ne (le) voyez point. (Sourate al-Waqi'a, 83-85)

    Comme Dieu l'annonce dans le verset, les gens vivent inconscients de ce fait phénoménal parce qu'ils ne le voient pas de leurs propres yeux.

    En revanche, il est impossible pour l'homme, qui n'est qu'une ombre, d'avoir un pouvoir et une volonté indépendamment de Dieu. Le verset "Alors que c'est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous fabriquez!" (Sourate as-Saffat, 96) montre que tout ce que nous vivons a lieu sous le contrôle e Dieu. Dans le Coran, cette réalité est énoncée dans le verset "Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n'est pas toi qui lançais: mais c'est Allah qui lançait" (Sourate al-Anfal, 17); verset par lequel il est souligné qu'aucun acte n'est indépendant de Dieu. Puisque l'être humain est un être de l'ombre, il ne peut pas être celui qui exécute l'acte de jeter. Cependant, Dieu donne cet être de l'ombre la sensation du soi. Dans la réalité, c'est Dieu Qui exécute tous les actes. Ainsi, si une personne considère les actes qu'elle exécute comme les siens, elle cherche évidemment à se leurrer elle-même.

    Ceci est la réalité. Il se peut qu'une personne ne veuille pas admettre cela et peut penser qu'elle est elle-même un être indépendant de Dieu; mais cela ne change rien; Bien sûr son reniement malavisé dépend de la volonté et des souhaits de Dieu.

     

    TOUT CE QUE VOUS POSSÉDEZ EST INTRINSÈQUEMENT ILLUSOIRE

    Comme on peut le voir clairement, il est un fait logique et scientifique que le "monde extérieur" n'a aucune réalité matérialiste et qu'il est une collection d'images perpétuellement présentées à notre âme par Dieu. Néanmoins, les gens n'incluent pas habituellement, ou plutôt ne veulent pas inclure, le tout dans le concept du "monde extérieur".

    Si vous pensez à ce problème sincèrement et bravement, vous arriverez à réaliser que votre maison, votre mobilier, votre voiture probablement achetée récemment, votre bureau, vos bijoux, votre compte de banque, votre garde-robe, votre époux (épouse), vos enfants, vos collègues, et tout autre bien que vous possédez sont en fait inclus dans cet imaginaire monde externe qui vous est projeté. Tout ce que vous voyez, entendez ou sentez - en bref - tout ce que vous percevez autour de vous avec vos cinq sens est une partie de ce "monde imaginaire"; la voix de votre chanteur favori, la dureté de la chaise sur laquelle vous vous asseyez, un parfum dont vous aimez la fragrance, le soleil qui vous réchauffe, une fleur avec de belles couleurs, un oiseau volant devant votre fenêtre, un hors-bord bougeant promptement sur l'eau, votre jardin fertile, l'ordinateur que vous employez à votre travail, ou votre chaîne Hi-Fi dotée de la technologie la plus avancée au monde...

    C'est la réalité, parce que le monde est seulement une collection d'images créée pour tester l'homme. Les gens sont testés tout au long de leurs vies limitées par des perceptions dénuées de toute réalité. Ces perceptions sont intentionnellement présentées comme des choses attirantes et attrayantes. Ce fait est mentionné dans le Coran:

    On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétails et champs; tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est près d'Allah qu'il y a bon retour. (Sourate al-Imran, 14)

    La plupart des gens rejettent leur religion pour le leurre de la propriété, la richesse, l'accumulation d'or et d'argent, les dollars, les bijoux, les comptes en banque, les cartes de crédit, les garde-robes remplies de vêtements, les belles voitures, bref, toutes les formes de prospérité qu'ils possèdent ou essaient de posséder, et ils se concentrent seulement sur ce monde en oubliant la vie au-delà. Ils sont trompés par la face "foraine et attirante" de la vie dans ce monde, et ils manquent de préserver leur prière, de donner la charité aux pauvres, et d'exécuter l'adoration qui les fera prospérer dans l'Au-delà en disant "j'ai des choses à faire", "j'ai des idéaux", "j'ai des responsabilités", "je n'ai pas assez de temps", "j'ai des choses à finir", "je les ferai à l'avenir". Ils consomment leurs vies en essayant de prospérer uniquement dans ce monde. Dans le verset "Ils connaissent un aspect de la vie présente tandis qu'ils sont inattentifs à l'Au-delà" (Sourate ar-Rum, 7), cette méprise est décrite.

    Le fait que nous décrivons dans ce chapitre, notamment le fait que tout est une image, est très important pour son implication au point qu'il rend toutes les luxures et limites dénuées de sens. La vérification de ce fait rend clair que tout ce que les gens possèdent et s'acharnent à posséder, leur richesse acquise par la cupidité, leurs enfants dont ils se vantent, leurs époux (épouses) qu'ils considèrent comme les êtres les plus proches d'eux, leurs amis, leurs chers corps, leur rang qu'ils considèrent comme une supériorité, les écoles qu'ils ont fréquentées, les vacances qu'ils ont eues, tout cela n'est qu'une simple illusion. C'est pourquoi, tous les efforts investis, le temps écoulé, et la cupidité ressentie se révèlent vains.

    C'est pourquoi, certaines personnes se moquent bêtement d'elles-mêmes quand elles se vantent de leur richesse et propriétés ou de leurs "yachts, hélicoptères, usines, holdings, manoirs et terres" comme s'ils existaient réellement. Ces gens qui prétentieusement flânent en long et en large dans leurs yachts, paradent avec leurs voitures, parlent en permanence de leurs richesses, supposent que leur rang les classe plus haut que tous autres et pensent qu'ils gèrent tout avec succès à cause de tout cela, ces gens devraient réellement penser dans quel genre d'état ils se trouveraient une fois qu'ils réaliseront que leur succès n'est rien qu'une illusion.

    En fait, ces scènes sont plusieurs fois vécues dans les rêves également. Dans leurs rêves, ces gens ont aussi des maisons, des voitures de course, des bijoux extrêmement précieux, des rouleaux de dollars et des tonnes d'or et d'argent. Dans leurs rêves, ils évoluent dans les hautes sphères, ils possèdent des usines avec des milliers d'ouvriers, le pouvoir de gouverner beaucoup de gens, ils portent des vêtements qui font que tout le monde les admire. Tout comme le fait de se vanter de ses possessions dans un rêve pousse une personne à se sentir ridiculisée, cette personne est certaine d'être au même titre ridiculisée pour affabuler des images qu'elle voit dans ce monde. Après tout, ce que cette personne voit dans ses rêves et ce à quoi elle est liée dans ce monde, sont de simples images dans son esprit.

    De même, la façon dont les gens réagissent quant aux événements dont ils font l'expérience dans le monde, est à même de leur faire honte quand ils se rendent compte de la réalité. Ceux-là qui luttent farouchement les uns contre les autres, ceux-là qui délirent furieusement, qui escroquent, qui se laissent corrompre, qui commettent la contrefaçon, qui mentent, qui gardent parcimonieusement leur argent, qui font du tort aux gens, qui battent et maudissent les autres, les agresseurs enragés, ceux qui sont passionnés par la bureaucratie, qui envient les autres, qui essaient de se vanter, qui tentent de se sanctifier eux-mêmes et toutes les autres personnes seront humiliés quand ils réalisent qu'ils ont commis toutes ces actions dans un rêve.

    Puisque c'est Dieu Qui crée toutes ces images, l'Ultime Possesseur de tout est Dieu seul. Ce fait est souligné dans le Coran:

    C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). 
    (Sourate an-Nisa', 126)

    C'est une grande bêtise de rejeter la religion au prix de passions imaginaires et de perdre ainsi la vie éternelle.

    A ce niveau, Il faudrait bien assimiler un point: Il n'est pas dit ici que le fait auquel vous êtes confrontés prédit que "toutes les possessions, les richesses, les enfants, les époux (épouses), les amis, le rang que vous occupez et qui vous rend pingre, disparaîtront tôt ou tard, et donc ils n'ont aucun sens". Il est plutôt dit que "toutes les choses que vous semblez posséder en fait n'existent point, mais elles sont simplement un rêve composé d'images que Dieu vous montre afin de vous tester". Comme vous le voyez, il y a une grande différence entre les deux déclarations.

    Bien qu'une personne refuse de reconnaître ce fait immédiatement et préfèrerait se leurrer en supposant que tout ce qu'elle possède existe véritablement, elle doit finalement mourir et dans l'Au-delà tout deviendra clair quand elle est ressuscitée. Ce jour là "la vue est perçante" (Sourate Qaf, 22) et elle est apte à tout voir beaucoup plus clairement. Cependant, si elle a passé sa vie entière à courir après des objectifs imaginaires, elle souhaitera n'avoir jamais vécu sa vie et dira: "Hélas, comme j'aurai souhaité que (ma première mort) fut la définitive. Ma fortune ne m'a servi à rien, mon autorité est anéantie et m'a quitté!" (Sourate al-Haqqah, 27-29)

    Ce qu'un homme sage devrait faire, par contre, c'est d'essayer de comprendre la grandiose réalité de l'Univers ici dans ce monde, pendant qu'il en a encore le temps. Autrement, il devra passer toute sa vie à courir après des rêves et faire face à un châtiment douloureux en fin de compte. Dans le Coran, le sort final de ces gens qui courent après des illusions (ou mirages) dans ce monde et oublient leur Créateur, est énoncé comme suit:

    Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah Qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter. (Sourate an-Nur, 39)

     

    LES DÉFICIENCES LOGIQUES DES MATÉRIALISTES

    Depuis le début de ce chapitre, il est clairement énoncé que la matière n'est pas un être absolu comme le réclament les matérialistes mais plutôt un ensemble de sens créés par Dieu. Les matérialistes résistent d'une façon extrêmement dogmatique à cette réalité évidente qui détruit leur philosophie et produit des antithèses sans fondement.

    Par exemple, l'un des plus grands avocats de la philosophie matérialiste dans le 20ème siècle, un marxiste ardent, George Politzer, donnait l'"exemple de l'autobus" comme la "plus grande preuve" de l'existence de la matière. Selon Politzer, les philosophes qui pensent que la matière est une perception s'enfuient également lorsqu'ils voient un autobus et c'est la preuve de l'existence physique de la matière.206

    Lorsque l'on a annoncé à un autre célèbre matérialiste, Johnson, que la matière est une collection de perceptions, il essaya de "prouver" l'existence physique de pierres en leur donnant des coups de pied.207

    Un exemple similaire est donné par Friedrich Engels, le mentor de Politzer et le fondateur du matérialisme dialectique avec Marx, qui a écrit: "Si les gâteaux que nous mangeons étaient des simples perceptions, ils ne couperaient pas notre faim."208

    On trouve des exemples similaires et des expressions impétueuses tels que "vous comprenez l'existence de la matière quand vous recevez une gifle en plein visage" dans les livres de célèbres matérialistes tels que Marx, Engels, Lénine, et d'autres.

    Le désordre dans la compréhension qui donne libre cours à ces exemples de matérialistes réside dans leur interprétation de l'explication de l'expression "la matière est une perception" qu'ils traduisent comme "la matière est un jeu de lumière". Ils pensent que le concept de la perception est seulement limité à la vue et que des perceptions comme le toucher ont des corrélats physiques. Un autobus qui écrase un homme leur fait dire: "Regarde, il l'a écrasé, donc, ce n'est pas une perception". Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que toutes perceptions éprouvées pendant l'accident de l'autobus telles que la dureté de l'impact, la collision, et la douleur sont formées dans le cerveau.

     

    L'EXEMPLE DES RÊVES

    Les rêves sont le meilleur exemple pour expliquer cette réalité. Une personne peut vivre des événements très réalistes dans son rêve. Elle peut tomber dans l'escalier et se casser la jambe, avoir un grave accident de voiture, se faire écraser par un autobus ou manger un gâteau et être rassasiée. Des événements similaires à ceux vécus dans nos vies quotidiennes se produisent aussi dans des rêves avec le même pouvoir de persuasion et éveillent les mêmes sentiments en nous.

    Une personne qui rêve qu'elle est écrasée par un autobus, peut se réveiller dans un hôpital, toujours dans son rêve, et comprendre qu'elle est handicapée, mais tout ceci ne serait qu'un rêve. Cette personne peut aussi rêver qu'elle décède dans un accident de voiture, que les anges de mort récupèrent son âme, et que sa vie dans l'Au-delà commence. (Cet événement est vécu, de la même façon, dans cette vie, qui est une perception juste comme le rêve.)

    Cette personne perçoit très nettement les images, les sons, la sensation de dureté, la lumière, les couleurs, et toutes les autres sensations relatives à l'événement qu'elle vit dans son rêve. Les perceptions qu'elle perçoit dans son rêve sont aussi naturelles que celles de la vie "réelle". Le gâteau qu'elle mange dans son rêve la rassasie bien qu'il ne soit qu'une simple perception, parce que la satiété est aussi une perception. Cependant, dans la réalité, cette personne se trouve étendue sur son lit à ce moment. Il n'y a ni escalier, ni circulation, ni d'autobus à considérer. La personne qui fait un rêve voit des perceptions et éprouve des sensations qui n'existent pas dans le monde extérieur. Le fait que, dans nos rêves, nous puissions vivre, voir et sentir des événements sans aucun corrélat physique dans le "monde extérieur" révèle très clairement que le "monde extérieur" consiste absolument en de simples perceptions.

    LE MONDE DANS LES REVES

    Pour vous, la réalité est une chose concrète qu'on peut toucher avec les mains et percevoir avec les yeux. Dans le rêve, vous pouvez également "toucher avec les mains et voir avec les yeux". Mais, en réalité vous n'avez ni mains ni yeux encore moins d'objets à toucher ou à voir. Il n'existe pas de réalité matérielle qui fait que ces choses arrivent; celles-ci ne sont que le fait du cerveau. Tout n'est qu'illusion.

    Qu'est ce qui sépare le monde réel du rêve? Après tout les deux formes de vie n'existent que dans le cerveau. Si nous pouvons vivre facilement dans le rêve, nous pouvons en faire de même dans le monde réel. Lorsque nous nous réveillons, rien ne nous prouve que nous ne soyons pas entrés dans un rêve plus long qu'on appelle "la vie réelle". Or, à cause de nos habitudes et de nos préjugés, nous sommes amenés à croire que nos rêves ne sont qu'imagination. Aussi, pouvons-nous être réveillés un jour de cette vie sur terre exactement comme on se réveille après un rêve.

     

    Ceux qui croient en la philosophie matérialiste, et particulièrement les marxistes, sont enragés quand ils entendent parler de cette réalité, l'essence de la matière. Ils citent des exemples du raisonnement superficiel de Marx, Engels ou Lénine et font des déclarations émotionnelles.

    Cependant, ces personnes doivent penser qu'elles peuvent faire ces déclarations dans leurs rêves. Dans leur rêve, elles peuvent aussi lire Das Kapital, participer à des meetings, se battre avec la police, obtenir des coups sur la tête, et en plus, sentir la douleur de leurs blessures. Quand on leur pose des questions dans leurs rêves, elles penseront que ce qu'elles vivent dans leur rêve consiste aussi en "matière absolue" tout comme elles supposent que les choses qu'elles voient quand elles sont réveillées sont "matière absolue". Cependant, que ce soit dans leur rêve ou dans leurs vies quotidiennes, tout ce qu'elles voient, vivent, ou sentent consiste seulement en des perceptions.

    La véritable essence de la matière

    L'EXEMPLE DE LA CONNEXION DES NERFS DANS LE PARALLÈLE

    Considérons l'exemple de l'accident de bus de Politzer: dans cet accident, si les nerfs de la personne écrasée, qui transmettent les messages des cinq sens au cerveau, étaient reliés à une autre personne, par exemple au cerveau de Politzer, par une connexion parallèle, au moment où l'autobus écrase la personne, il écraserait également Politzer, qui est assis dans son logement à ce moment. En d'autres termes, toutes les sensations ressenties par cette personne qui subit l'accident, seraient éprouvées par Politzer, exactement comme une même chanson diffusée par deux différents haut-parleurs reliés au même poste radio-cassette. Politzer sentira, verra et sentira le son du freinage de l'autobus, le contact de l'autobus sur son corps, les images d'un bras cassé et ensanglanté, les douleurs de la fracture, les images de son admission dans la salle d'opération, la dureté du plâtre, et la faiblesse de son bras.

    Toute autre personne dont les nerfs seraient reliés dans le parallèle à ceux de l'homme accidenté vivrait cet accident du début jusqu'à la fin exactement comme Politzer. Si la victime de cet accident tombait dans le coma, toutes les autres personnes seraient dans le coma. De plus, si toutes les perceptions relatives à l'accident du bus étaient enregistrées dans un dispositif et si toutes ces perceptions étaient transmises à une personne, l'autobus écraserait cette personne plusieurs fois.

    Ainsi, lequel de ces autobus, qui écrasent ces gens, est-il réel? La philosophie matérialiste n'a aucune véritable réponse à cette question. La vraie réponse est que toutes ces personnes vivent l'accident du bus dans tous ses détails dans leurs propres esprits.

    Le même principe s'applique à l'exemple des gâteaux et des pierres. Si les nerfs des organes sensoriels de Engels, qui a ressenti la satiété et réplétion du gâteau dans son estomac après l'avoir mangé, étaient reliés dans le parallèle au cerveau d'une seconde personne, cette personne se sentirait aussi rassasiée quand Engels aurait mangé le gâteau et se serait rassasié. Si les nerfs de Johnson, qui a ressenti de la douleur quand son pied a heurté une pierre, étaient reliés dans le parallèle à une autre personne, cette personne sentirait la même douleur.

    Ainsi, lequel des gâteaux et laquelle des pierres sont-ils réels? La philosophie matérialiste encore une fois est à court de réponses conséquentes à cette question. La réponse conséquente et correcte est celle-ci: Engels ainsi que la deuxième personne ont mangé le gâteau dans leurs esprits et se sont rassasiés; Johnson ainsi que la deuxième personne ont pleinement vécu le moment de l'impact contre la pierre dans leurs esprits.

    Et si nous opérions un changement dans l'exemple que nous avons cité de Politzer: relions les nerfs de l'homme écrasé par l'autobus au cerveau de Politzer, et les nerfs de Politzer, assis chez lui, au cerveau de cet homme accidenté. Dans ce cas, Politzer pensera qu'un autobus l'a percuté bien qu'il soit installé dans sa maison, et l'homme réellement accidenté ne ressentira jamais l'impact de l'accident et pensera qu'il est assis dans la maison de Politzer. La même logique peut être appliquée à l'exemple du gâteau et de la pierre.

    Comme on le voit, il n'est pas possible à l'homme de transcender ses sens ni de s'en libérer. Dans ce sens, l'âme d'un homme peut être assujettie à toutes sortes de représentations bien qu'elles n'aient aucun corps physique ni aucune existence matérielle et manquent de poids matériel. Il n'est pas possible pour une personne de réaliser cela parce qu'elle suppose que ces images à trois dimensions sont réelles et qu'elle est absolument certaine de leur existence. Car toutes les personnes dépendent des perceptions qui sont suscitées pour être ressenties par leurs organes sensoriels.

    Le célèbre philosophe britannique David Hume exprime ses pensées sur ce fait:

    "A dire vrai, quand je m'inclus moi-même dans ce que j'appelle "moi-même", je tombe toujours sur une perception spécifique concernant le chaud ou le froid, l'amour ou la haine, l'aigre ou le sucré ou une toute autre notion. Sans l'existence d'une perception, je ne peux jamais me capter moi-même dans un temps particulier et je ne peux rien discerner sauf la perception." 209

     

    LA FORMATION DES PERCEPTIONS DANS LE CERVEAU 
    N'EST PAS UNE PHILOSOPHIE MAIS UN FAIT SCIENTIFIQUE

    Les matérialistes prétendent que ce que nous avons exprimé ici est une vue philosophique. Cependant, le fait de croire que le "monde extérieur", comme nous l'appelons, est une collection de perceptions n'est pas une question de philosophie mais un simple fait scientifique. La façon de laquelle l'image et les sentiments se forment dans le cerveau est enseignée en détail dans toutes écoles médicales. Ces faits que la science du 20ème siècle a prouvés, et particulièrement à travers la physique, montrent clairement que la matière n'a pas de réalité absolue et que chacun, regarde, dans un sens, le "moniteur dans son cerveau".

    Toute personne qui croit en la science, qu'elle soit athée, bouddhiste ou toute personne qui a une autre vision doit accepter ce fait. Un matérialiste pourrait nier l'existence d'un Créateur mais ne peut pas nier cette réalité scientifique.

    L'incapacité de Karl Marx, George Politzer et d'autres à comprendre un fait aussi simple et évident surprend encore bien que le niveau des possibilités et de la compréhension scientifiques aient été insuffisants, à leurs époques. De nos jours, la science et la technologie sont très développées et de récentes découvertes rendent ce fait plus facile à comprendre. Les matérialistes, en revanche, sont en proie à la crainte de comprendre ce fait, bien que partialement, ainsi que de réaliser comment ce fait démolit définitivement leur philosophie.

     

    LA GRANDE CRAINTE DES MATÉRIALISTES

    Pendant un moment, aucune réaction conséquente ne nous est parvenue des cercles matérialistes turcs au sujet traité dans ce livre, c'est-à-dire, le fait que la matière est une simple perception. Cela nous avait donné l'impression que notre point n'était pas assez clair et qu'il nécessitait d'être davantage expliqué. Cependant, il a été révélé, depuis longtemps, que les matérialistes se sentaient assez inquiets de la popularité de ce sujet et en plus, ils étaient saisis d'une grande crainte à ce propos.

    Pendant quelque temps, les matérialistes ont fortement exprimé leur crainte et leur panique dans leurs publications, conférences et tables rondes. Leur discours désespéré et agité implique qu'ils souffrent d'une grave crise intellectuelle. L'effondrement scientifique de la théorie de l'évolution, la soi-disant base de leur philosophie, a déjà été reçue comme un grand choc pour eux. Maintenant, ils réalisent qu'ils commencent à perdre la matière elle-même qu'ils considèrent comme fondement plus grand que le darwinisme, et ils en ressentent même un plus grand choc. Ils déclarent que ce problème est la "plus grande menace" pour eux et qu'il "démolit leur industrie culturelle" totalement.

    L'un de ceux qui ont exprimé ce sentiment de panique et d'anxiété ressenti par les cercles matérialistes de la manière la plus franche était Renan Pekunlu, un académicien ainsi que l'auteur du Bilim ve Utopya (Science et Utopie), périodique qui a assumé la tâche de défendre le matérialisme. Dans ses articles dans Bilim ve Utopya ainsi que dans les tables rondes auxquelles il assistait, Pekunlu a présenté le livre "La tromperie de l'évolution" comme la première "menace" du matérialisme. Ce qui a dérangé Pekunlu même plus que les chapitres qui invalidaient le darwinisme est la partie que vous lisez actuellement. A ses lecteurs et son audience (constituée d'une poignée seulement), Pekunlu a délivré le message suivant: "Ne vous laissez pas emporter par l'endoctrinement de l'idéalisme et gardez votre foi dans le matérialisme" et a désigné, comme référence, Vladimir I. Lénine, le leader de la sanglante révolution communiste en Russie. En conseillant à tout un chacun de lire le livre de Lénine vieux d'un siècle et intitulé Le matérialisme et le criticisme empirique, Pekunlu n'a fait que répéter les conseils de Lénine énonçant "ne réfléchissez pas à ce problème ou vous perdrez la piste du matérialisme et serez emportés par le courant de la religion". Dans un article qu'il a écrit dans ladite périodique, il citait le passage suivant de Lénine:

    "Une fois que vous avez nié la réalité objective, qui nous est livrée en sensation, vous aurez déjà perdu toute arme contre le fidéisme, car vous aurez glissé dans l'agnosticisme ou le subjectivisme et c'est tout ce que le fidéisme nécessite. Si une seule griffe d'un oiseau est prise au piège, l'oiseau en entier est perdu. Et nos machistes sont tous pris au piège de l'idéalisme, c'est-à-dire, dans un fidéisme dilué et subtile, ils se sont piégés à partir du moment où ils ont considéré la "sensation" comme un spécial "élément" et pas comme une image du monde externe. Ce n'est la sensation de personne, le cerveau de personne, l'esprit de personne, la volonté de personne." 210


    L'écrivain matérialiste turc Renan Pekunlu pense que "la théorie de l'évolution n'est pas si importante que cela, le véritable danger est ce sujet", car il est conscient que ce sujet réfute la matière, le seul concept auquel il croit.

    Ces mots démontrent explicitement que le fait que Lénine a réalisé de façon alarmante et qu'il voulait exclure et de son esprit et de celui de ses "camarades", dérange aussi les matérialistes contemporains de la même manière. Cependant, Pekunlu et d'autres matérialistes éprouvent une plus grande détresse; parce qu'ils sont conscients que ce fait est maintenant avancé d'une façon beaucoup plus explicite, certaine et convaincante qu'il y a 100 ans. Pour la première fois dans l'histoire du monde, ce sujet est expliqué d'une manière aussi irrésistible.

    Néanmoins, l'image générale est qu'un grand nombre de scientifiques matérialistes prennent encore une position très superficielle vis à vis du fait que la "matière n'est rien qu'une illusion". Le sujet expliqué dans ce chapitre est un des sujets les plus importants et les plus excitants que l'on puisse jamais voir dans sa vie. Il n'y a aucune chance qu'ils aient déjà affronté un sujet aussi crucial auparavant. Toutefois, les réactions de ces scientifiques ou le moyen qu'ils utilisent dans leurs discours et articles suggèrent combien leur compréhension est légère et superficielle.

    Les réactions de certains matérialistes au sujet traité ici montrent, d'autant plus, que leur adhésion aveugle au matérialisme a causé une certaine sorte de tort dans leur logique, et c'est pour cette raison qu'ils sont loin de comprendre ce sujet. Par exemple Alaattin Senel, un académicien et aussi l'auteur du Bilim ve Utopya, a livré les mêmes messages que Rennan Pekunlu en disant: "Oubliez l'effondrement du darwinisme, la vraie menace est ce sujet", et en faisant des sollicitations telles que "Alors, prouvez ce que vous dites" lorsqu'il a senti que sa propre philosophie n'a aucune base. Ce qui est plus intéressant c'est que ce même écrivain a rédigé des lignes révélant qu'il était incapable de saisir ce fait qu'il considère être une menace.

    Par exemple, dans un article consacré exclusivement à ce sujet, Senel accepte que le monde externe soit perçu dans le cerveau comme une image. Cependant, il poursuit ensuite son affirmation que les images sont divisées en deux comme tout ce qui possède des corrélats physiques ou pas, et que les images relatives au monde extérieur ont des corrélats physiques. Afin de soutenir son assertion, il donne "l'exemple du téléphone". En bref, il écrivait: "Je ne connais pas si les images dans mon cerveau ont des corrélats physiques dans le monde extérieur ou pas, mais la même chose s'applique quand je parle au téléphone. Quand je suis en conversation au téléphone, je ne peux pas voir la personne à qui je m'adresse, mais mon interlocuteur peut confirmer cette conversation quand je le rencontre ultérieurement face à face." 211

    En disant cela, cet écrivain en fait signifie ce qui suit: "Si nous doutons nos perceptions, nous pouvons regarder la matière elle-même et vérifier sa réalité". Cependant, c'est une méprise évidente car il nous est impossible d'atteindre la matière elle-même. Nous ne pouvons jamais nous dégager de notre esprit et connaître ce qu'il y a "dehors". Que la voix au téléphone ait un corrélat ou pas peut être confirmé par l'interlocuteur au téléphone. Cependant, cette confirmation est aussi image vécue dans l'esprit.

    En fait, ces personnes vivent aussi les mêmes événements dans leurs rêves. Par exemple, Senel peut aussi voir dans son rêve qu'il parle au téléphone et peut ensuite avoir la confirmation de cette conversation par la personne à laquelle il parlait. Ou bien, Pekunlu peut dans son rêve sentir comme s'il affrontait "une sérieuse menace" et conseiller aux gens de lire les livres vieux d'un siècle de Lénine. Cependant, quoi qu'ils fassent, ces matérialistes ne peuvent jamais nier le fait que les événements vécus et que les gens auxquels ils ont parlé dans leurs rêves n'était rien d'autre que des perceptions.

    Par quoi, alors, peut-on confirmer si les images dans le cerveau ont des corrélats ou pas? Serait-ce encore par les êtres de l'ombre dans le cerveau? Sans aucun doute, il est impossible pour des matérialistes de trouver une source d'information qui puisse produire des données concernant l'extérieur du cerveau et le confirmer.

    Admettre que toutes les perceptions sont formées dans le cerveau mais supposer qu'une personne peut "rompre" avec tout cela et avoir la confirmation de ces perceptions par le vrai monde extérieur, révèle que la capacité perceptive de la personne est limitée et qu'elle a un raisonnement déformé.

    Cependant, le fait que nous traitons ici peut aisément être saisi et assimilé par une personne qui possède un niveau de compréhension et de raisonnement normal. Toute personne impartiale saurait, en relation avec tout ce que nous avons dit, qu'il n'est pas possible pour elle de tester l'existence du monde extérieur avec ses sens. Toutefois, il paraît qu'une adhésion aveugle au matérialisme déforme la capacité du raisonnement des gens. Pour cette raison, les matérialistes contemporains exposent de sévères défauts logiques exactement comme leurs mentors qui essayaient de "prouver" l'existence de la matière en donnant des coups dans des pierres ou mangeant des gâteaux.

    On doit indiquer également que cette situation n'a rien d'étonnant; parce que, l'incapacité de compréhension est un trait commun de tous les mécréants. Dans le Coran, Dieu énonce particulièrement qu'ils sont "des gens qui ne raisonnent point" (Sourate al-Ma'idah, 58).

     

    LES MATÉRIALISTES SONT TOMBÉS DANS LE PLUS 
    GRAND PIÈGE DE L'HISTOIRE

    L'atmosphère de panique qui s'est emparée des cercles matérialistes en Turquie, et dont nous avons mentionné seulement quelques exemples, montre ici que les matérialistes font face à une défaite complète qu'ils n'ont jamais vécue dans toute leur histoire. Le fait que la matière est simplement une perception a été prouvé par la science moderne et ce fait est avancé d'une manière très claire, puissante et directe. Il reste seulement aux matérialistes d'assister à l'effondrement de tout le monde matériel dans lequel ils croient aveuglément et sur lequel ils comptent.

    A travers l'histoire de l'humanité, les pensées matérialistes ont toujours existé. Très surs d'eux-mêmes et de la philosophie à laquelle ils croient, ils se révoltaient contre Dieu Qui les a créés. Le scénario qu'ils ont formulé soutenait que la matière n'avait ni commencement ni fin, et que tout cela ne pouvait pas avoir de Créateur. Tandis qu'ils renient Dieu seulement à cause de leur arrogance, ils prenaient refuge dans la matière qu'ils tenaient pour avoir une existence réelle. Ils avaient tellement confiance en cette philosophie qu'ils pensaient qu'il ne serait jamais possible qu'une explication prouvant le contraire puisse voir le jour.

    C'est pourquoi les faits exposés dans ce livre en ce qui concerne la nature réelle de la matière ont autant surpris ces gens. Ce qui a été dit ici a détruit la base même de leur philosophie et n'a laissé aucune place pour en discuter davantage. La matière, sur laquelle ils avaient basé leurs pensées, leurs vies, leur arrogance et leur reniement, est soudainement disparue. Comment est-ce que le matérialisme peut-il exister quand la matière n'existe pas?

    Un des attributs de Dieu est Sa manigance contre les incroyants. Ceci est énoncé dans le verset suivant:

    "Ils complotèrent mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes." (Sourate al-Anfal, 30)

    Dieu a piégé les matérialistes en leur faisant supposer que la matière existe et en agissant de la sorte, les a humiliés d'une façon inaperçue. Les matérialistes estimaient leurs possessions, statut, rang, la société à laquelle ils appartiennent, le monde entier et tout le reste existait, et par ailleurs, leur arrogance en croissait contre Dieu. Ils se révoltaient contre Dieu en se vantant, ajoutant ainsi à leur incroyance. En agissant de la sorte, ils reposaient totalement sur la matière. Toutefois, leur compréhension est si limitée qu'ils n'ont même pas pensé que Dieu les entoure de partout. Dieu annonce l'état dans lequel les incroyants se retrouveront à cause de leur entêtement:

    Ou cherchent-ils un stratagème? Mais ce sont ceux qui ont mécru qui sont victimes de leur propre stratagème. (Sourate at-Tur, 42)

    C'est plus probablement la plus grande défaite de l'histoire. Pendant que leur arrogance grandissait de leur propre accord, les matérialistes ont été trompés et vécu une grave défaite dans la guerre qu'ils ont engagée contre Dieu en inventant des monstruosités à Son encontre. Le verset "Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients" (Sourate al-An'âm, 123) annonce combien ces gens qui se révoltent contre leur Créateur sont inconscients, et comment ils finiront dans l'Au-delà. Dans un autre verset, le même fait est relaté ainsi:

    Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte! (Sourate al-Baqarah, 9)

    Pendant que les incroyants s'efforcent de comploter, ils ne réalisent pas un fait très important qui est accentué par les termes divins "ils ne trompent qu'eux-mêmes, mais ne s'en rendent pas compte" dans le verset. C'est le fait que tout ce qu'ils vivent n'est qu'une imagerie conçue pour être perçue par eux, et tous complots qu'ils conçoivent sont simplement des images formées dans leur cerveau exactement comme tout autre acte qu'ils exécutent. Leur folie leur a fait oublier qu'ils sont tous seuls avec Dieu et, ainsi, ils sont piégés dans leurs propres plans tortueux.

    Pas moins que ces incroyants qui vivaient dans le passé, ceux qui vivent aujourd'hui affrontent aussi une réalité qui ébranlera leurs plans tortueux de sa base. Par le verset ".la ruse du diable est, certes faible" (Sourate an-Nisa', 76), Dieu a énoncé que ces complots étaient voués à l'échec depuis leur naissance, et a donné les bonnes instructions aux croyants dans le verset suivant ".leur manigance ne vous causera aucun mal" (Sourate al-'Imran, 120).

    Dans un autre verset Dieu énonce:

    Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien. (Sourate an-Nur, 39)

    Le matérialisme, aussi, devient un "mirage" pour le rebelle juste comme il est décrit dans ce verset; quand ils y ont recours, ils voient que ce n'était qu'un mirage. Dieu les a dupés avec un tel mirage, et les a poussés à percevoir toute cette collection d'images comme réelles. Toutes ces "éminentes" personnalités, ces professeurs, astronomes, biologistes, physiciens, et tous les autres indifféremment de leur rang ou poste sont simplement bernés comme des enfants et sont humiliés parce qu'ils prenaient la matière comme leur dieu. En supposant qu'une collection d'images est absolue, ils ont basé leurs philosophie et idéologie sur ce concept, se sont impliqués dans des discussions sérieuses et ont adopté un soi-disant discours "intellectuel". Ils se considéraient être assez sages pour offrir un argument sur la vérité de l'Univers et plus gravement, et tergiverser sur Dieu avec leur intelligence limitée. Dieu explique leur situation dans le verset suivant:

    Et les autres se sont mis à stratégier. Allah aussi stratégie et Allah est le meilleur des stratèges. (Sourate al-'Imran, 54)

    Il peut être possible d'échapper de certains complots; cependant, ce plan de Dieu contre les impies est si ferme qu'il n'y a aucun moyen d'en échapper. Quoi qu'ils fassent ou qui que ce soit à qui ils font appel, ils ne peuvent jamais trouver un assistant autre que Dieu. Comme Dieu nous en informe dans le Coran, "ils ne trouveront, pour eux, en dehors d'Allah, ni allié ni secoureur" (Sourate an-Nisa', 173).

    Les matérialistes ne se sont jamais attendus à tomber dans un tel piège. Comme ils possédaient tous les moyens du 20ème siècle à leur disposition, ils pensaient qu'ils pouvaient s'obstiner davantage dans leur reniement et attirer d'autres personnes à adhérer à leur incroyance. Cette mentalité éternelle des incroyants et leur fin sont décrites dans le Coran comme suit:

    Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une sans qu'ils s'en rendent compte. Regarde donc ce qu'a été la conséquence de leur stratagème: Nous les fîmes périr, eux et tout leur peuple. (Sourate an-Naml, 50-51)

    Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait énoncé dans le verset veut signifier: les matérialistes sont amenés à réaliser que tout ce qu'ils possèdent est seulement une illusion et donc tout ce qu'ils possèdent a été détruit. Comme ils voient que leurs possessions, leurs usines, leur or, leurs dollars, leurs enfants, leurs époux (épouses), leurs amis, leurs rang et statut, même leurs propres corps, et tout ce qu'ils considèrent exister, que tout cela leur échappe des mains, ils sont "abattus" selon les termes du verset n° 51 de la sourate an-Naml. A ce stade, ils ne sont plus de la matière mais plutôt des âmes.

    Sans aucun doute, le fait de réaliser cette vérité est la pire chose possible pour les matérialistes. Le fait que tout ce qu'ils possèdent n'est qu'une illusion, équivaut à un échec, selon leurs mots propres, ou à une "mort avant de mourir" dans ce monde.

    Ce fait les laisse seuls avec Dieu. Par le verset, "laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul" (Sourate al-Muddattir, 11), Dieu a attiré notre attention sur le fait que chaque être humain est, en vérité, tout seul en Sa présence. Ce fait remarquable est répété dans beaucoup d'autres versets:

    Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos tout ce que Nous avions accordé. (Sourate al-An'âm, 94)

    Et au Jour de la Résurrection, chacun d'eux se rendra seul auprès de Lui. (Sourate Maryam, 95)

    Ceci, dans un autre sens, est ce que le fait établi dans les versets veut signifier: ceux qui considèrent la matière comme leur dieu viennent de Dieu et retournent à Lui. Ils se sont soumis à leur Dieu qu'ils le veulent ou pas. Maintenant, ils attendent le Jour du Jugement Dernier où chacun d'eux sera appelé pour rendre des comptes. Quoiqu'ils soient peu disposés à le comprendre.

     

    CONCLUSION

    Le sujet que nous avons expliqué jusque là est une des plus grandes vérités qui vous seront jamais dites dans votre vie. Ce sujet, qui prouve que le monde matériel en entier n'est en réalité qu'un "être de l'ombre", est la clé de la compréhension de l'existence et la création par Dieu; elle est également la clé qui permet de comprendre qu'Il est le seul être absolu.

    La personne qui comprend ce sujet réalise que le monde n'est pas le genre d'endroit que la majorité des gens présume qu'il est. Le monde n'est pas un endroit absolu avec une vraie existence comme le supposent ceux qui errent sans but dans les rues, qui se disputent dans les bars, qui se paradent dans des cafés luxueux, qui se vantent de leurs propriétés, ou qui consacrent leurs vies à des objectifs futiles. Le monde n'est qu'une collection de perceptions, une illusion. Tous les gens que nous avons cités auparavant ne sont que des êtres de l'ombre qui regardent ces perceptions dans leurs esprits: toutefois, ils n'en sont pas conscients.

    Ce concept est très important parce qu'il affaiblit la philosophie matérialiste qui nie l'existence de Dieu et mène à son effondrement. C'est la raison pour laquelle des matérialistes comme Marx, Engels et Lénine ont paniqué, sont devenus enragés, et ont averti leurs adeptes "de ne pas réfléchir" à ce concept quand ils en entendent parler. En fait, de telles personnes sont dans un tel état de déficience mentale qu'elles ne peuvent même pas comprendre le fait que les perceptions sont formées à l'intérieur du cerveau. Elles supposent que le monde qu'elles regardent dans leur cerveau est le "monde extérieur" et au contraire, elles ne peuvent pas comprendre l'incontestable évidence.

    Cette inconscience est le résultat du manque de sagesse que Dieu donne aux mécréants. Comme il est dit dans le Coran, les impies "ont des cours, mais ne comprennent pas, ils ont des yeux mais ne voient pas, ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants." (Sourate al-A'raf, 179)

    Vous pouvez explorer au-delà de ce point en utilisant le pouvoir de votre réflexion personnelle. Pour cela, vous devez vous concentrer, consacrer votre attention, et réfléchir à la manière de laquelle vous voyez les objets autour de vous et la façon dont vous sentez leur toucher. Si vous y pensez attentivement, vous pourrez sentir que l'être sage qui voit, entend, touche, pense, lit ce livre en ce moment, et qui regarde les perceptions appelées "matière" sur un écran, est seulement une âme. La personne qui comprend cela est considérée comme une personne qui a dépassé le domaine du monde matériel qui abuse la majeure partie de l'humanité et qui s'introduit dans le domaine de la vraie existence.

    Des théistes ou des philosophes à travers l'histoire ont compris cette réalité. Des intellectuels islamiques tels que Imam Rabbani, Muhyiddin ibn Arabi et Mevlana Cami ont réalisé ce fait à partir des signes du Coran et en utilisant leur raison. Certains philosophes occidentaux comme George Berkeley a saisi la même réalité par la raison. Imam Rabbani écrivait dans son Mektubat (Lettres) que l'Univers matériel en entier est une "illusion et une supposition (perception)" et que le seul être absolu est Dieu:

    "Dieu. La substance de ces êtres qu'Il a créés n'est que néant. Il a créé tout à la sphère des sens et des illusions. L'existence de l'Univers est à la sphère des sens et des illusions, et il n'est pas matériel. Dans la réalité, il n'y a rien dans l'extérieur sauf l'Etre glorieux, (qui est Dieu)." 212

    Imam Rabbani énonçait explicitement que toutes les images présentées à l'homme ne sont qu'une illusion, et qu'elles n'ont pas d'originaux dans l' "extérieur".

    "Ce cycle imaginaire est peint dans l'imagination. Il est vu dans la mesure qu'il est peint. Mais, avec l'oil de l'esprit. Dans l'extérieur, il semble comme s'il était vu avec les yeux du visage. Cependant, ce n'est pas le cas. Il n'a aucune désignation ni trace dans l'extérieur. Il n'y a aucune circonstance à voir. Sans aucun doute, sa constance ainsi que son image ne sont que dans l'IMAGINATION. Dieu est le Seul Qui sache." 213

    Mevlana Cami énonçait le même fait qu'il a découvert en suivant les signes du Coran et en utilisant son intelligence: "Quoi qu'il y ait dans l'Univers, ce ne sont que des sens et des illusions. Ils sont soit comme des reflets dans des miroirs soit des ombres."

    Cependant, le nombre de ceux qui, à travers l'histoire, ont compris ce fait a toujours été limité. De grands érudits tels que Imam Rabbani ont écrit qu'il aurait été inopportun de dévoiler ce fait aux masses et que la plupart des gens ne seraient pas capables de le saisir.

    L'ère dans laquelle nous vivons, ce fait est devenu empirique par l'ensemble des preuves avancé par la science. Le fait que l'Univers soit une ombre est décrit, pour la première fois dans l'histoire, d'une façon tellement explicite, claire et concrète.

    Pour cette raison, le 21ème siècle sera un tournant historique quand les gens comprendront généralement les réalités divines et seront conduits par foules à Dieu, le Seul Etre Absolu. Dans le 21ème siècle, ce sont les principes matérialistes du 19ème siècle qui seront relégués aux oubliettes de l'histoire, l'existence et la création de Dieu seront assimilées, des faits tels que le vide et l'intemporalité seront compris, l'humanité se libérera des voiles vieux de plusieurs siècles, des duperies et des superstitions qui les entourent.

    Aucun être de l'ombre n'est capable d'empêcher ce courant inévitable.

    La relativité du temps et la réalité du destin

    Tous les faits mentionnés précédemment démontrent qu'en réalité l'"espace à trois dimensions" n'existe pas, que cet espace est un préjugé complètement inspiré de perceptions et qu'un être passe sa vie entière dans le "vide". Affirmer le contraire devrait tenir d'une croyance superstitieuse dénudée de raison et de vérité scientifique, car il n'y a aucune preuve valable de l'existence d'un monde matériel à trois dimensions.

    Ce fait réfute la première présomption de la philosophie matérialiste qui est à la base de la théorie de l'évolution. C'est la présomption que la matière est absolue et éternelle. La deuxième supposition sur laquelle repose la philosophie matérialiste est que le temps est absolu et éternel. Elle est aussi superstitieuse que la première.

     

    LA PERCEPTION DU TEMPS

    La perception que nous appelons le temps est, en fait, une méthode par laquelle un moment est mis en comparaison avec un autre. Nous pouvons expliquer cela par un exemple. Quand une personne, par exemple, tape un objet, elle entend un son particulier. Quand elle tape le même objet cinq minutes après, elle entend un autre son. La personne perçoit qu'il y a un intervalle entre le premier son et le second et elle appelle cet intervalle "temps". Cependant, lorsqu'elle entend le second son, le premier son qu'elle avait entendu n'est plus qu'une imagination dans son esprit. C'est tout simplement une petite information dans sa mémoire. La personne formule la perception du "temps" en comparant le moment dans lequel elle vit avec ce qu'elle a en mémoire. Si cette comparaison n'est pas faite, il ne peut y avoir de perception de temps.

     

    La notion de temps est totalement subjective. Si pour certains, un certain laps de temps semble durer longtemps, il peut paraître court pour d'autres. Afin d'être fixés, nous avons besoin d'horloges et de calendriers, sans quoi nous sommes incapables de l'apprécier correctement.

    Parallèlement, une personne fait une comparaison quand elle voit quelqu'un entrer dans une chambre par la porte et s'asseoir dans un fauteuil au milieu de la pièce. Aussitôt que cette personne est assise sur le fauteuil, les images liées aux moments où elle ouvre la porte, marche dans la pièce et se dirige vers le fauteuil sont compilées comme des bouts d'information dans le cerveau. La perception du temps survient quand la personne compare l'homme assis sur le fauteuil avec ces informations dont elle dispose.

    En bref, le temps vient à exister par la suite de la comparaison établie entre certaines illusions emmagasinées dans le cerveau. Si l'homme ne possédait pas de mémoire, son cerveau ne ferait pas de telles interprétations et la perception du temps n'aurait jamais été possible. La raison pour laquelle une personne détermine avoir trente ans est qu'elle a accumulé dans son esprit les informations relatives à ces trente années. Si elle n'avait pas de mémoire, cette personne n'aurait pas pensé à l'existence d'une telle période ancienne, elle se serait seulement arrêtée sur le simple "moment" qu'elle vit.

     

    L'EXPLICATION SCIENTIFIQUE DE L'INTEMPORALITÉ

    Essayons d'expliquer le sujet en citant divers scientifiques et érudits en la matière. Au sujet du temps qui s'écoule dans le passé, le célèbre intellectuel et prix Nobel, le professeur de génétique François Jacob, énonce ce qui suit dans son livre Le jeu des possibles:

    "La projection inversée des films nous permet d'imaginer un monde dans lequel le temps se déroule dans le sens inverse. Un monde dans lequel le lait se sépare du café et ressort de la tasse pour revenir à la bouteille de lait; un monde où les rayons de lumière surgissent des murs pour être capturés (centre de gravité) au lieu de provenir d'une source lumineuse; un monde dans lequel une pierre ressort de l'eau pour revenir à la paume de la main grâce à l'étonnante collaboration d'un grand nombre de gouttes d'eau qui permettent à cette pierre de jaillir de l'eau. Ceci dit dans un monde pareil, où le temps a des caractéristiques si inversées, le processus de notre cerveau et la manière dont notre mémoire récolte l'information s'inverseraient également. Ceci s'applique également au passé et au futur et nous finissons par percevoir le monde tel qu'il nous paraît aujourd'hui." 214

    Puisque notre cerveau est habitué à une certaine séquence d'événements, le monde ne fonctionne pas comme nous l'avons expliqué plus haut et nous supposons que le temps s'écoule toujours dans le futur. Cependant, c'est une décision purement cérébrale et donc complètement relative. En réalité, nous ne pouvons jamais savoir comment le temps passe ni s'il s'écoule réellement. Ceci indique que le temps n'est pas un fait absolu, mais juste un genre de perception.

    La relativité du temps est un fait vérifié aussi par le plus important physicien du 20ème siècle, Albert Einstein. Lincoln Barnett écrit dans son livre The Universe and Dr. Einstein (L'Univers et le Docteur Einstein):

    "Comme il l'a fait pour l'espace absolu, Einstein a mis de côté le concept du temps absolu - celui d'un écoulement constant, invariable et inexorable du temps universel, allant du passé infini vers le futur infini. Une grande partie du mystère qui a toujours entouré la théorie de la relativité émane du fait que l'être humain a toujours hésité de reconnaître que le sens du temps, à l'instar de la couleur, est une forme de perception. A l'instar de l'espace qui n'est qu'un simple ordre d'objets matériels, le temps est tout simplement un ordre possible d'événements. La subjectivité du temps est parfaitement expliquée selon les mots mêmes de Einstein: "Les expériences d'un individu nous apparaissent organisées dans une série d'événements. Dans cette série, les événements que nous nous rappelons semblent être ordonnés selon le critère de "antérieur et postérieur". Par conséquent, il existe temps subjectif (temps I) Ce concept n'est pas mesurable. Je suis en mesure en effet d'attribuer des chiffres aux événements de façon à ce que un plus grand chiffre équivaille à un événement postérieur plutôt qu'à un événement antérieur." 215

     

     
    La perception du temps survient quand on compare un moment avec un autre. Par exemple, nous pensons qu'il y a un certain laps de temps entre le moment où deux personnes qui se rencontrent se tendent les mains et le moment où ils se serrent les mains.

    Comme le cite Barnett dans son livre, Einstein lui-même a indiqué que "l'espace et le temps sont des formes d'intuition qui ne peuvent se dissocier de notre conscience tout comme nos concepts de couleur, de forme ou de taille". Selon la théorie de la relativité générale, "le temps n'a d'existence indépendante sauf l'ordre des événements par lequel nous le comptons".216

    Puisque le temps est une perception, il dépend entièrement de celui qui le perçoit; il est donc relatif.

    La vitesse à laquelle le temps s'écoule diffère selon les références utilisées pour le compter car le corps humain ne dispose d'aucune horloge naturelle qui indiquerait précisément la vitesse à laquelle le temps passe. Comme Lincoln Barnett écrivait: "Tout comme la couleur n'existe pas sans un oil pour la discerner, ni l'instant, ni l'heure, ni la journée ne sont des moments sans un événement qui les marque." 217

    La relativité du temps est perçue dans les rêves. Bien que notre rêve semble durer des heures, il ne dure en réalité que quelques minutes ou quelques secondes.

    Examinons un exemple pour expliquer le sujet davantage. Supposons que nous soyons installés dans une chambre avec une seule fenêtre et que nous y soyons enfermés pendant une certaine période de temps. Dans la pièce une horloge permet de calculer le temps écoulé. Supposons qu'en même temps, il nous est possible de voir par la fenêtre de la pièce le lever et le coucher du Soleil à certains intervalles. Quelques jours plus tard, si l'on nous demande combien de temps nous avons passé dans la pièce, notre réponse serait basée sur les informations recueillies en regardant l'horloge de temps à autre et sur le calcul que nous aurions fait en nous référant au nombre de fois que le Soleil se serait levé et couché. Supposons, par exemple, que nous estimons avoir passé trois jours dans une pièce. Si la personne qui nous a installé dans cette pièce nous apprend que nous avons passé deux jours seulement dans la pièce et que le Soleil que nous avons vu par la fenêtre était un faux soleil produit par une machine de simulation et que l'horloge était spécialement réglée pour tourner plus vite, le calcul que nous avons fait n'a aucun sens.

    Cet exemple confirme que les informations que nous avons de la vitesse de l'écoulement du temps sont basées sur des références relatives. La relativité du temps est un fait scientifique prouvé aussi par la méthodologie scientifique. La théorie de la relativité générale d'Einstein maintient que la vitesse du temps change selon la vitesse de l'objet et sa distance du centre de gravité. Quand la vitesse augmente, le temps est raccourci, comprimé et ralenti comme s'il se mettait au point "mort".

    Laissez-nous expliquer cela avec un exemple donné par Einstein lui-même. Imaginons deux jumeaux, l'un des deux reste sur Terre tandis que l'autre part en voyage dans l'espace à la vitesse lumière. A son retour, le voyageur verra que son frère a grandi plus que lui. La raison en est que le temps passe beaucoup plus lentement pour la personne qui voyage à la vitesse de la lumière. Si l'on applique le même exemple à un père qui voyage dans l'espace et son fils resté sur Terre, si le père avait 27 ans lorsqu'il est parti et son fils avait 3 ans, quand le père revient sur Terre 30 années plus tard (temps sur Terre), le fils aura 33 ans mais le père n'aura que 30 ans.218

    Nous devrions indiquer que cette relativité du temps n'est pas causée par le ralentissement ou l'accélération des horloges ou la diminution d'un ressort mécanique. Elle est plutôt le résultat de périodes différenciées d'opération du système matériel entier qui opère aussi profondément que des particules sous-atomiques. Autrement dit, le ralentissement du temps n'est pas comme une image diffusée au ralenti pour la personne qui le vit. Dans le cas où le temps ralentit, les battements de cour de la personne, la reproduction des cellules, les fonctions du cerveau et ainsi de suite, tout fonctionne plus lentement que chez la personne qui bouge lentement sur Terre. La personne continue sa vie quotidienne et ne remarque nullement le ralentissement du temps. Certes, le ralentissement ne devient même pas apparent jusqu'à ce que la comparaison soit faite.

     

    LA RELATIVITÉ DANS LE CORAN

    La conclusion à laquelle nous sommes amenés par les résultats de la science moderne est que le temps n'est pas un fait absolu comme le supposent les matérialistes mais seulement une perception relative. Le plus intéressant est que ce fait, inconnu par la science jusqu'au 20ème siècle, a été dévoilé à l'humanité 14 siècles auparavant dans le Coran. Il y a dans le Coran diverses références à la relativité du temps.

    Il est possible de voir le fait scientifiquement prouvé que le temps est une perception psychologique qui dépend des événements, des circonstances et conditions dans beaucoup de versets du Coran. Par exemple, la vie entière d'une personne est un temps très court comme indiqué dans le Coran:

    Le Jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés (sur terre) que peu de temps. (Sourate al-Isra', 52)

    Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés (dans leur tombeau) qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement. Perdants seront alors ceux qui auront traité de mensonge la rencontre d'Allah et ils n'auront pas été bien guidés. (Sourate Yunus, 45)

    Dans certains versets, il est indiqué que les gens perçoivent le temps différemment et que les gens parfois peuvent percevoir une période de temps très courte comme interminable. La conversation suivante tenue entre des personnes pendant leur jugement dans l'Au-delà en est un bon exemple:

    Il dira: "Combien d'années êtes-vous restés sur terre?". Ils diront: "Nous y avons demeuré un jour ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira: "Vous n'y avez demeuré que peu (de temps), si seulement vous saviez." (Sourate al-Mu'minùne, 112-114)

    Dans d'autres versets, il est énoncé que le temps peut s'écouler à des cadences différentes dans des circonstances différentes:

    Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais Allah ne manquera à sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. (Sourate al-Hajj, 47)

    Les anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma'arij, 4)

    Ces versets sont tous des expressions manifestes de la relativité du temps. Le fait que ce résultat, que la science a compris seulement récemment dans le 20ème siècle, a été communiqué à l'homme 1.400 années auparavant par le Coran est une indication de la révélation du Coran par Dieu, Qui inclut l'espace et le temps entiers.

    La narration dans beaucoup d'autres versets du Coran révèle que le temps est une perception. C'est particulièrement évident dans les histoires coraniques. Par exemple, Dieu a maintenu les Compagnons de la Grotte, un groupe de croyants mentionnés dans le Coran, dans un sommeil profond pendant plus de trois siècles. Lorsqu'ils se sont réveillés, ces gens pensaient qu'ils n'étaient restés dans cet état que peu de temps et ne pouvaient imaginer combien de temps ils avaient dormi:

    Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)

    Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit: "Combien de temps avez-vous demeuré là?" Ils dirent: "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour". D'autres dirent: "Votre Seigneur sait mieux combien (de temps) vous y avez demeuré. (Sourate al-Kahf, 19)

    La situation racontée dans le verset ci-dessous est aussi une preuve que le temps est en vérité une perception psychologique:

    Ou comme celui qui passait dans un village désert et dévasté: "Comment Allah va-t-il redonner vie à celui-ci après sa mort?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeuré ainsi?" "Je suis resté un jour," dit l'autre, "ou une partie d'une journée." "Non," dit Allah, "tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson: rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne. Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair". Et devant l'évidence, il dit: "Je sais qu'Allah est Omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)

    Le verset ci-dessus insiste clairement que le temps n'a pas de prise sur Dieu Qui l'a créé. L'homme, en revanche, est lié par le temps qui est ordonné par Dieu. Comme dans le verset, l'homme n'est même pas capable de savoir combien de temps il est resté endormi. Dans un tel état, affirmer que le temps est absolu (comme le font les matérialistes avec leur mentalité tordue), serait très déraisonnable.

     

    LE DESTIN

    La relativité du temps élucide une question très importante. La relativité est si variable qu'une période de temps qui nous paraît durer des milliards d'années, peut durer seulement une seconde dans une autre dimension. De plus, une période de temps énorme qui pourrait durer du début du monde jusqu'à sa fin, peut ne pas durer qu'une seconde mais juste un instant dans une autre dimension.

    C'est l'essence même du concept du destin, un concept qui n'est pas bien compris par la plupart des gens, surtout par les matérialistes, qui le nient complètement. Le destin est la connaissance parfaite de Dieu de tous les événements passés ou à venir. Une majorité de gens se demande comment Dieu peut déjà connaître des événements qui n'ont pas encore été vécus, ce qui les mène à échouer à comprendre l'authenticité du destin. Cependant, "les événements qui ne se sont pas encore produits" ne sont pas encore vécus seulement par nous. Dieu n'est pas lié par le temps ou l'espace car Il les a Lui-même créés. Pour cette raison, le passé, l'avenir et le présent sont les mêmes pour Dieu; pour Lui, tout a déjà eu lieu et est fini.

    Lincoln Barnett explique comment la théorie de la relativité générale mène à ce fait mentionné dans The Universe and Dr. Einstein: selon Barnett, l'Univers ne peut être "perçu dans toute majesté que par un intellect cosmique".219 Cette volonté que Barnett appelle "l'intellect cosmique" est la sagesse et la connaissance de Dieu, Qui règne sur l'Univers entier. Tout comme nous voyons aisément le début, le milieu et la fin d'une règle et toutes les unités entre eux comme des espaces de bout en bout, Dieu connaît le moment que nous expérimentons depuis son début jusqu'à sa fin. Les gens font l'expérience des incidents seulement lorsque leur temps est arrivé, ils sont alors témoins du destin que Dieu a créé pour eux.

    Il est important aussi d'attirer l'attention sur la superficialité de la compréhension erronée du destin répandue dans la société. Cette fausse conviction du destin tient d'une croyance superstitieuse que Dieu a déterminé un "destin" pour chaque homme mais que les gens peuvent parfois changer ces destins. Par exemple, pour un malade qui a rebroussé le chemin de la mort, les gens font des déclarations superficielles du genre "Il a battu son destin". Toutefois, personne n'est capable de changer son destin. La personne qui revient de loin ne meurt pas parce qu'elle n'est pas encore destinée de mourir à ce moment. C'est encore le destin de ces gens qui se mentent à eux-mêmes en disant "j'ai vaincu mon destin" de le dire et de maintenir un tel état d'esprit.

    Le destin est la connaissance éternelle de Dieu et pour Dieu, Qui connaît le temps comme un moment seul et Qui prévaut sur l'espace et le temps entiers, tout est déterminé et fini dans la "destinée". Nous comprenons aussi à travers ce qui est relaté dans le Coran que le temps est une seule unité pour Dieu: certains incidents qui nous paraissent se produire dans l'avenir sont racontés dans le Coran d'une telle manière qu'ils ont déjà eu lieu longtemps auparavant. Par exemple, les versets qui décrivent les comptes que les gens doivent rendre à Dieu dans l'Au-delà sont relatés comme des événements qui se sont déjà produits longtemps auparavant:

    On souffla alors dans le clairon (de l'Apocalypse) et tous les habitants des cieux et de la terre tombèrent foudroyés sauf ceux que Dieu a bien voulu épargner. Puis on souffla de nouveau et les voilà debout, les yeux grand ouverts. La terre resplendit (à ce moment) de la lumière de son Seigneur. On déposa le Livre et on fit venir les Prophètes et les Martyrs. On jugea entre eux en toute équité et ils ne subissent aucune injustice. On conduisit ceux qui avaient mécru à l'Enfer en groupes homogènes. Et l'on conduisit au Paradis, en groupes homogènes, ceux qui avaient craint pieusement leur Seigneur... (Sourate az-Zumar, 68-73)

    Certains autres versets à ce sujet sont:

    Chaque âme vint alors accompagnée d'un conducteur et d'un témoin. (Sourate Qaf, 21).

    .en récompense de leur patience, Il leur donna le Paradis et soie. Ils y sont accoudés sur des lits à dais et ils n'y voient ni soleil ni froid glacial. (Sourate al-Insan, 12-13)

    "Aujourd'hui, donc, se sont ceux qui ont cru qui rient des infidèles." (Sourate al-Mutaffifune, 34)

    Et les criminels virent le feu. Ils furent alors convaincus qu'ils allaient y tomber et ils ne trouvèrent nul endroit où le fuir. (Sourate al-Kahf, 53)

    Comme nous l'avons vu, les événements qui vont se produire après notre mort (de notre point de vue) sont relatés dans le Coran comme des événements déjà vécus et passés. Dieu n'est pas lié par le temps relatif dans lequel nous sommes confinés. Dieu a décidé ces choses dans l'intemporalité: les gens les ont déjà exécutés et tous ces événements ont été entièrement vécus et sont terminés. Il est imparti dans le verset suivant que chaque événement, qu'il soit grand ou petit, est connu de Dieu et enregistré dans un livre:

    Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton Seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus léger ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident. (Sourate Yunus, 61)

     

    L'INQUIÉTUDE DES MATÉRIALISTES

    Les problèmes examinés dans ce chapitre, notamment la vérité sur la matière, l'intemporalité, et le vide (néant), sont certes extrêmement clairs. Comme nous l'avons exprimé précédemment, ces notions ne sont absolument pas un genre de philosophie ou une manière de penser, mais des vérités claires comme l'eau de roche et impossibles à nier. En plus du fait que c'est une réalité technique, la preuve logique et rationnelle n'admet aucune autre alternative à ce problème: l'Univers est une entité illusoire avec toutes les matières qui le composent et tous les gens qui y vivent. Il est une collection de perceptions.

    Les matérialistes ont eu beaucoup de difficultés à comprendre ce problème. Par exemple, si nous revenons à l'exemple de l'autobus de Politzer: bien que Politzer ait su techniquement qu'il ne pouvait agir sans ses perceptions, il ne pouvait que l'admettre pour certains cas. C'est-à-dire, pour Politzer, les événements ont lieu dans le cerveau jusqu'à ce que l'autobus s'écrase, mais aussitôt que l'accident d'autobus a lieu, les événements s'évacuent du cerveau pour retrouver une réalité physique. Le défaut logique de ce point est très clair. Politzer a fait la même erreur que le philosophe matérialiste Johnson qui disait: "Je frappe la pierre, mon pied me fait mal, donc mon pied existe", et il ne pouvait donc pas comprendre que le choc ressenti après l'impact de l'autobus était en fait aussi une simple perception.

    La raison subliminale pour laquelle les matérialistes ne peuvent pas comprendre cette question est leur crainte de la réalité qu'ils devront affronter quand ils auront compris. Lincoln Barnett nous informe que certains scientifiques avaient "discerné" ce sujet:

    "Avec la réduction faite par les philosophes de toute réalité objective à un monde ombreux de perceptions, les scientifiques sont devenus conscients de la limitation alarmante des sens de l'homme." 220

    Toute référence sur le fait que la matière et le temps sont des perceptions suscite une grande crainte chez les matérialistes, parce que ce sont les seules notions sur lesquelles ils reposent comme des êtres absolus. Dans un sens, ils vénèrent ces notions comme des idoles parce qu'ils pensent qu'ils ont été créés par la matière et le temps (à travers l'évolution).

    Lorsque les matérialistes sentent que l'Univers dans lequel ils pensent vivre, le monde, que leur propre corps, les autres individus, les autres philosophes matérialistes qui influencent leurs idées, bref, que tout, n'est qu'une perception, ils sont saisis par l'horreur. Tout ce dont ils dépendent, tout ce en quoi ils croient, et tout ce à quoi ils ont recours disparaît subitement. Ils tombent dans un désespoir qu'ils ressentiront, dans le sens réel du terme, essentiellement, le Jour du Jugement dernier tel qu'il est décrit dans le verset: "Ils offriront ce jour-là à Allah la soumission, et ce qu'ils avaient inventé sera perdu pour eux." (Sourate an-Nahl, 87)

    A partir de là, les matérialistes essaient de se convaincre eux-mêmes de la réalité de la matière et cherchent à fabriquer des "preuves" à cette fin; ils se cognent la tête contre le mur, donnent des coups dans les pierres, crient mais ne peuvent jamais fuir cette réalité.

    Tout comme ils veulent bannir cette idée de leur esprit, ils désirent que les autres personnes s'en débarrassent également. Ils sont aussi conscients que si la vraie nature de la matière était connue des gens en général, le primitivisme de leur propre philosophie et l'ignorance de leur vision du monde seraient mis à jour pour tous, et qu'il n'y aurait plus aucune base sur laquelle ils pourraient rationaliser leurs opinions. Ces craintes sont la raison pour laquelle les faits que nous présentons ici les dérangent tellement.

    Dieu énonce que les craintes des incroyants seront intensifiées dans l'Au-delà. Le Jour du Jugement dernier, Il s'adressera à eux ainsi:

    Et le jour où Nous les rassemblerons tous puis dirons à ceux qui auront donné des associés: "Où sont donc vos associés que vous prétendiez?" (Sourate al-An'am, 22)

    Ensuite, les mécréants seront témoins de la disparition de leurs possessions, enfants et cercle proche qu'ils avaient supposé être réels et pris comme partenaires de Dieu. Dieu nous informe de ce fait dans le verset "Vois comment ils mentent à eux-mêmes! Et comment les abandonnent (les associés) qu'ils inventaient!" (Sourate al-An'am, 24).

     

    LA RÉCOMPENSE DES CROYANTS

    Alors que le fait que le temps et la matière sont une perception alarme les matérialistes, le contraire est vrai pour les véritables croyants. Les gens de foi se réjouissent quand ils ont perçu à jour le secret caché derrière la matière parce que cette réalité est la clé de toutes les questions. Avec cette clé, tous les secrets sont dévoilés. La personne arrive à comprendre aisément beaucoup de problèmes qu'elle avait du mal à saisir auparavant.

    Comme nous l'avons précédemment dit, les questions relatives à la mort, au Paradis, à l'Enfer, à l'Au-delà, au changement des dimensions et d'autres questions importantes telles que "Où est Dieu?", "Qu'y avait-il avant Dieu?", "Qui a créé Dieu?", "Combien de temps durera la vie dans les cimetières?", "Où seront le Paradis et l'Enfer?" et "Où se trouvent actuellement le Paradis et l'Enfer?" seront facilement résolues. Il sera compris avec quelle sorte de système Dieu a créé l'Univers entier du néant. Si bien qu'avec ce secret, les questions comme "quand" et "où" seront dénudées de sens parce qu'il n'existera plus de temps ni d'espace. Quand la notion du vide sera comprise, l'on comprendra également que l'Enfer, le Paradis, et la Terre se trouvent tous au même endroit. Si la notion de l'intemporalité est comprise, l'on comprendra également que tous les événements ont lieu au même moment: rien n'est attendu et le temps ne s'écoule pas, parce que tout est déjà arrivé et tout est révolu.

    Une fois ce secret dévoilé, le monde ressemble au paradis pour les croyants. Tous les soucis matériels, les anxiétés et les peurs disparaissent. La personne comprend que l'Univers tout entier a un seul Souverain, Qui change le monde physique entier comme Il lui plaît et tout ce que ce croyant doit faire est de se tourner vers Lui. Il se soumet alors entièrement à Dieu "en étant dévoué à Son service" (Sourate al-'Imran, 35).

    Comprendre ce secret est la meilleure récompense au monde.

    Avec ce secret, une autre réalité très importante mentionnée dans le Coran est dévoilée: le fait que "Dieu est plus près de l'homme que sa veine jugulaire" (Sourate Qaf, 16). Comme tout le monde le sait, la veine jugulaire est à l'intérieur du corps. Qu'est-ce qui pourrait être plus près d'une personne que son intérieur? Cette situation peut être expliquée aisément par la réalité du vide. Ce verset peut aussi être mieux compris en assimilant ce secret.

    C'est la vérité la plus absolue. Il devrait être établi qu'il n'y a aucun autre assistant et fournisseur pour l'homme que Dieu. Il n'y a rien d'autre à part Dieu; Il est le seul être absolu auprès duquel toute personne peut trouver refuge, le seul être à qui on peut faire appel pour de l'aide et le seul être sur Qui compter pour une récompense garantie.Où que nous soyons, Dieu est présent.