• Histoire de Dracula

    La véritable histoire du Comte Dracula

    Dans un manoir sombre et lugubre, demeure l’un des plus célèbres personnages de l’histoire du cinéma.

    Son nom « Dracula » un vampire ténébreux aux pouvoirs démoniaques, tout droit sorti de l’imagination de l’écrivain « Bram Stoker ».

    Cependant, le comte Dracula serait bien plus qu’un personnage de fiction, il aurait été un personnage historique bien réel, cruel, sanglant et sans pitié. Mais qui a donc inspiré Bram Stoker, au point d’être assimilé à un monstre sanguinaire, se nourrissant du sang de ses victimes ?

    Origine du nom Dracula

    En 1431, dans la principauté de Valachie en Roumanie, un souverain sanguinaire est né, son nom Vlad III Tepes, dont le nom signifiant « l’empaleur » en roumain, donne un avant-goût de sa cruauté.

    La légende de Dracula, prit naissance grâce au nom de son père, « Vlad II Dracul », dont le nom signifie « dragon ». Il est nommé ainsi en raison de son appartenance à « l’ordre du dragon », une armée chevaleresque défendant sans relâche, les intérêts de la chrétienté.

    En 1447, ce dernier sera victime d’un assassinat orchestré par Vladislav II, dans le but de devenir prince de Valachie. C’est alors qu’une haine farouche envers les Ottomans s’empara de Vlad Tepes, au point d’infliger un sort cruel et morbide, à quiconque ayant l’audace de défier son autorité. 

    La légende du pal

    Vlad était un adepte des punitions violentes et appréciait la vue du sang, la moindre action ou mensonge pouvait être puni de mort. Et on peut dire qu’il ne manquait pas d’imagination, il ordonnait que ses ennemies soient plongés dans de l’huile bouillante, pendus, décapités, crucifiés, rendus aveugles ou enterrés vivants.

    L’empalement était sa méthode d’exécution préférée, il prenait plaisir à empaler ses ennemis, à les regarder agoniser lentement dans d’atroces souffrances, pendant qu’il savourait son dîner.

    Le dimanche de Pâques 1459, il captura toutes les familles des responsables de la mort de son père, il empala les membres les plus vieux et obligea les autres à marcher jusqu'à la ville de « Poenari », dans le but de construire son sanctuaire, aujourd’hui connu comme « le château de Bram ».

    Vlad III, Prince de Valachie en 1448 

    Une autorité implacable

    Son sens de l’autorité était légendaire, un jour il prit la décision de placer une coupe en or, au milieu de la place centrale, afin de permettre aux voyageurs assoiffés d’étancher leur soif. Durant tout le règne de Vlad, la coupe ne fut jamais dérobée et très peu utilisée, prouvant ainsi la peur chronique de l’empalement, dans laquelle vivaient les villageois.

    Vlad Tepes a toujours considéré les pauvres et les mendiants comme inutiles à son royaume, selon une légende, il invita toutes les personnes pauvres afin de leur offrirent un festin, puis leur demanda s’ils désiraient ne plus avoir de soucis. Les malheureux ne se doutant de rien répondirent « oui », Vlad ordonna de verrouiller la salle et d’y mettre le feu, nul ne survécut, il justifia son action en affirmant que dans la mort, ils n’auraient plus de soucis.

    Son règne de terreur prit une tournure décisive, le jour où il décida d’affronter un adversaire bien trop puissant pour lui.

    La dernière bataille

    En 1462, Vlad prit la décision de mener une offensive contre l’empire Turc et tua plus de 30 000 hommes, alors le « Sultan Mehmed  II » ne pouvant supporter un tel affront, envoya son imposante armée détruire son royaume.

    En arrivant en Valachi, une scène d’horreur attendait le sultan, plus de 20 000 prisonniers turcs étaient, face à à lui, empalés sur des piquets ; d’où le surnom « la forêt des pals ». L’armée du Sultan, fatiguée et affamée, dut battre en retraite en raison du nombre insuffisant de provisions, volontairement détruites par Vlad.

    Vlad Tepes fut assassiné à la fin du mois de décembre en 1476, à Bucarest, son corps fut décapité et sa tête envoyée au sultan, ainsi est née la légende de Dracula.