• La métaphore

     

    La métaphore



    Définition 1

    (féminin) La métaphore estCours sur la comaraison une figure de style qui consiste à désigner un objet ou une idée par un mot qui convient pour un autre objet ou une autre idée liés aux précédents par une analogie. La métaphore fusionne donc en un seul les deux termes de la comparaison ; il s’agit d’une comparaison sans terme comparatif (ainsi que, comme, ressembler à, semblable à, tel que, etc.), d’une comparaison implicite.

    La métaphore filée (ou métaphore continuée, ou encore métaphore suivie) est un procédé qui consiste à développer une métaphore en complétant le comparant par plusieurs mots qui lui sont apparentés, sans que leur comparé soit exprimé.

    Lorsque le comparé et le comparant sont présents dans la phrase, on parle de métaphore in praesentia ; quand seul le comparant est présent dans la phrase, on parle de métaphore in absentia.

    Exemples :

    • « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreuxCours sur la comaraison orage » (Baudelaire, « L’Ennemi »)
      Définition 2
    • La métaphore est une figure de style qui consiste à établir une comparaison entre deux réalités, comparaison qui est fondée sur une analogie(point commujn-ressemblance) que l’on instaure entre les deux référents Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun élément grammatical, par exemple Cours sur la comaraisoncommeCours sur la comaraisonainsi queCours sur la comaraisontel,                           Cours sur la comaraisonsemblable à, explicitant le rapport comparatif. La métaphore s’établit entre un terme comparé, celui qui fait l’objet de la comparaison, et un terme comparant, qui sert de point de comparaison. Grammaticalement, le terme comparant peut être en relation d’attribut ou d’apposition par rapport au terme comparé. Les deux noms peuvent aussi former un groupe nominal comportant un complément du nom.

      Exemples:

      - Cet homme d’affaires estCours sur la comaraison un requin.

      - Ce jus, Cours sur la comaraisonnectar pour les palais gourmets, est désormais introuvable.

      - UneCours sur la comaraison mer de manifestants avait envahi la rue.

      Le nom employé de façon métaphorique est en quelque sorte détourné de son sens habituel. On ne retient en fait qu’une certaine partie du sens associé normalement à ce mot. Ainsi, dans le premier exemple, on ne retient de l’idée de « requin » que la férocité. Dans le troisième exemple, le nom mer évoque l’idée d’une vaste étendue de quelque chose, qui n’est pas ici de l’eau. Ces deux exemples illustrent bien le fait qu’il n’y a pas en soi de lien sémantique permanent entre les deux notions évoquées (homme et requinmer et manifestants), comme c’est le cas avec la métonymie. Le terme comparant (requin et mer) et le terme comparé (homme et manifestants) n’appartiennent pas au même champ sémantique. Le rapport entre les deux est purement analogique et ne repose que sur des similitudes que l’on voit entre les réalités que désignent momentanément ces mots. La métaphore permet ainsi de mettre en évidence, de façon imagée, des caractéristiques de ce dont on parle, dans nos exemples la cruauté de l’homme et le nombre impressionnant de manifestants.

    • La métaphore peut également être implicite; le terme comparé est alors absent et sous-entendu. Dans les exemples qui suivent, Hugo compare la lune à une faucille d’or, et Baudelaire, l’enfance à un innocent paradis

      Exemples :

      - Cours sur la comaraisonCette faucille d’or dans le champ des étoiles. (Hugo)

      - Cours sur la comaraisonL’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs. (Baudelaire)

      La métaphore n’est pas réservée à la langue littéraire bien qu’elle y soit très présente, particulièrement en poésie. Cette figure de style est courante dans la langue générale, autant à l’écrit qu’à l’oral. Elle est même une source importante d’enrichissement lexical. En effet, bien des mots acquièrent un nouveau sens par emploi métaphorique. Ces néologismes de sens finissent par s’instituer en langue et ne sont plus perçus alors comme métaphoriques. L’image qu’ils évoquaient au départ s’est estompée; on parle alors de métaphore figée, morte ou lexicalisée.

      Exemples :

      - Il est encore dans la fleur de l’âge.(il est encore jeune)

      - LaCours sur la comaraison racine du mal, c’est l'ignorance.(l'origine)

      - Ils ont annoncé un Cours sur la comaraisongel des salaires.(il n'y aura plus d'augmentation)

      - Mon enfance s’est déroulée sans unCours sur la comaraison nuage.(sans problèmes)