• Le mystère de la combustion spontanée

    C'est quoi la combustion

    spontanée ?



    On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans aucune raison apparente. C’est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. 
    Il est à noter que c'est un des sujets du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d'expertises. En effet ces cas sont toujours suivis d'enquêtes policières puisque la mort n'est vraiment pas de type naturel. 

    Dans l'affaire de Mary Reeser, des experts en pyromanie, des pathologistes et même des agents du FBI furent appelés à la rescousse pour mener l'enquête... aucun d'eux ne pu expliquer pourquoi le corps fut entièrement désintégré ainsi que les os. Seuls ont subsisté un crâne brûlé, quelques vertèbres, et un pied qui portait encore une pantoufle. La pièce était complètement intacte et le fauteuil fondu. La mort accidentelle fut déclarée cause de l'accident. 

    Pourtant les faits ne concordent pas avec cette affirmation. En effet, pour réduire des os en cendres, il faut une température d'au moins 1650°, ce qu'un simple incendie de fauteuil ou de vêtement est incapable de produire. D'autre part, une telle température aurait entraînée la combustion de toute la maison (à titre de comparaison, la chaleur d'une voiture enflammée n'atteint que 700° environ...). Enfin, la quantité de suie dégagée montre que le feu qui a consumé Mrs Reeser l'a fait lentement.

    Il y a même des personnes qui survivent à de telles expériences. Comme Jack Angel qui s'endormi en novembre 1974 et se réveilla 4 jours plus tard avec sa main droite brûlé et noirâtre. Il avait aussi des traces de brûlures sur la poitrine, les jambes et le dos mais curieusement il ne ressentait aucune douleur. Il s écroula devant sa caravane et fut transféré à l'hôpital ou on du lui amputer la main. Les médecins déclarèrent qu'il avait comme brûlé de l'intérieur. 

    Les combustions spontanées présentent des constantes : la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas (des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils. 

    Pour la plupart des scientifiques, ces morts s'expliquent par l'embrasement d'un vêtement par une cigarette ou que la victime se soit trop approchée du feu. Mais ce qui est contradictoire c'est que même dans les crematoriums le corps humain ne devient jamais que de la cendre, il reste toujours des petits fragments d'os qui ont résistés à la chaleur, alors qu'il ne reste rien après une combustion spontanée. 

    Les tentatives d'explication sont nombreuses : 
    - un "court circuit" des champs électriques du corps humain
    - une réaction atomique en chaîne qui produirait une chaleur interne phénoménale 
    - un cocktail de substances chimiques qui se formerait dans l'estomac 
    - un syndrome mortel de l'esprit sur la matière qui se produirait avec un état d'esprit négatif. Physiologiquement cela se traduit par l'accumulation de phosphagenes, dont la vitamine B10, dans les tissus, qui sont dans certains cas très inflammables. La combustion serait alors déclenchée par des orages magnétiques, ou d'autres phénomènes électriques.

    EXEMPLE DE COMBUSTION SPONTANÉE




    LE CAS FRANÇAIS D'URUFFE 

    Nous sommes à Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village.
    Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat. 
    Fait étrange : seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d'incendie. Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d'autre n'a brûlé dans l'appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d'allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L'électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d'élément matériel pouvant les étayer. 
    Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d'une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais l'embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l'appartement était fermée de l'intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire. Ce cas troublant a été reconstitué dans le cadre de l'émission "Mystères" sur TF1 .

    On pourrait penser qu'il y a eu tricherie pourtant certains cas se sont produit en public. En 1938 une jeune fille prit feu et mourut dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre et en 1980 une autre jeune anglaise brûla dans une discothèque à Darlington.