• Le rire est la meilleure des médecines

    GUÉRIR PAR LE RIRE 
    Le rire est la meilleure des médecines 
     

     Dr CHRISTIAN TAL SCHALLER

     

    Alliant les techniques de santé des traditions anciennes aux méthodes les plus avancées en matière de psycho-neuro-immunologie et de psychologie transpersonnelle, le docteur Schaller pratique et enseigne les médecines douces depuis 25 ans. Ses secrets: rire, channeling et diététique ! Dynamique et enthousiaste, c'est un adepte convaincu de la méthode holistique en matière de santé et les résultats obtenus semblent spectaculaires.

    Témoignages : 

    JOHN STUART MERILL

     Le 4 avril 1884, John Stuart Merill vivait ses derniers instants sur cette terre. Terrassé par un cancer irrémédiable, les médecins qui le soignaient ne lui avaient pas caché leur impuissance à enrayer sa maladie. Allongé sur son lit de souffrance John était entouré par sa famille - des bourgeois offrant des visages sévères et des mines patibulaires, une femme (déjà en deuil) et des enfants en pleurs.C'est alors que le malade vit arriver Ed, un ami d'enfance, habillé en clown et tout souriant. L'irruption de ce pitre dans cette triste chambre d'hôpital qui sentait déjà la morgue le fit rire aux éclats, au grand scandale de la famille éplorée. Sans se soucier de tous ces affligés, Ed se précipita dans les bras de son ami, qu'il embrassa sans ménagement en le secouant comme un prunier tout en lui racontant des histoires drôles.En un clin d'oeil, l'atmosphère morose de la chambre se transforma. Le malade pris d'un énorme fou rire se redressa et oublia ses souffrances et ses malheurs. Ed revint plusieurs jours de suite, vêtu d'accoutrements bizarres, débitant un lot d'histoires lestes ou drôles, si bien que sa présence attirait dans la chambre de son ami les malades du voisinage, les infirmières et même quelques médecins.Quinze jours plus tard, à la grande suprise du corps médical, John Stuart Merill quittait l'hôpital, à peu près guéri. Après quinze jours de convalescence, il reprenait ses activités, et se retrouva dans la meilleure des formes. A qui voulait bien l'entendre, il jurait que c'était Ed qui l'avait guéri, en le faisant rire !

    Témoignages ; 

    NORMAN COUSINS

    L'été 1964, Norman Cousins, journaliste, est terrassé par un mal irréversible. Son état dégénère rapidement et voilà qu'il se retrouve à l'hôpital, incapable de dormir, avec des souffrances horribles.Pourtant, Cousins refuse la fatalité et décide de lutter contre son mal. Il sait que ces sortes de maladies sont souvent provoquées par une carence en adrénaline. Il pense que dans son cas, son affection serait due à la tension affective et physique subie lors d'un voyage dramatique en Union Soviétique.Cousins estime que si des émotions négatives peuvent perturber l'équilibre chimique du corps, des émotions positives amèneraient certainement des changements positifs. Il décide que l'optimisme et le rire sont peut-être le meilleur remède. Et il se met à regarder toutes les émissions drôles que pouvait lui procurer la télévision.« Je fis cette merveilleuse découverte, écrira-t-il plus tard, que dix minutes de rire m'assuraient au moins deux heures de sommeil sans douleur.» Son état s'étant amélioré, Cousins quitte bientôt l'hôpital pour l'environnement plus gai d'une chambre d'hôtel où il peut visionner des films comiques à satiété, lire des livres drôles, rire aux éclats, et dormir comme il le souhaite.Quelques semaines plus tard, la douleur disparaît et les médecins constatent sans l'expliquer que le tissu de sa colonne vertébrale et de ses articulations se régénèrent et que sa maladie irréversible régresse. Bientôt Cousins reprend son jogging quotidien et au bout de quelques mois, reprend son travail de journaliste.Convaincu qu'il doit sa guérison à sa volonté de survivre et à sa cure de rire, Cousins écrira son étonnante expérience et en fera un bestseller.
    (D'après "Faits étranges et récits extraordinaires" Sélection du Reader's Digest et 'The New-Yorker").
    HENRI DURVILLE
    Dans les années 20, le célèbre magnétiseur Henri Durville fut une fois encore traîné devant le tribunal de la Seine sous l'accusation d'exercice illégal de la médecine, comme l'avait déjà été maintes fois son père.Or, durant le procès, Durville qui avait visiblement affaire à un juge hostile au magnétisme, observa que l'un de ses assesseurs, un homme maigre, au visage triste, souffrait d'une affection grave. Alors, sachant que de toute façon, devant un tel tribunal, sa cause serait perdue et qu'il écoperait du maximum, le thérapeute entreprit de mettre le nombreux public de la salle d'audience de son côté, en le faisant rire par la verve de ses répliques, mais, si possible, sans trop incommoder ses juges.Doué de beaucoup d'humour, Henri Durville se mit à raconter avec drôlerie, en les mimant, des scènes vécues dans son cabinet, imitant tour à tour les patois paysans et les accents provinciaux de ses patients. A un moment donné, pointant son doigt vers l'assesseur qu'il savait malade mais pas incurable, il s'écria dans un franc éclat de rire, repris par la salle, et qui dérida jusqu'au juge :- Oui, Messieurs, le magnétisme guérit, mais aussi le rire, le rire est un grand médecin, et je vais vous le prouver !Voyez votre collègue ici présent, M. X, éminent assesseur de votre tribunal. Eh bien? Je vous le dis, et je n'ai pas besoin d'être membre de la Faculté pour le diagnostiquer ? M. X souffre, et souffre gravement ? Est-ce vrai ?L'assesseur opina tristement du chef. Le juge voulut en revenir au sujet. Mais Durville insista :- Eh bien, M. le Juge, avec votre permission je vais tenter de guérir votre distingué collaborateur. Mais pour ce faire, il me faut votre aide et celle du public. Nous devons faire rire cet homme souffrant, le faire rire aux éclats !Et, s'avançant derechef vers l'assesseur, il éclata d'un grand et beau rire communicatif, relayé par la salle, et, fixant le malade dans les yeux, il lui dit :riez, et vous serez guéri !La scène, au dire d'un témoin, avait quelque chose d'ubuesque et d'irréel. La salle était pliée en deux de rire, les gardes désopilés, juge, assesseurs et greffier hoquetants, hilares.Alors Henri Durville, le prévenu, superbe, bombant le torse, les doigts des deux mains pointées horizontalement vers l'assesseur du tribunal qui entraîné par l'ambiance riait lui aussi aux éclats, affirma avec force : « Vous êtes guéri !»Et, à la stupéfaction de la salle et du tribunal, il avoua qu'il l'était. (D'après "Le Magnétiseur français" ). 

    Témoignage : 

    SANS JOIE DE VIVRE, PAS DE GUÉRISON

    Infirmière à la retraite, j'ai été durant plusieurs années l'assistante du professeur L., un grand patron de l'hôpital Saint-Louis à Paris.Je me souviens que le professeur exigeait du personnel de son service et de ses internes qu'ils soient toujours gais et de bonne humeur. Il agrémentait ses visites de bons mots, s'efforçait de faire rire ses patients et avait coutume de dire : «Sans joie de vivre, pas de guérison.»Il lui arrivait de chatouiller les enfants pour les faire rire (et même certains adultes, voire des grands-mères !)Un jour, devant un lupus incurable, une affection très traumatisante qui défigurait la patiente et qu'il ne parvenait pas à enrayer, il décida d'arrêter tout traitement médical et d'entreprendre une cure psychologique.Cette femme, une noire, avait connu beaucoup de malheurs dans sa vie. Le professeur L. prétendait que nombre de maladies sont d'origine psychosomatique. Alors il se mit à plaisanter avec cette femme, à la dérider, à lui raconter des blagues. Comme je lui demandais pourquoi il consacrait tant de temps à cette patiente, il me dit : - Je veux la guérir.Longtemps taciturne, peu causante, d'humeur morose, elle se détendit et, attendait avec impatience la visite du "patron".Un matin, il arriva avec une mini chaîne stéréo portable qu'il installa dans la chambre de la malade. Il s'assit familièrement sur le lit de sa patiente, glissa un disque compact dans le lecteur et mit l'appareil en route. Un solo de rire imprévu et communicatif jaillit des hauts parleurs et entraîna l'hilarité de toute l'assistance, de la patiente au dernier des internes.A un moment donné, la malade fut prise d'un fou rire tel qu'elle hoqueta :- Arrêtez ! C'est trop ! Je vais pisser dans ma chemise !Eh bien, le lendemain, le lupus qui la défigurait était enrayé, une semaine plus tard, la patiente avait retrouvé un visage normal, sans croûtes ni pustules. Seules quelques traces roses persistaient. Un mois plus tard, elle était heureuse, souriante et guérie. Et c'était à une cure de rire qu'elle devait sa guérison.
    Françoise L., Infirmière (D'après "Science & Magie"). 
     Témoignage : 

    LA SANTÉ PAR LE RIRE
     "Il faut rire avant que d'être heureux,
    de peur de mourir sans avoir ri."

    La Bruyère.

     

    C'est que le rire est bien plus qu'un simple élargissement de l'ouverture de la bouche accompagné d'expirations saccadées plus ou moins bruyantes, comme l'explique le dictionnaire. Action positive, moyen de défense du système immunitaire, véritable jogging cérébral, le rire est le propre de l'homme...Il est reconnu que le rire déclenche un certain nombre d'effets positifs sur l'organisme et que son utilité dans notre vie quotidienne n'est plus à démontrer. Lors de quelques expériences qui ont été menées ici et là, on a constaté, sur le plan médical, des améliorations et parfois même des guérisons.Un des cas les plus spectaculaires est sans aucun doute celui de Norman Cousin, journaliste américain qui a guéri d'une spondylarthrite ankylosante, une très grave maladie inflammatoire des articulations et de la colonne vertébrale. Grâce au rire et à la vitamine C !

    Le rire, un médicament

    Le Docteur Henri Rubinstein, auteur de « La Psychosomatique du rire» est convaincu qu'avec le rire, on peut fabriquer son propre "Prozac" (un anxiolytiquc très en vogue actuellement.).En effet, le rire libère des anxiétés, angoisses diverses et ce rôle libérateur apporté par le rire protège nos défenses immunitaires. Nous savons tous qu'un être pessimiste ira plus vite vers la dépression qu'un être optimiste qui, lui, ira plus vite vers la guérison.L'application du rire en milieu hospitalier est indispensable à condition de mettre les malades en siruation de «  fabricants » du rire et non en tant que simples spectateurs. Les enfants en sont les plus grands bénéficiaires.La demande la plus importante vient des clubs de 3e âge. Ma première expérience s'est faite avec un club des Hauts-de-Seine, un petit groupe d'une dizaine de personnes. Moyenne d'âge :68 ans, le plus âgé ayant 81 ans.Ayant visionné un de leurs spectacles de fin d'année, j'ai pu mettre au point un début de programme d'expression corporelle avec comme objectif, un spectacle à présenter en juin. Après quelques séances de mise en confiance, nous avons attaqué ensemble l'écriture du nouveau spectacle.Les séances d'improvisations, les recherches de chansons, les idées ont suivi. Les rires sont nés au milieu de ce travail grâce à la spirale du plaisir qui s'est mise en place naturellement. Apprendre dans la détente, et le rire revient...Si les maisons de retraite pouvaient former des équipes d'animation à la thérapie par le rire, elles seraient plus vivantes et la santé des personnes âgées s'en ressentirait.En entreprise, le rire aura pour finalité une meilleure ambiance de travail, une meilleure écoute, une solidarité et une efficacité redoublée. N'oublions pas que le rire désarme l'agressivité.Les dirigeants d'entreprise, les cadres et tous ceux qui ont des responsabilités ayant travaillé avec un thérapeute du rire, trouveront toujours le mot juste et la petite pointe d'humour qui donnera du ressort aux personnes au travail. Il n'est pas nécessaire de paraître sérieux pour enlever un marché...

    A l'école

    Franchir les barrières de l'Éducation nationale pour installer un cours de rire dans les classes, reste une utopie. L'école est un lieu où le rire a du mal à être accepté. Quel enseignant ou quelle école osera prendre l'initiative d'instaurer un cours de rire une fois par semaine ou par quinzaine ?Et pourtant le rire développe chez l'enfant, l'imagination, la création et diminue son agressivité. Le rire facilite également la communication entre élèves et enseignants.

    Le rire en thérapie

    Plus étonnant, en Angleterre et surtout aux États-Unis, nombre de gens ont recours à un thérapeute du rire.Imaginons que chaque hôpital ou que chaque clinique dispose d'un atelier de thérapie par le rire... Le rôle du thérapeute serait de réunir dans cet atelier des groupes de malades afin de leur apprendre à rire. Des malades en attente d'une intervention chirurgicale, par exemple.Dans un premier temps, on leur apprendra à se relaxer afin d'éliminer l'appréhension de l'opération, de renforcer les défenses immunitaires, d'augmenter les énergies positives, d'où l'intérêt de pratiquer la thérapie par le rire, en groupe.Après l'intervention, le travail sur le rire sera fonction des opérations subies. Autant éviter à un opéré fraîchement recousu de rire aux éclats... Mais, l'action positive qu'entraîne le rire sur l'organisme avant ou après une intervention chirurgicale, facilitera le travail de toute l'équipe médicale.Le rire agira comme un puissant antidépresseur, un véritable stimulant psychique. Autre point important au moment où l'on recherche des solutions économiques ; le rire peut alléger les tensions sociales et soulager les comptes de la sécurité sociale... (Antoine ROGANI). 

     

    Antoine Rogani anime des cours de formation de Thérapeute du rire (10 mois),
    et reçoit sur rendez-vous pour des entretiens privés.