• Oligo- éléments

                               Oligo-éléments

    Qui sont les oligo-éléments ?

    Les oligo-éléments, ce sont toutes

    ces molécules indispensables

    en quantités infimes, à notre

    organisme.

    Fer, cuivre, zinc, tour d’horizon

    de ces éléments et des risques

    liés à leur carence.

    Si vous entendez souvent parler

    des glucides des acides gras, et

    autres vitamines,

    que savez-vous des oligo-éléments ?

    Ces substances sont indispensables

    à notre organisme en très

    petites quantités pour la croissance

    ou pour le

    fonctionnement normal.

    Apports conseillés
     

    Fer 
    mg

    Zinc 
    mg

    Iode 
    µg

    Sélénium
    µg

    Cuivre
    mg

    Chrome
    µg

    Enfants de
    1 à 3 ans

    7

    6

    80

    20

    0,8

    25

    Enfants de
    4 à 6 ans

    7

    7

    90

    30

    1

    35

    Enfants de
    6 à 9 ans

    8

    9

    120

    40

    1,2

    40

    Enfants de
    10 à 12 ans

    10

    12

    150

    45

    1,5

    45

     

    Adolescents
    de 13 à 16 ans

    13

    13

    150

    50

    1,5

    50

    Adolescentes 
    de 13 à 16 ans

    16

    10

    150

    50

    1,5

    50

    Adolescents
    de 16 à 19 ans

    13

    13

    150

    50

    1,5

    50

    Adolescentes
    de 16-19 ans

    16

    10

    150

    50

    1,5

    50

    Hommes
    adultes

    9

    12

    150

    60

    2

    65

    Femmes
    adultes

    16

    10

    150

    50

    1,5

    55

    Femmes
    enceintes

    30

    14

    200

    60

    2

    60

    Femmes 
    allaitantes

    10

    19

    200

    60

    2

    55

    Personnes âgées

    10

    12

    150

    80

    1,5

    NC

    Source : Apports Nutritionnels conseillés

    pour la population française, AFSSA, 
    Editions Tec&Doc Lavoisier.

    Du fer contre l’anémie…

    Les oligo-élémentsTous les admirateurs de marins

    aux gros

    bras savent que le fer est une

    substance essentielle : il entre

    dans la fabrication de l’hémoglobine

    des globules rouges et dans

    la myoglobine des muscles.

    On distingue deux sortes de

    fer apportées

    par l ‘alimentation : le fer héminique

    qui se trouve dans les viandes

    et les poissons,

    bien absorbé par l’organisme

    (10 à 30 % est

    absorbé) et le fer non héminique

    qui se trouve

    dans les céréales, les légumes

    secs, les fruits, les légumes et les produits laitiers

    (1 à 5 % est absorbé).

    Les produits d’origine animale

    sont donc la meilleure source de fer.

    L’absorption du fer dépend

    également de

    substances qui favorisent ou

    freinent

    l’utilisation du fer par l’organisme.

    Ainsi la vitamine C stimule

    l’absorption du fer

    alors que le thé, le café

    et certaines fibres

    alimentaires la gênent.

    Les besoins

    en fer de l’organisme

    sont plus élevés

    chez les enfants.

    Ils sont également plus

    importants chez les femmes

    enceintes et allaitantes

    et d’une manière générale

    entre

    la puberté et la ménopause

    (à cause des règles).

    Lorsque les besoins

    en fer ne sont pas satisfaits,

    il apparaît une carence qui

    peut avoir de nombreuses

    conséquences sur la santé

    anémie, fatigabilité,

    diminution des performances

    intellectuelles, une moindre

    résistance aux infections et

    des perturbations

    au cours de la gestation.

    Cette carence doit impérativement

    être traitée.

    Iode : ni trop, ni trop peu

    L’iode est un oligo-élément

    indispensable à la

    fabrication des hormones

    thyroïdiennes. Ces hormones

    sont extrêmement importantes,

    au stade du foetus (formation

    du système nerveux), lors

    de la puberté et d’une manière

    générale tout au

    long de notre vie.

    Lorsque l'alimentation apporte

    trop peu d'iode, la thyroïde

    grossit et un goitre se forme.

    La carence en iode aboutit

    à une hypothyroïdie (fatigue, déprime,

    trous de mémoire,

    prise de poids…).

    A l’inverse, on peut constater

    des cas d’hyperthyroïdie,

    parfois liés à

    la consommation en excès d’iode.

    Elle entraîne irritabilité,

    amaigrissement, insomnie…

    On trouve beaucoup

    d’iode dans les algues,

    le poisson, les crustacés,

    mais aussi le soja,

    les haricots verts et les laitages.

    Du cuivre pour le coeur ?

    Le cuivre est nécessaire

    à de nombreuses réactions

    enzymatiques dans l’organisme.

    La carence en cuivre entraîne

    une anémie chez l’enfant.

    Chez l’adulte, elle serait

    responsable d’une augmentation

    des risques de maladies

    cardiovasculaires.

    Les aliments riches en

    cuivre sont le foie, les crustacés

    et les huîtres, mais également

    les noix et le chocolat.

    Les apports par l’eau du

    robinet varient beaucoup,

    selon les régions et le type

    de canalisations…

    Le zinc vous sauve la peau…

    Le zinc est un oligo-élément

    qui intervient dans de

    nombreuses réactions enzymatiques.

    Il joue un rôle important dans

    le métabolisme des protéines,

    des glucides et des lipides.

    La carence en zinc peut

    entraîner un retard de croissance,

    des anomalies

    de la maturation sexuelle, des

    troubles du goût,

    des problèmes immunitaires,

    des problèmes de peau

    et de cicatrisation. C’est un

    anti-oxydant et il

    interviendrait dans la prévention

    des effets toxiques

    liés aux radicaux libres.

    Les apports conseillés en zinc

    sont d’environ

    5 mg par jour chez le nourrisson,

    10 mg chez

    l’enfant, 15 mg chez l’adulte,

    20 à 25 mg chez

    les femmes enceintes et allaitantes.

    Les aliments les plus riches

    en zinc sont les

    poissons, les viandes et les

    céréales complètes.

    Le taux d’absorption du zinc

    apporté par

    l’alimentation est de 20 à 30 %.

      Le sélénium, élément miracle ?

    Le sélénium , comme son nom ne l’indique pas, se trouve également sur Terre ! C’est un oligo-élément anti-oxydant qui intervient dans la régulation des radicaux libres et d’autres substances. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles, du coeur ou même des spermatozoïdes.

     

    L’apport en sélénium dépend de la teneur des sols et varie beaucoup selon les zones géographiques. Les carences peuvent entraîner de graves problèmes cardiaques, osseux ou neuromusculaires.

     

    Des études épidémiologiques sont en cours pour mieux comprendre les rôles de cet oligo-élément.

     

    Le chrome contre l’excès de sucre

     

    Quand on vous parle de chrome, vous pensez aux carrosseries rutilantes. Pourtant, c’est aussi un oligo-élément essentiel nécessaire au métabolisme des glucides dont la carence peut entrainer une hyperglycémie.

     

    Les aliments les plus riches en chrome sont le foie et les viandes, la levure de bière, les graines complètes et les noix.

     

    Fluor : contre les caries, bien sûr !

     

    Qui n’a pas entendu parlé du Fluor ? Cet oligo-élément qui se fixe dans l’émail des dents et les rend beaucoup plus résistantes aux attaques des bactéries de la plaque dentaire. Il n’y en a pratiquement pas dans les aliments. On en trouve une faible quantité dans l’eau de boisson et dans le sel de table.

     

    Il est souvent conseillé de le donner sous forme de supplément à l’enfant pendant toute la période de formation des dents, en prévention de la carie dentaire. Plus tard il est apporté par voie locale par les dentifrices et autres produits à usage buccal. Attention néanmoins, le fluor à haute dose peut être toxique.